Dernière édition par thestral. le Sam 6 Jan - 3:03, édité 2 fois
thestral.
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Sujet: Re: Fiches AW. Sam 6 Jan - 0:15
noah simon warsmond
ft. jeremy allen white (c) wildworld
carte d'identité
nom :warsmond, nom de sa mère - la seule qui l'a élevée, femme forte et indépendante qui ne se laissait jamais marcher sur les pieds. + prénom(s) : son grand-père paternel se nommait simon, sa mère lui a donné ce nom pour rendre hommage à son père décédé quand elle était très jeune. en ce qui concerne noah, elle a apprécié la délicatesse du prénom. + surnom(s) : certains l'appellent no, voire n pour les plus flemmards. + âge :vingt-trois ans, et c'est déjà trop pour lui. + date et lieu de naissance :premier janvier à jacksonville, en floride. + orientation sexuelle :bisexuel, il aime le corps des autres pour sa beauté pure et simple. + statut civil :célibataire sans attaches. + occupation :oreille attentive, vide-esprit, il est plein de bons conseils - après la fin de la bataille, il a fini par mettre à profit ses talents pour percer l'esprit d'autrui afin de les aider à se remettre de leurs émotions. il en a sauvé beaucoup des méandres de leurs esprits - mais il a aussi échoué à en sortir certains, qui ont fini par céder à la détresse et qui ont mis fin à leurs jours, le traumatisme étant plus fort qu'eux. il sait de quoi il parle - lui-même a failli sombrer, mais on lui a tendu une main et il a été sauvé. + groupe : colonie des sang-mêlés.
parent divin : dionysos, dieu de la folie, de la fête, de l'ivresse. + pouvoir(s) :purificateur spirituel: il peut de manière éphémère, c'est-à-dire moins d'une journée, faire disparaître le mal-être d'autrui. c'est juste assez pour lui donner le temps de le raisonner, de lui parler - mais pas toujours. ce n'est pas sans effet sur lui puisque l'absorption de la négativité d'autrui tend à noircir son âme: son sang s'est assombrit, son âme s'est alourdie. quand il coule, c'est presque une rivière de pétrole qui semble se glisser hors de ses veines. c'est un don à double tranchant. il aide les autres, mais à se dépends, contrôle et création de la végétation: son père étant dieu des vignes, il peut sembler logique qu'un des pouvoirs de noah soit lié à la végétation. cependant, il y a une différence avec le pouvoir de contrôler les plantes des déméters - contrairement à eux, noah ne peut pas faire pousser n'importe quoi. la végétation englobe les plantes grimpantes (vignes, lierres, etc.), la végétation de type ronces, orties, tout ce qui est en quelque sorte "sauvage". il ne peut pas faire pousser un champ de blé, ou un saule pleureur - il est limité, mais a déjà bien de quoi faire. son pouvoir fonctionne mieux dans les forêts et autres lieux denses en végétation plutôt qu'en plein milieu de new york. + arme de prédilection : un xiphos en bronze céleste - mais il l'a planqué au fond de ses tiroirs, enfoui sous ses vêtements. la larme a déjà fait couler trop de sang - il ne peut plus supporter sa vue. + particularité :conteur: fils du dieu du théâtre, il a un don fou pour raconter les histoires. on est fasciné par ce qu'il raconte - tout est parfaitement calculé que ça soit son souffle, ses pauses, ses émotions. c'est un acteur-né.
caractère
altruiste + généreux + acerbe, il ne manque pas de mordant dans ses répliques ou son comportement + réservé en ce qui le concerne, même s'il reste ouvert à la discussion + renfermé + poli, il met un point d'honneur à se comportement convenablement avec tout le monde, même les harpies qui s'occupent de la colonie + cynique, son humour a tendance à frapper + discret, il peut rapidement faire oublier sa présence - il est également discret sur le plan des relations sociales + silencieux, dans ses déplacements comme dans ses interaction avec les autres - il ne fait pas dans les cris, ou peu souvent + franc + étrange par moments + fier, plutôt mourir que de plier + rancunier au possible, il a du mal à pardonner + curieux + intelligent + ingénieux + serviable + impliqué dans la vie du camp + veut tout le temps aider tout le monde, quitte à ce que ça déborde sur lui + a tendance à beaucoup prendre sur lui, jusqu'à ce qu'il explose tout simplement + débordé par les évènements, et la vie en général + ne sait plus trop quoi attendre de cette dernière, alors il se laisse un peu flotter + il est très lunatique: il peut être lumineux et devenir sombre en une conversation + a tendance à se laisser guider par ses émotions - sous le coup de la colère, il peut facilement dire des choses qu'il ne dirait jamais en temps normal + anxieux au possible + il ne supporte pas de faire perdre leur temps aux autres - c'est le genre de personne qui répète ce qu'il va commander comme pizza au téléphone, ou qui prépare sa monnaie avant de passer à la caisse pour ne pas faire attendre les gens derrière lui + très paternel avec les enfants et les plus jeunes, il est assez protecteur.
Depuis combien de temps sais-tu que tu es un(e) sang-mêlé(e) ?
Depuis maintenant treize ans. Noah a appris sa nature de sang-mêle quand il n'était encore qu'un adolescent de dix ans - c'est à cette même période qu'il a rejoint la colonie des sang-mêlés. C'est sa mère qui l'y a conduit, la première fois - ils y sont allés tous les deux en voiture, pendant qu'il n'attirait encore pas trop les monstres. Melina a préféré aborder le sujet en douceur, c'est ce qui a fait que le rapport de Noah au monde mythologique n'a pas été aussi violent que certains de ses autres camarades. Il a commencé par passer un été au camp, quand il n'attirait pas encore les monstres - il s'est fait beaucoup d'amis, déjà pensionnaires permanents pour la plupart. Il y a appris que la dyslexie et l'hyperactivité leurs étaient communes à tous, ce qui l'aida à mieux faire face à ses problèmes. La colonie, il la voyait comme un lieu de vacances - car après tout, il n'y allait qu'à ses occasions. Il écrivait des lettres à ses amis qui y étaient, envoyait des colis de temps à autres - il aimait cet endroit. Mais quand sa mère est morte quand il avait treize ans, et qu'il n'avait plus personne pour s'occuper de lui, la colonie est devenue sa maison. La seule. En ce qui concerne sa relation avec son père, disons qu'il évite Dionysos. Certains le pensent chanceux, de pouvoir voir son père aussi souvent - mais le fait est que le dieu est distant. Et ses enfants le sont aussi. Parfois, Noah a honte de lui et de son comportement auprès de ses camarades - mais au moins, jamais Dionysos n'a écorché son prénom.
As-tu pris part à la bataille de Manhattan ? Et celle contre Gaïa ? Si oui, à quel camp as-tu choisi d'être loyal(e) ?
Il a participé aux deux batailles (trois, si l'on compte également la bataille du labyrinthe où il s'est battu corps et âme pour empêcher les monstres d'envahir la colonie), et ce du côté de la colonie. La bataille de Manhattan a été celle qui l'a le plus traumatisé - il a tué, lors de cette bataille. Un demi-dieu, à peine plus âgé que lui - il s'est jeté sur lui, et son seul réflexe a été de brandir son arme devant lui: il s'est empalé tout seul, avec l'élan, et il est mort sur le coup. Dans ses bras. Il lui a fallu du temps pour oublier ce regard vide qu'il a croisé - pour oublier ces mains souillées par le sang qu'il traîne avec lui. Il a été terrorisé par l'arrivée de monstre face à eux lors de la bataille de Manhattan - il s'est battu auprès de ses frères et soeurs, avec les Déméter ils ont assuré le Brooklyn-Battery Tunnel tandis que d'autres comme Pollux s'occupaient des blessés. Lors de la bataille de Gaïa, il a vraiment cru qu'ils allaient devoir se battre contre les romains - mais heureusement, Reyna a remené l'Athéna Parténos à temps. Il était prêt à se battre pour la colonie contre leurs homologues romains - mais il a été soulagé de se battre au côté de ces derniers contre les monstres ayant été menés par Octave. Il a perdu des amis. Des proches. Des frères et des soeurs. Comme tout le monde.
Et maintenant, que deviens-tu ?
Comme tout le monde, Noah met du temps à se remettre de la guerre. Ils ne sont que des gosses après tout - il est à peine majeur depuis deux ans, mais il a déjà dû tuer plus que quiconque. Ses rêves sont agités - sans compter les rêves prémonitoires qui le harcèlent, comme tous ses camarades. Les nuits des demi-dieux ne sont jamais calmes. Son arme en bronze céleste, il ne l'a pas touchée depuis que Gaïa est tombée - la voir lui rappelle tout ce qu'il a dû faire, et ça lui donne la nausée. Les semaines suivant la chute de Gaïa ont été dures - aujourd'hui encore, c'est compliqué pour tout le monde. Certains semblent se remettre de leurs blessures psychologiques - comme ça a été le cas pour lui, mais ça n'a pas été aussi simple pour lui. Renfermement, flashbacks répétitifs, comportements imprudents qui ont failli lui coûter la vie, si on ne lui avait pas tendu la main il ne serait certainement pas là aujourd'hui.
derrière l'écran
thestral | elise
âge : dix-sept ans. + présence : le plus souvent possible (c'est-à-dire tous les jours) après, niveau rp, ça sera plus compliqué. + personnage inventé ou scénario/pv : inventé bébé. + avatar : jeremy (fucking) allan (cutie) white. + un dernier mot ? kebab.
histoire:
where it all started
Les demi-dieux font beaucoup de rêves, et pas forcément des rêves imaginaires. Ils rêvent du passé, du présent, du futur - la plupart du temps, ils ont le sommeil agité. C'est notamment le cas de Noah, celui dont l'esprit est occupé par les mille tourments de ses camarades. Ses nuits ne sont pas calmes, loin de là - mais il fait en sorte d'oublier tout ce qu'il voit dans son sommeil. Les souvenirs de ses camarades. Leurs peurs. Toutes ces émotions néfastes qu'il absorbe grâce à son pouvoir, mais qui restent en lui. Cependant, il y a bien un rêve qu'il n'a jamais voulu oublier. Parmi toutes ces terreurs, ces peurs et ces craintes, un seul songe a su bercer ses nuits. Un songe qu'il, aujourd'hui encore, lui arrive de voir dans ses meilleures nuits.
***
[La scène se passe dans un hôpital. Melina Warsmond vient tout juste de donner naissance au petit Noah Simon Warsmond. Le bébé dort à côté d'elle. Melina est épuisée. Son teint est cireux, et ses joues creuses. Il somnole en regardant son fils, un sourire béat sur les lèvres. Dionysos entre. Il porte une veste léopard et des souliers noirs. Il a une cannette de coca light à la main. Melina tend la main vers lui.]
MELINA - [souriante] C'est notre fils. C'est Noah.
DIONYSOS - [l'air sérieux] Tu n'as pas oublié tout ce que je t'ai dit? Tu sais ce qui l'attend, n'est-ce pas? L'élever ne sera pas simple.
MELINA - [perdant peu à peu son sourire] Oui, je le sais. J'ai bien compris que la vie d'un demi-dieu n'est pas simple. Je me souviens de tout ce que tu m'as raconté. De cette colonie, à côté de New York, où tu veux que je commence à l'emmener quand il aura dix ans. J'ai tout retenu. Ne t'en fais pas.
DIONYSOS - [boit une gorgée de coca light] Bien. Repose-toi, tu sembles exténuée.
[Noah se réveille, et son regard croise celui de Dionysos. Il se met à babiller et tend les bras vers lui, en s'agitant. Le dieu semble sourire pendant un court instant.]
MELINA - Tu veux le porter? Regarde, il tend les bras vers toi.
DIONYSOS - [hésitant] Je ne pense pas que ça soit une bonne idée. [Noah commence à sangloter] Très bien, très bien. Viens par là mon fils! [Il le soulève, plante son regard dans le sien. Pendant un instant, les yeux du dieu tourbillonnent, scintillants d'une lueur verte et brumeuse. Melina ne le voit pas.] De grandes choses t'attendent, Noah. Ne me déçoit pas. Tu es mon fils. Ta vie ne sera pas es plus simples - elle sera même très douloureuse, certainement. Des épreuves difficiles se mettront sur ton chemin, tu subiras des pertes, des chocs émotionnels. Mais tu survivras. Je le sais. Je le vois dans ton regard. [L'enfant ne comprend rien à ce qu'il raconte et agite ses poings. Dionysos le repose, pose une main sur son front et l'enfant se rendort tout de suite. Il va ensuite voir Melina. Il s'apprête à parler, mais elle lui coupe la parole.]
MELINA - Je sais ce que tu vas dire. Je comprends. Tu es un dieu. Tu ne peux pas rester avec moi éternellement. Je me préparais à ce que tu partes. Je ne peux pas te garder pour toujours à mes côtés, Il ne le permettrait pas. [Elle lève les yeux vers le ciel, puis sourit tristement. Dionysos lui embrasse le front.]
DIONYSOS - [il sourit] Toujours aussi intelligente et compréhensive. C'est pour ça que je t'aime. [Son regard se voile.] Comme tu l'as dit, il est temps pour moi de partir maintenant. [Il presse la main de Melina dans la sienne, lui embrasse une nouvelle fois le front comme pour sceller leur séparation.] Adieu, Melina.
MELINA - Adieu.
[Dionysos quitte la chambre d'hôpital - Melina jette un regard à Noah, toujours endormit, puis elle sourit tristement. Une larme coule sur sa joue blême.]
***
Noah a toujours eu du mal à se dire que cet homme si propre sur lui qu'il voit dans ce rêve est Dionysos. Il est si loin de la forme qu'il revêt à la colonie - beaucoup moins soignée au milieu des demi-dieux qu'il méprise tant. Et pourtant. Dans ce souvenir qui berce parfois son sommeil, c'est bien monsieur D qui le porte et lui parle presque avec affection. C'est presque irréel. Les autres pensionnaires de la colonie ont tendance à lui dire qu'il a de la chance d'être un fils de Dionysos - ils lui disent que lui, au moins, il a l'occasion de voir son père plus souvent qu'eux. C'est le cas. Mais ça n'est pas pour autant que monsieur D accorde plus d'attention à ses enfants qu'aux autres pensionnaires - il les ignore tout autant. Du moins, c'est l'impression qu'il veut donner - car Noah n'est pas dupe: monsieur D fait attention à ses rejetons. Sinon, il ferait comme pour tous les autres pensionnaires: il écorcherait leur nom. Mais pas une fois, Dionysos ne l'a appelé par un autre prénom que celui que Melina lui a donné: Noah Warsmond.
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L'ambiance était calme. Confortablement installée dans son sofa habituel, Melina lisait - c'était une intellectuelle, qui avait une bibliothèque imposante. Elle avait lu tous ses livres au moins trois fois - elle aurait pu les reconnaître rien qu'en effleurant leur couverture. Il n'y avait pas un livre de ses étagères dont elle ne connaissait pas l'auteur. Lunettes au bout du nez, elle faisait mine de ne pas remarquer l'agacement qui se faisait voir sur le visage de Noah, âgé alors de six ans. Diagnostiqué dyslexique et hyperactif depuis peu, ce dernier faisait de son mieux pour lire - il voulait tant ressemblé à sa mère. Et pourtant, les lettres continuaient à danser sous ses yeux. Elles se mélangeaient, inexorablement, le narguant sans merci. Il finit par perdre patience. Cédant à la frustration, l'enfant balança le livre par terre et croisa les bras, la mine boudeuse. Melina ne sursauta pas. Elle s'y attendait. Au lieu de ça, elle retira ses lunettes - qu'elle posa sur la table basse - et abandonna son livre, posant sur son fils un regard mi compatissant mi réprobateur. Elle n'aimait pas qu'on traite les livres ainsi. « J'en ai marre! Je comprends rien! » s'exclama-t-il, les bras toujours croisés. Ses sourcils étaient froncés, rendant son regard plus sombre qu'il ne l'était d'ordinaire. « Calme-toi. » lui répondit alors sa mère, après avoir effleuré doucement ses cheveux avec tendresse, « Recommence. » reprit-elle, après avoir ramassé le livre qu'il avait balancé plus loin, lui tendant d'une façon qui ne lui permettait pas de refuser. Melina pouvait être un dragon quand elle le voulait. La mine renfrognée, l'enfant reprit sa lecture tant bien que mal.
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Noah regarda le paysage autour de lui, bouche bée. Le matin même, sa mère l'avait déposé à la colonie des sang-mêlés - elle lui avait longuement parlé de cet endroit, après lui avoir dit qui il était réellement. Du haut de ses dix ans, Noah était naïf - il n'avait pas été difficile pour lui de croire sa mère. Après tout, elle ne lui avait jamais menti - pourquoi le ferait-elle maintenant? Et puis, la colonie existait réellement - raison de plus pour croire sa mère, maintenant. Cette dernière était repartie - elle avait dit à Noah qu'il resterait ici pendant toutes les vacances, et il était un peu stressé. C'était la première fois qu'il restait aussi longtemps éloigné d'elle: il n'avait jamais fait de camp d'été. « Waouh. » souffla-t-il quand il vit un pégase passer au-dessus de lui. Il avait du mal à en croire ses yeux. Ses pupilles étaient dilatées, et ses yeux écarquillés - s'il s'écoutait, il serait déjà en train de courir partout. Mais le fait qu'il soit seul et en terrain inconnu réfrénait ses pulsions. « C'est grand hein? » Une petite voix fluette sortit de nulle part. L'enfant sursauta - il dut baisser la tête pour croiser le regard d'une gamine blonde, avec de grands yeux verts. Elle était minuscule, mais semblait être pleine d'énergie. Bravement, elle lui tendit la main. Elle était accompagnée d'une jeune femme brune, avec un regard doux - cependant, sa peau semblait verte. Et c'était sans parlé des feuilles et des branches qu'il y avait dans sa chevelure.« Moi c'est Niahm. Et elle c'est Sylvia. » Sylvia lui sourit. Elle semblait si gentille et douce qu'il aurait pu se jeter dans ses bras sans hésiter - mais il était encore méfiant à cause de sa peau verte. Est-ce qu'elle était malade? « C'est une dryade, elle est gentille - mais ne jette pas de déchets par terre ou elle risque de te gronder. Elle fait ça tout le temps avec tout le monde. » lui souffla Niahm sur le ton du secret, faisant mine de masquer sa bouche avec sa main. Une dryade?
Sylvia rit doucement - elle avait un très beau rire. « Il faut bien que quelqu'un vous apprenne à respecter la nature. Si nous, nymphes, ne le faisons pas: qui le fera? Les satyres? Ils ont déjà trop de choses à faire. » Sur le coup, Noah ne comprit pas. Il cligna brièvement des yeux. « Les.. satyres? » Qu'est-ce que c'était? Niahm lui tapa sur l'épaule pour attirer son attention, puis elle désigna du doigt - pas très polie, la gamine - un groupe d'homme-chèvres qui étaient occupés à manger des cannettes vides. « C'est eux, là-bas. Ils s'occupent de veiller sur les demi-dieux - toi, t'as de la chance, c'est ta mère qui t'a emmené ici. Mais y a des gens qui arrivent tout fatigués et blessés, poursuivis par des monstres! Et c'est tout le temps les satyres qui leur sauvent la vie, ils sont trop cools! » Noah hocha doucement de la tête, sans rien dire. Il n'avait jamais été vraiment bavard - Sylvia et Niahm pouvaient être les plus sympathiques du monde, ça ne changerait rien à son caractère discret et réservé. Il était ainsi. Sylvia s'effaça un instant pour aller discuter avec une autre jeune femme. Cette dernière semblait être toute mouillée - elle n'avait pas froid? A en juger par l'aisance avec laquelle elle bougeait et parlait, non. « Sinon, tu sais qui c'est ton parent divin? Qu'on sache dans quel bungalow tu dois aller. Je vais t'accompagner. » Niahm le sortit de ses pensées. Elle semblait terriblement agitée - il ne savait pas si c'était une bonne, ou une mauvaise chose. « Oh.. je suis déjà installé.. » souffla-t-il, un peu honteux. Il avait peur de ce que l'on pouvait penser de lui à cause de son père - il l'avait déjà vu à l'oeuvre quelques minutes après son arrivée. « C'est vrai?! T'es où? Peut-être qu'on est à côté! » Niahm le harcelait de question et il se surprit à espérer qu'ils ne soient pas dans la même cabine. « Cabine 12, Dio- » « Ah bah ça alors! T'es mon frère! » lança-t-elle. Elle lui avait coupé là parole sans même lui laisser le temps de finir sa phrase - épuisante. « Quoi toi aussi..? » commença-t-il, sans parvenir à trouver les mots. Il avait une petite soeur? « Ouais! On va dormir dans la même cabine, c'est pas cool ça?! » Étonnamment, il sourit.
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Elle était partie. Melina s'était éteinte il y avait de cela une semaine. Emportée par une maladie auto immune - ça avait été rapide, fulgurant. Les médecins n'avaient rien pu faire. Aussi vite qu'elle était partie, Noah s'était retrouvé seul - pas de famille, ses grand-parents étant morts peu de temps après sa naissance, emportés par la vieillesse. Il ne lui restait qu'une option: la colonie. Un satyre était venu le chercher, l'arrachant au cruel système social des mortels. Il avait eu le temps d'emporter une valise avec quelques affaires - photos, vêtements, peluche, le tee-shirt de sa mère avec lequel il dormait depuis qu'il était enfant. D'habitude, quand il venait à la colonie, il était tout excité - aujourd'hui, il avait le coeur lourd. Voir des silhouettes familières lui remonta un peu le moral, cependant. Quand Sylvia vint le rejoindre, prévenue de son arrivée, il se sentit un peu plus tranquille - elle avait toujours joué le rôle d'une seconde figure maternelle, pour Niahm et lui. Quand il était à la colonie, elle s'occupait le plus souvent de lui - elle lui avait fait voir plein de coins cools. « Allez, viens. Ton lit est déjà prêt. » Elle sourit, lui tend la main avec cette douceur qui lui est si propre. Il ne réagit pas, sa gorge se serre - son sac à dos suspendu dans une main, et un sac de sport dans l'autre. Elle s'éloigne deux secondes et va à la rencontre d'un autre demi-dieu. Noah ne réagit pas, regarde dans le vide - ses yeux piquent, mais il ravale fièrement ses larmes. Pas un mot. Sinon il va fondre en larmes.
Sylvia finit par revenir, accompagnée du demi-dieu. Il doit avoir quinze ou seize ans - il l'observe, gêné, avant de simplement prendre ses affaires. Noah le laisse faire - l'autre file en direction de la cabine douze. Niahm doit sûrement y être. « Tu veux qu'on aille faire un tour? » La voix de Sylvia est si douce - elle dégage toujours cette odeur si fraîche qui lui manquait quand il quittait la colonie après les vacances. Sentir cette odeur lui donne presque envie de se jeter dans les bras de la nymphe, et de pleurer de tout son saoul. Mais il ne le fera pas. Comme toujours, il encaisse, garde tout pour lui - une vraie forteresse. Il se contente de hocher de la tête, et de lui emboîter le pas - tout en essayant d'ignorer le regard soucieux qu'elle pose sur lui. « Tu sais, nous, on sait ce qu'il y a après la mort. Et je peux t'assurer qu'il ne faut pas en avoir peur. » Au moins, elle ne lui sort pas le blabla habituel du "je suis désolée" "elle est dans un monde meilleur maintenant" et toutes ces politesses qui lui ont donné la nausée, quand sa mère est partie. Pour ça, il lui en est reconnaissant. « Tu crois? » qu'il finit par répondre, fixant le bout de ses baskets usées par le temps avec lesquelles il a participé à de nombreuses parties de capture-l'étendard. « J'en suis sûre. » Il ne sait pas trop pourquoi, mais cette réponse lui convient et il se détend.
Il a toujours envie de pleurer.
« Elle me manque. » sa voix tremble légèrement, mais il regarde résolument dans une autre direction que celle de Sylvia. Il peut presque deviner la façon dont elle lui sourit, même s'il ne la voit pas - il la connaît, à force. « Je sais. C'est normal. » Elle lui presse l'épaule - ce contact si bref et sincère l'ébranle un peu, les larmes sont sur le point de couler mais il les retient courageusement. « Viens, Niahm nous attend. Elle s'inquiète beaucoup, tu sais. » Son cœur bondit dans sa poitrine. Niahm. Sa soeur. Elle lui a tant manqué. Un peu tremblant, il hoche de la tête et fait demi-dieu jusqu'au bungalow des enfants de Dionysos. Ce-dernier n'est même pas venu le voir une fois - à croire que la mort de Melina ne lui a rien fait.
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Dire que c'était un massacre aurait été le plus pitoyable des euphémismes: c'était un véritable carnage. Le labyrinthe de Dédale vomissait un flot de monstres aussi hargneux les uns que les autres - les Arès avaient été balayés par deux géants, tandis que les Apollons mêlés aux Hermès tentaient de percer les mailles de leur armure. Les dryades et autres nymphes armées d'arc courraient avec les satyres dans les bois, brandissant leur gourdin et de leur flûte de pan. Noah ne savait pas où donner de la tête. Niahm était avec lui, il la protégeait - même si du haut de ses dix-sept ans elle savait se débrouiller. Mais la façon dont il venait de voir leur frère Castor se faire attaquer par un autre demi-dieu le poussait à la garder à l'oeil - le bronze céleste tintait de tous les côtés, c'était atroce. Sylvia était avec ses autres consoeurs - il y avait tant de visages qui se succédaient face à lui qu'il ne savait plus où donner de la tête. Les bras ballants, faisant de son mieux pour faire abstraction des cris autour de lui, Noah tenta de se concentrer. D'un geste, il fit pousser une nuée de lierres et de ronce qui allèrent s'enrouler autour d'une des draikanas qui venaient de se jeter sur eux - si fort que la créature explosa.
Et il recommença avec une autre. Encore et encore.
Il pouvait sentir ses forces partir en même temps que les lierres et vignes poussaient, il faisait de son mieux pour couvrir ses camarades. En même temps, il tenait la main de Niahm - fort, si fort qu'il manquait de lui broyer les doigts. Sur sa droite, les Arès étaient en train d'en découdre avec une dizaine de draikanas - sur sa gauche, les Apollons criblaient des chiens des Enfers de flèches. Les Aphrodite aussi s'étaient lancés tant bien que mal dans la bataille - tous étaient sur le champ de bataille. Même les Athéna avaient quitté la tente - le drapeau orné d'une chouette s'agitait désormais faiblement, et semblait tâché de sang. Il finit par lâcher Niahm quand cette dernière se lança dans une joute avec un demi-dieu ennemi - Noah, dos à elle, fut lui aussi contraint de se battre contre un de leurs anciens camarades.
C'était atroce. Il voyait ses camarades tomber autour de lui sans rien pouvoir faire, et ses forces le quittaient peu à peu. Emporté par l'ivresse de la bataille, il était moins attentif, faisait des erreurs. Il ne vit pas la lame de bronze céleste scintillante filer vers son ventre - mais il vit Niahm le pousser, se jeter devant lui. Et il vit la lame s'enfoncer dans son corps si frêle, si blanc, si fragile. Il hurla. Comme une bête blessée. Guidées par sa rage, les ronces déchiquetèrent l'assaillant - les cris du demi-dieu se mêlèrent aux pleurs de Noah, qui avait retenu Niahm dans sa chute. Les yeux de sa petite soeur brillaient - de larmes, ou de douleur, il ne savait pas trop. « Reste avec moi. » murmura-t-il en chassant une mèche de cheveux trempée de sueur du visage de la mourante. Cette dernière sourit, avant de se mettre à tousser - sa bouche était ensanglantée. Les mains de Noah s'agrippèrent aux siennes - il ne voulait pas la quitter. Le temps semblait s'être suspendu, il était comme paralysé. « Ne t'en fais pas. » murmura-t-elle à son tour, si bas qu'il eut du mal à l'entendre. Elle leva sa main tremblante et effleura le visage de son frère - les larmes de Noah allèrent se mêler à celles de Niahm. « Tout va bien. » souffla-t-elle une dernière fois, avant de lever ses yeux sans vie vers le ciel - ce ciel d'où les dieux devaient admirer la bataille. Il resta plusieurs minutes, au milieu de la bataille, à hurler et pleurer en serrant contre lui le corps sans vie de sa petite Niahm - jusqu'à ce qu'on le tire. Il aurait reconnu cette odeur entre mille. « Bats-toi. » lui ordonna Sylvia. Elle était méconnaissable - des estafilades parcouraient sa peau aux reflets verts, et il en coulait un sang semblable à de la sève. Elle était recouverte de poussière dorée, signe qu'elle avait tué beaucoup de monstres. Il n'avait jamais vu de nymphe si semblable à une guerrière - et pourtant, c'était bien de la colère qui animait ses yeux. « Pour Niahm. » dit-elle, en brandissant son arc - elle tira une flèche qui alla achever un chien des enfers prêt à se jeter sur eux. Noah hocha de la tête, fou de douleur - ensemble, ils se jetèrent dans la bataille, se battant côte à côte.
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Manhattan endormie. C'était un spectacle de plus perturbants. Avec les enfants de Déméter, Noah s'était vu attribuer la tâche d'assurer la défense du Brooklyn-Battery Tunnel. Katie Gardner, chef de l'équipe, donnait ses instructions - il buvait ses paroles, en serrant nerveusement le manche de son épée qu'il redoutait d'utiliser à nouveau. La bataille était proche, il pouvait le sentir - il s'était habituée à ce climat de peur constante. Depuis que Niahm était morte, il avait l'impression d'avoir perdu le contrôle sur sa vie - et si Sylvia avait fait de son mieux pour l'aider à se remettre, au fond, Noah savait qu'il lui faudrait du temps. Panser ses blessures prenait du temps - il le savait mieux que personne. Il tendit les bras, et se mit à utiliser son pouvoir comme Katie avait ordonné de le faire. Il mit toute sa rage dans la pousse de plantes grimpantes, vénéneuses pour certaines. Ronces, orties, vignes épaisses, tout était bon pour troubler la vision des ennemis une fois qu'ils passeraient le tunnel. Il avait une tâche à accomplir, et il comptait bien la faire correctement - il ne voulait pas encore perdre quelqu'un, même s'il savait au fond de lui que les pertes étaient inévitables.
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Ils avaient gagné. Le prix avait été lourd, beaucoup étaient tombés - Silena s'était avérée être l'espionne, ça avait été un choc pour tous. Clarisse avait la mine sombre - comme tout le monde. Michael Yew était porté disparu - ses frères et soeurs enfants d'Apollon cherchaient toujours sa dépouille sous les débris du pont qui avait été détruit par Percy Jackson. Beaucoup manquaient à l'appel - mais beaucoup était toujours debout, pour la plupart. Certains s'appuyaient sur les autres, d'autres étaient portés, ou transportés par des pégases jusqu'à la colonie. Le regard de Noah fut attiré par une petite silhouette. Minuscule parmi les autres - c'était un gosse, de douze ou treize ans. Il tenait, tremblant, un poignard entre ses mains - il regardait son reflet blême dans la lame. « Viens. On rentre. » lui lança Noah d'une voix qui se voulait douce, tentant de ne pas l'effrayer. L'enfant sursauta. C'était un des Hermès, Noah le reconnaissait. Par contre, son prénom, il ne s'en souvenait pas. Ils étaient si nombreux dans le bungalow d'Hermès.. « Comment tu t'appelles? » tenta-t-il, commençant par simple, tentant d'arracher quelques mots au petit. « Malcolm. » souffla-t-il, le regard méfiant - son visage était écorché de partout, et il était couvert de poussière, dorée comme sale. Et ce sang... était-ce le sien? « T'es blessé. Viens. Les Apollon vont s'occuper de toi. » Il lui attrapa la main, sans trop lui laisser le choix - le gosse était si perdu qu'il le suivit sans rien dire, en état de choc. Intérieurement, Noah hurlait. Ils avaient envoyé des gosses au combat, faute d'effectif - ces derniers étaient les cibles les plus faciles. Combien de gosses avaient péri, comme Niahm? Il ne voulait pas connaître la réponse.
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Jamais Noah n'avait vu la colonie aussi agitée. La nouvelle qui avait été annoncée quelques jours auparavant était suspendue aux lèvres de tous et de toutes. Noah lui-même était encore un peu abasourdi. Il avait du mal à se faire à l'idée que, de l'autre côté des Etats-Unis, se tenait un camp pour demi-dieux romains. C'était pourtant le cas. Jason Grace était un fils de Jupiter, et Héra avait joué des ficelles pour faire tomber Percy Jackson dans ce camp Jupiter. Toujours en train de fourrer son nez partout celle-la. Il ne la supportait pas. Sur la route de son bungalow, il croisa trois camarades installés sur le perron de la cabine des Hermès - étonnamment vide. Un simple coup d'oeil à la tête qu'ils faisaient permit au fils de Dionysos de deviner de quoi ils parlaient. « Pourquoi pas. » laissa tomber Emma, fille d'Aphrodite, en plantant ses grands yeux verts dans ceux de Lucas, fils d'Arès, qui semblait particulièrement agité. Installée à califourchon sur la balustrade se tenait Mary, la plus jeune des trois, fille de la déesse Iris. Elle balançait ses jambes dans le vide en suivant la conversation d'un air distrait, presque amusée par la tournure que prenaient les choses. Elle fut la seule à saluer Noah - ce dernier lui rendit son sourire. Emma et Lucas, eux, s'étaient lancés dans une véritable joute verbale. « Faut pas leur faire confiance. On doit leur montrer qui dirige! » Il y eut un court silence. « Euh Lucas... tu penses vraiment qu'on ferait le poids face à eux? Ils sont dix fois plus organisés que nous. » Elle n'avait pas tort. Sous ses airs aériens se cachait une adolescente extrêmement lucide - elle avait beau n'avoir que dix-sept ans, Mary était intelligente. « Mary a raison. Ce sont de vrais monstres de l'organisation! » reprit Emma, sautant sur l'occasion pour renverser un peu les rôles. Buté, Lucas croisa les bras et fronça les sourcils. Barraqué comme il était, c'était un adolescent très imposant, mais pas autant que Clarisse. « Et alors?! J'change pas d'avis, j'leur fait pas confiance! » Quel âne celui-là. Noah se racla la gorge - les deux semblèrent enfin remarquer sa présence, ce qui eut pour effet de faire pouffer de rire Mary. « Attendons déjà de voir quand les autres vont revenir de leur quête. » laissa-t-il tomber d'un ton tranquille pour apaiser l'atmosphère - Noah ne supportait pas les tensions.
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Tout le monde courrait partout. Même les enfants d'Aphrodite étaient armés, ce qui avait surpris Noah dans un premier temps. Il n'avait jamais vu les rejetons de la déesse ressembler autant à des combattants - il fallait croire que la menace romaine avait mis un coup dans le figure de tous les pensionnaires de la colonie. Nerveusement, Noah effleura son épée en qui pendait à sa taille - rien que son poids lui rappelait la dure réalité de leur vie. Voir l'éclat du bronze céleste lui donna la nausée - l'image de Niahm, mourant dans ses bras, lui serra la gorge. Non. Plus jamais. « Malcolm. » fit-t-il quand il croisa le fils d'Hermès qui courrait d'un pensionnaire à un autre, son plastron à moitié attaché - dans d'autres circonstances, ça aurait pu être comique. Malcolm s'approcha, et Noah s'accroupit face à lui. Il pressa son épaule si fort que le petit grimaça - il le relâcha alors. « Tu fais pas l'idiot, et tu tentes rien de stupide. Compris? » Noah était sérieux. Terriblement sérieux. La bataille du labyrinthe l'avait totalement traumatisé - sans parler de celle de Manhattan. « Promis. » répondit le petit après un court silence. Emma, qui passait par là, les rejoignit. Son poignard à la ceinture, elle avait noué ses longs cheveux en une tresse serrée - elle avait même enfilé des protections. Il ne l'avait jamais vue aussi déterminée. « Je le garderais à l'oeil, t'en fais pas. » lança-t-elle d'un ton qui se voulait rassurant. Noah se racla la gorge, puis hocha de la tête en se relevant. Malcolm fila pour finir de se préparer, et le fils de Dionysos le regarda partir en courant, la gorge serrée. « Plusieurs groupes sont partis espionner les troupes en face, et je te jure qu'ils sont bien préparés. » Emma le tira de ses pensées avec cette dure information. « Ils ont des centaures avec eux, t'y crois toi? » Noah tiqua un instant, mais il se força à rester impassible - ce n'était pas le moment de la contaminer avec son anxiété. « Tire pas cette tête, ça va aller. » Et, sur ces mots, il but une gorgée de vodka dans sa gourde - l'alcool l'aidait à garder les pieds sur terre, paradoxalement. Il n'était pas aussi sensible à ses effets que ses autres camarades - merci papa. L'air désapprobateur, Emma secoua la tête en le voyant faire - pour toute réponse, il lui tendit la gourde. La fille d'Aphrodite but une grande gorgée.
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Ils avaient tous plongé d'un coup. L'Athéna Parténos avait été remis à la colonie, sur le sommet de la colline, par Reyna - ça avait été comme un rappel à l'ordre pour tout le monde. La hache de guerre avait été enterrée pour de bon - mais pas du côté des monstres appelés par Octave. Ils s'étaient jetés sur les demi-dieux sans attendre, sous les commandements de Gaïa qui s'était réveillée - il pouvait presque l'entendre rire, sous ses pieds, chaque fois qu'un nouveau mort tombait. Honnêtement, Noah aurait été prêt à tout donner pour ne plus jamais avoir à vivre une bataille. Mais le Destin ne semblait pas de cet avis. Toujours là pour leur compliquer la vie, sans jamais leur accorder de répit. Souffle rêche, rythme court, il avait foncé aux côtés de Lucas et Mary, une fois que Percy et Annabeth aient lancés l'attaque.
Il ne savait pas trop ce qu'il faisait - tout ce qu'il savait, c'était que son corps semblait agir tout seul. Un geste de la main, et un centaure se retrouvait entouré de ronce - un autre, et il décapitait un telchine qui s'approchait un peu trop de leurs lignes à son goût. De loin, il vit un autre monstre qui arrivait, dans le dos de Mary. Il semblait prêt à faucher la fille d'Iris, qui était déjà en train de se défendre contre une manticore hargneuse. Et Noah était trop loin pour agir. « Lucas! » cria-t-il, pour attirer l'attention du fils d'Arès - ce dernier se débarrassa de son ennemi d'un coup de lance bien placé, puis tourna la tête en voyant la direction montrée par le fils de Dionysos. Dans un hurlement de rage, il lança sa lance d'un geste ample et vif - l'arme alla se planter entre les deux yeux de la créature, qui tomba en poussière dorée juste derrière Mary, en même temps que cette dernière parvenait à se débarrasser de la manticore qui n'arrêtait pas de lui grogner dessus. « J'l'ai eue la salope! » s'exclama Lucas en poussant un hurlement de joie, tout en rattrapant au vol sa lance quand Mary la lui renvoya.
Pas le temps de fêter cette minuscule victoire, il y avait encore une centaine de monstres à chasser de leurs terres - d'un geste agressif de la main, Noah fit pousser un important massif de ronce qui s'attaqua à un trio de chiens des Enfers, qui semblait prêt à se jeter sur un groupe de romain. L'un d'entre eux mit la main à la patte, et des lianes vénéneuses vinrent s'ajouter au massif - à eux deux, Noah et le romain parvinrent à éradiquer ce petit groupe de monstres infernaux.
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Désolation. Carnage. Silence. Perdu, tremblant, Noah lâcha son arme. C'était fini. Enfin. Il ne savait pas trop depuis combien de temps - dix minutes? Une heure? En tout cas, plus aucun ennemi ne se trouvait à l'horizon. Gaïa n'était plus. En voyant les nombreuses silhouettes au sol, romaine comme grecques, le fils de Dionysos sentit sa gorge se serrer. Pendant un instant, il confondit le corps d'une gamine avec celui de Niahm - il avait été prêt à courir dans la direction du corps, mais ses jambes n'avaient pas obéi. Un mouvement sur sa droite attira son attention. « Ça va? » demanda-t-il à Malcolm. Il avait reconnu sa démarche du coin de l'oeil. Le fils d'Hermès semblait aller bien - il avait quelques estafilades, des bleus, les cheveux en pétard et ses fringues étaient dans un sale état: hormis ça, il était toujours aussi dynamique. « Est-ce que ça va toi? Comment tu fais pour tenir debout? On dirait que tout un troupeau de centaures t'a pris pour paillasson. » La métaphore n'était pas totalement fausse, à vrai dire. Pour toute réponse, Noah eut un petit rire qui ressemblait plus à un grincement. « L'ambroisie fait des miracles. » marmonna-t-elle en grimaçant - chaque parole lui coûtait en énergie. Ses jambes tremblèrent un instant - c'est cet instant que choisit Emma pour apparaître, autoritaire. « Tu t'assois tout de suite. Pas un pas de plus. Tu ressembles à un mort, et t'as la mine affreuse - désolée de te dire ça comme ça. » Mais le ton de sa voix et l'air qu'elle avait montraient qu'elle ne regrettait absolument aucune de ses paroles. « Mâche pas tes mots. » fut la réponse de Dionysos, qui s'assit sur des décombres, avec l'aide du jeune Malcolm qui avait passé un bras sous ses épaules. Allez savoir où il puisait la force pour soutenir le poids de Noah - l'adrénaline, sans doute. « Tout le monde est en train de rentrer. » souffla le petit, en tournant la tête en direction de la colonie - des groupes s'y dirigeaient, clopin-clopan. Grecs et romans mélangés, se soutenant mutuellement. Certains sympathisaient déjà. « Tant mieux, je veux pas passer une minute de plus ici. » grogna Noah et se leva - un peu trop vite, car sa tête se mit à tourner violemment. Emma et Malcolm durent le soutenir tous les deux pour qu'il puisse marche correctement - il avait un peu trop poussé sur son pouvoir, en plus de son physique. Il avait l'air d'avoir prit dix ans d'un coup. « Les romains viennent aussi! J'crois qu'on va avoir le droit à une petite fête, et à un bon discours. » Noah ne dit rien, mais il hocha légèrement de la tête - pas trop fort, car il n'avait pas envie de vomir le peu qu'il avait dans son estomac.
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Le bungalow était silencieux, en cette soirée de septembre. Il pouvait entendre les respirations de ses frères et soeurs, endormis - au vu des sons qui poussaient chacun, il n'était pas le seul à avoir un sommeil agité. Caché sous ses couverture, fixant résolument le mur qu'il ne pouvait pas réellement voir à cause des ténèbres, Noah ne dormait pas. Il n'y arrivait pas. Sur sa table de nuit brillait son épée, la lumière de la lune se reflétait sur le bronze céleste - la vision de cette arme qui avait déjà fait couler tant de sang donna la nausée au fils de Dionysos. D'un bond, il se leva et attrapa l'arme avec dégoût - il ouvrit brutalement ses tiroirs et y cacha la lame, sous tous ses vêtements. Il fit tellement de bruit qu'une de ses soeurs l'insulta - mais il ne répondit pas. Frénétiquement, il essuya ses mains sur ses draps, comme si le contact avec l'épée avait sali ses mains. Il avait l'air fou, comme ça - mais son père n'était-il pas l'incarnation même de la folie après tout? Pas un son ne sortit de sa bouche. Maintenant que l'arme était hors de sa vue, il semblait un peu plus détendu - mais intérieurement, c'était toujours l'anarchie dans sa tête. Chaque fois qu'il fermait les yeux, il revoyait tout. Un coup c'était le corps de Niahm, le souvenir ayant été ravivé par la récente bataille - l'instant d'après, c'était la silhouette de Mary menacée par la créature prête à l'attaquer dans son dos. Heureusement que Lucas avait été rapide. C'était une tête de mule, mais un guerrier talentueux. Un guerrier talentueux. Noah s'enfouit à nouveau sous ses couvertures, enfonça sa tête dans son oreiller. Fort, si fort que l'oxygène lui manqua bientôt - la chaleur était insoutenable. Il restait comme ça. Dix secondes. Puis il décolla sa tête de l'oreiller et prit une grande inspiration. Et il recommença. Le manège dura pendant plusieurs minutes - pourquoi? Il ne savait pas trop. Sentir la mort si près aurait dû l'effrayer - mais ça n'était pas vraiment le cas. Essoufflé, hagard, il s'allongea sur le dos. Un long soupir s'échappa de ses lèvres - ça lui fit du pied, d'extérioriser un peu. Lui qui gardait tout pour lui. Lui qui passait son temps à aider les autres, sans jamais s'occuper de lui - c'était plus facile pour lui de prendre soin de ses camarades et de les conseiller plutôt que de prendre sa vie ne main. Donner des conseils était plus simple que de les appliquer.
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Fiches AW. Sam 6 Jan - 0:17
gleeson (coach) hedge
ft. orny adams
carte d'identité
nom : hedge. + prénom(s) : gleeson. + surnom(s) : coach, par à peu près toute la colonie et le camp jupiter. personne n'ose l'appeler autrement - à part quelques courageux. + âge : quarante ans - autant dire qu'il ne se fait plus très jeune, mais pour un satyre, c'est rien. + date et lieu de naissance : vingt-quatre février, probablement dans une forêt. + orientation sexuelle :melliesexuel. + statut civil : il est marié à la nymphe des vents mellie - ils ont même un fils, chuck, satyre comme son père. + occupation : protecteur de demi-dieu, pourfendeur de monstres. + groupe : we're legends, he's a fucking legend.
parent divin : mère nature, fils d'une nymphe et d'un satyre. + pouvoirs : magie sylvestre, guérison, langage animal et floral, rapidité sur-développée, sixième sens grâce à la nature. + arme de prédilection : une batte de baseball en bronze céleste - il l'a appelée McLie depuis quelques temps, en l'honneur des McLean. + particularité : détection de demi-dieux - en tant que protecteur et satyre, hedge a la capacité de sentir les demi-dieux et de reconnaître à l'odeur ceux qu'il a déjà rencontré. cette capacité l'a beaucoup aidé, lors de ses missions.
caractère
brutal + courageux + impulsif + dynamique + protecteur + motivé + pessimiste + agressif + tête de mule + méfiant + fier + intelligent + sensible sur tout ce qui touche à la nature + excentrique + adepte de la loi du plus fort dans la nature, il ne s'émeut pas de voir une gazelle se faire dévorer par un lion, c'est ainsi que vont les choses + amical un peu trop brutalement + c'est quelqu'un de confiance + malin + sait faire des sacrifices + plus lucide qu'il ne le montre + il a la phobie des dalmatiens - ne me demandez pas pourquoi, les 101 dalmatiens a encore plus aggravé cette phobie.
↘ As-tu pris part à la bataille de Manhattan? Et celle contre Gaïa ? Si oui, à quel camp as-tu choisi d'être loyal?
« Où j'étais? T'essayes de sous-entendre que je me la suis coulée douce, c'est ça?! J'te jure que si tu m'poses encore cette question mon coco j'te refais le portrait! J'étais au Canada à organiser la défense d'un parc de Toronto d'un monstre géant pendant que vous vous la couliez douce à Manhattan! Et vous savez c'qu'il s'est passé? Des pertes. beaucoup de pertes. J'ai failli à mon rôle - j'ai échoué à utiliser le pouvoir de Pan, et beaucoup de dryades sont mortes - tellement que j'ai pas pu toutes les compter. C'était atroce. Alors n'essaye même pas de sous-entendre que j'ai rien fichu, c'est clair? Sale gosse j'vous jureces demi-dieux.... » « La bataille contre Gaïa... Face de Terre comme l'appelait Valdez. Une vraie chieuse celle-la - mais j'me suis jamais autant éclaté! Vous savez combien de monstre j'ai explosé avec ma batte? Deux-cent quatre-vingt trois et demi! Et-demi, parce qu'il y en a un où on m'a filé un coup de pouce! Défendre l'Argo II, c'est tout un boulot vous savez. Et puis oh, c'est quand même grâce à moi si Reyna et Nico ont réussi à ramener l'Athéna Parténos hein!! Sans mes super talents en arts martiaux, ils seraient morts dévorés par des dalmatiens. Ces chiens sont de vrais monstres. »
Et maintenant, que deviens-tu ?
« Oh vous savez, même les stars ont besoin de se ressourcer! J'sais que mes talents manquent, mais j'ai besoin de m'occuper un peu de ma famille aussi! Chuck, mon p'tit gars, et ma femme Mellie - d'ailleurs, elle a posé un congé auprès de McLean le temps de se reposer un peu. La bataille, t'sais - mais le répète à personne sinon j'te casse le nez compris? - ça m'a fichu un sacré coup de vieux. Et puis, ça a été éprouvant pour Mellie et moi - tu t'rends compte que pendant que tout le monde se préparer à se taper dessus, elle était en train d'accoucher? C'est un signe, ça veut dire que Chuck sera un grand guerrier, comme Clarisse! Ah c'que j'l'aime cette gamine aussi - j'regrette pas une seconde d'avoir été son protecteur. Enfin, j'le suis toujours hein - mais elle a plus vraiment besoin d'moi. Du coup on va dire que j'prends un peu ma retraite - mais oh, j'suis toujours là pour protéger les demi-dieux! J'suis toujours le protecteur de Grace, McLean et Valdez - et je retrouverais ce fichu fils d'Héphaïstos et j'le tuerais pour nous avoir laissé comme ça! »
derrière l'écran
thestral | elif
âge : 17 ans yolo. + présence : tous les jours. :zad: + personnage inventé ou scénario/pv : personnage du livre! + un dernier mot ? crève.
histoire:
gotta kill 'em all
Si vous pensez que j'vais pleurer en vous racontant mon histoire, vous vous fourrez le sabot dans l'oeil bande de sales gosses! J'vais vous raconter mon histoire, celle du grand Coach Gleeson Hedge, qu'on racontera aux petits satyres dans quelques années tellement elle est géniale. Vous m'croyez pas? On verra ça dans quelques années, quand votre carcasse de demi-dieu se sera faite détruire par une manticore parce que vous aurez pas suivi mes conseils. C'est les demi-dieux, ça: vous faites les vantards, vous vous moquez de nous vos protecteurs, mais quand vous êtes morts vous commencez à râler parce que la circulation est bouchée aux Enfers! Fallait y réfléchir avant, bande de nazes. J'vais commencer par mes parents, parce que c'est comme ça que font tous les auteurs les plus géniaux - Chuck Norris reste le premier de ma liste. Bien sûr que Chuck Norris écrit des livres, bande d'ignares! Mes parents donc. Ma mère était une dryade, et mon père un satyre - le couple le plus banal qui soit. J'suis né dans la forêt de la colonie - je crois, j'ai pas vraiment de papiers qui puissent le prouver mais je suppose que c'est là que j'suis né. De toute façon, c'est pas vraiment important, pas vrai? Un vrai guerrier n'accorde pas d'importance à son lieu de naissance, il se forge sa propre valeur!
Mon père, je l'ai pas trop connu. Une histoire de sauvetage de demi-dieu qui s'est mal terminée. Et ma mère... disons que j'ai retenu tout ce qu'elle m'a appris - la loyauté à mon titre de protecteur. Et je l'ai faite passer avant elle. J'ai fait passer ma p'tite Clarisse avant elle. Je m'en veux pas - je sais que c'est ce qu'elle m'aurait dit de faire. Clarisse serait pas là si j'avais pas été la chercher à Phoenix, dans le trou du cul de l'Arizona - enfin, façon de parler. Et là j'vous voir venir. "Coach, t'as fait passer une inconnue avant ta propre mère?" Eh ouais, c'est comme ça que se font les choses chez nous. Protection des demi-dieux avant, peu importe ce que ça coûte - ma mère, pour le coup. J'étais pas si proche d'elle, de toute façon. Enfin, on avait pas une relation fusionnelle comme moi, Mellie et le p'tit Chuck - c'était ma mère, elle m'a élevé, m'a inculqué des valeurs comme la batte de baseball et le karaté, mais c'est tout. De toute façon, nous, les satyres, on a pas le même rapport à la famille que vous les mortels. C'est pas la même chose. Et je trouve que vous avez un peu trop déteint sur moi, rien qu'à voir comment j'me comporte avec Chuck - je vais le forger à la dure vous allez voir!
Vous savez, j'suis une célébrité maintenant! Allez au camp Jupiter ou à la colonie et prononcez mon nom - tout le monde saura qui je suis! Si si je vous jure! En même temps, eh, j'ai quand même aidé Reyna et Nico à ramener l'Athéna Parténos! Et puis, j'suis le protecteur de Grace, McLean et Valdez - sans parler de Levesque, Zhang, Jackson et Chase qui ont le don de m'oublier quand ils vont mettre le bordel quelque part! Vous vous rendez compte qu'ils m'oublient presque tout le temps quand il va y avoir de la castagne? Pourtant, envoyer un iris-mail, ça coûte rien! Pas vrai? Suffit de faire un arc-en-ciel c'est pas si compliqué crotte! D'ailleurs Valdez, parlons-en. Il est pas mort, j'en suis sûr. On l'a cherché, après la bataille et on l'a pas trouvé - mais mon flair est infaillible, et je suis sûr de l'avoir senti! Quand je vais retrouver ce maudit fils d'Héphaïstos il va goutter de ma batte celui-la! Il rend tout le monde malade d'inquiétude à la colonie, et il envoie même pas un message, rien! Lui qu'est débrouillard comme pas possible, vous allez me faire croire qu'il est pas foutu de bidouiller quelque chose pour nous donner de ses nouvelles? De siffler un pégase? Quel branleur! J'vais lui faire la peau! Qu'il crève! J'vais le crever vous allez voir!
Bon, j'exagère peut-être un peu, mais j'suis en colère. Piper et Jason se font vraiment du soucis pour lui - sans parler des autres, surtout Hazel, j'sais pas trop pourquoi j'crois que ça a quelque chose à voir avec sa vie d'avant. Mais ces histoires de mort me donnent des frissons, nous les satyres on est fait pour la vie alors me plombez le moral avec des histoires morbides non merci, j'voudrais pas que ça déteigne sur Chuck. No offense, but thanks comme disent ces coincés de british. J'sais pas comment ils font pour pas casser tous leurs services à thé - moi, j'les aurai déjà tous mangés. Le stress et la colère, ça me donne faim - et quand j'ai faim, bah, j'grignote. Comme tout le monde. Quoi, me r'gardez pas comme ça. Puis après toutes ces histoires de bataille (qui nous ont bien plombées, soit dit en passant), on prend tous un peu de temps pour nous. Surtout Mellie et moi. J'vous jure que gérer un mini satyre (mini moi, en plus de ça) c'est usant! Je pensais pas qu'il pouvait pleurer aussi fort! Clarisse m'a dit de lui faire boire du whisky, et ça marche bien mais j'crois qu'il commence à s'habituer à l'effet - va falloir passer à plus puissant. Mais faut pas que Mellie le sache! (En fait, j'crois qu'elle le sait déjà mais qu'elle est tellement à bout qu'elle fait comme si elle voyait rien, quelle femme!).
Tout ça pour vous dire que j'ai l'histoire la plus géniale de tous les temps, et j'pense qu'on devrait écrire un livre dessus. J'laisse ça aux intellectuels, moi j'suis plus un satyre d'action - écrire, tout ça, c'est pas vraiment fait pour moi. J'finirais par bouffer tout le bureau à force de m'énerver parce que j'manque d'imagination. J'préfère frapper des monstres avec ma batte que frapper le clavier, m'voyez. Oh elle était bien celle là! J'crois que ça sera la citation d'ouverture de ma biographie! "L'incroyable Histoire Du Très Grand Coach Hedge Qui Aida A Ramener L'Athéna Parténos A La Colonie Des Sang-Mêlés", vous en pensez quoi? Peut être un peu court, nan?
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Fiches AW. Sam 6 Jan - 0:18
oliver kadir özkan
ft. tate ellington
carte d'identité
nom :özkan qui peut se traduire littéralement par "sang pur". ouais, ses ancêtres avaient pas la grosse tête. ils se sont pas foulés quand atatürk s'est ramené et a imposé à toutes les familles de prendre un nom - c'est pour ça qu'aujourd'hui encore, beaucoup de noms de famille sont assez répandus en turquie (comme "öztürk" - pur turc -, yilmaz, etc.) vu que les familles ont dû choisir d'elles-même, elles ont pas fait compliqué. et c'est compréhensible. + prénom(s) :oliver, pour le côté américain et kadir pour le côté turc, qui signifie "fort". + surnom(s) : on le surnomme affectueusement ollie - maintenant, c'est juste oliver. + âge :trente ans pile, l'âge commence à pointer le bout de son nez. + nationalité et origines:américain d'origine turque de part son défunt père, mehmet . + date et lieu de naissance :dix-huit février, à la nouvelle rome. + orientation sexuelle :pansexuel. + statut civil : célibataire, solitaire. + occupation :réserviste dans sa cohorte, il est désormais éleveur d'aigles géants. + groupe :camp jupiter, réserviste de la cinquième cohorte.
parent divin : petit fils d'apollon et d'aquilon. + pouvoir(s) :aérokinésie,, manipulation des vents pour les soumettre à sa volonté, il peut s'en servir pour guider ses flèches, rendre l'avancée d'un ennemi aérien plus ardue. dans des cas extrêmes, il peut également s'en servir pour amortir des chutes aériennes - pas les stopper, mais rendre la collision beaucoup moins violente et sauver des vies (mais pas des os). il peut soulever des vents violent, ou au contraire calmer des tempêtes qui sont sur le point de se lever. vue surhumaine,, rien de plus qu'une vision parfaite, raison pour laquelle il doit porter des lunettes - sa vision est si performante qu'elle le fatigue beaucoup. il peut voir très loin, ou en mouvement - il a une sorte de fonction "zoom" sur ses yeux, et est très doué pour différencier toutes les nuances de couleur. c'est ce qui fait de lui un très bon dessinateur, et artiste - il a le sens du détail. + arme de prédilection : un arc et des flèches. + particularité :sang coloré - on peut dire qu'il a l'art dans le sang. son liquide vital n'est jamais simplement rouge - il peut être bleu, jaune, orange, de tout plein de couleurs qui peuvent rappeler celles des toiles des plus grandes artistes. parfois, il peut être un mélange de quelques couleurs. épais comme de la peinture. et sur les champs de bataille, ou quand il est blessé, ce n'est jamais une traînée rouge qu'il laisse derrière lui. une sorte d'oeuvre d'art morbide. au début, on trouve ça étrange - mais on finit par s'y faire.
caractère
introverti + timide + effacé + discret + prudent + courageux + artiste (merci papi apollon) + réservé + trop idéaliste + altruiste + très privé et difficile à connaître + a quelque chose de brisé - à cause de la perte de sa jumelle, sûrement + ouvert d'esprit + créatif + travailleur + passionné dans tout ce qu'il entreprend + investi + intuitif + protecteur + doux + bienveillant + pas mauvais pour un sous + a quelque chose de très pur + sage + réfléchi + très méfiant quant à sa confiance - il ne la donne qu'une fois, et à ceux qui la méritent à ses yeux, étant donné qu'il est assez secret + semble fragile, mais derrière ces lunettes rondes et ce sourire un peu tremblant se cache un vrai roc + sait mettre sa fierté de côté + assez lunatique (faute à papi aquilon) + il a sa bulle qu'il entretient méticuleusement, et c'est difficile d'y entrer pour autrui - mais quand il vous laisse y faire quelques pas, qu'il s'ouvre à vous, c'est pour toujours (mais c'est difficile) + pas vraiment sociable, mais pas vraiment asocial non plus + l'art, la peinture, c'est son moyen d'expression + très ouvert d'esprit.
il a ce sourire un peu tremblant, un peu hésitant, mais sincère - un peu comme de la neige qui fond + il n'est pas du genre à rechercher à tout prix la compagnie des autres, la solitude ne lui pèse pas ni ne l'accable - au contraire, il la trouve reposante + on a tendance à la considérer comme un vieux sage, on va le voir quand on a besoin de conseils parce qu'il a souvent de bons avis à donner.
Depuis combien de temps sais-tu que tu es un(e) sang-mêlé(e) ?
Disons que, contrairement aux demi-dieux, Ollie a toujours su ce qu'il était. Il a grandi à la Nouvelle Rome, parmi ses pairs, les faunes et les lares - un environnement parfaitement sain, en soit, si on prend en compte l'école de la Nouvelle Rome en soit. Celle-ci lui a enseigné tout ce qu'il avait à savoir sur le monde mythologie, en plus des matières principales comme les mathématiques, les sciences, la littérature (bien qu'il soit compliqué de faire étudier la littérature à une classe entière d'enfants dyslexiques et hyperactifs), l'histoire et tout ce qui va avec. Ses parents étaient donc deux demi-dieux - sa mère, Mathilda, était une fille d'Aquilon tandis que son père Mehmet était fils d'Apollon. Grandir à la Nouvelle Rome lui a permis de connaître ses deux parents et d'être élevés par eux - ce qui n'est pas courant chez les demi-dieux, certains quittant leur foyer très tôt après le passage de Lupa et sa meute. Car oui, en tant que leg, il n'a pas eu à effectuer ces épreuves - tant mieux d'ailleurs, car il n'y aurait sûrement pas survécu. C'est pour ça qu'il respecte beaucoup les demi-dieux : ils ont réussi là où il est sûr qu'il aurait échoué.
As-tu pris part à la bataille du mont Othrys ? Et celle contre Gaïa ? Si oui, à quel camp as-tu choisi d'être loyal ?
Il n'a pas eu le choix, à vrai dire. Lors de la bataille du mont Otrhys, il a été appelé par la Légion étant donné qu'il était réserviste - il a donc rejoint sa cohorte, la cinquième, le temps des combats. Un vrai carnage. Il avait perdu l'habitude, avec le temps - mais son arc s'est imposé à lui comme une seconde nature. Il n'est pas petit fils d'Apollon pour rien. Posé en ligne aérienne sur l'un de ses aigles, là où il couvrait les siens avec d'autres archers, il a eu une vision totale sur toutes les atrocités qu'ils ont eu à subir. Il a été complètement traumatisé par la vision des cadavres tombant un à un sous ses yeux auxquels rien n'échappe. Pour ce qui est de la bataille de Gaïa, encore une fois, il n'a pas eu d'autre choix. Gaïa voulait détruire les demi dieux et la race humaine, qu'était-il sensé faire d'autre? En premier lieu, il a été très réticent à obéir à Octave - d'ailleurs, il était de sa famille si on y réfléchit bien. Il ne voyait pas d'un bon oeil toutes les alliances que leur augure de l'époque avaient signées - et quand toutes les créatures se sont retournées sur eux, Ollie a paniqué. Il a failli mourir - un centaure l'a salement amoché, mais il s'en est sorti de justesse, sauvé par son aérokinésie. Comme d'habitude. Il a toujours survécu par chance.
Et maintenant, que deviens-tu ?
Si Oliver était autrefois un garçon assez timide, il n'est qu'encore plus introverti aujourd'hui. Stressé. Toujours sur ses gardes. Sursautant au moindre bruit, à la moindre brusquerie. Et il fait des cauchemars - beaucoup. La compagnie des autres qu'il évite, il la compense avec ses aigles qu'il élève avec affection. Ses oeuvres sont plus sombres, moins lumineuses - il lui arrive de peindre des tableaux macabres, mais il a tendance à les cacher aussitôt achevées. Il ne les montre à personne. Presque à personne.
derrière l'écran
thestral | elif
âge : dix-sept pige bientôt la majorité les mecs. + présence : everyday and everynight comme disait bob marley. rip mec. + personnage inventé ou scénario/pv : tout droit sorti de ma caboche. + un dernier mot ? claude monet jtm.
histoire:
make art, not sex
Aussi loin qu'il se souvienne, il a toujours été un artiste. Il a commencé à dessiner avant même de savoir marcher, ou parler - c'est devenu son premier moyen de communication. Ça a commencé par des traces de feutres sur les mur à en rendre fous ses parents. Puis ça a continué sur des feuilles, avec des stylos, des crayons, des feutres, et enfin de la peinture. Ses parents, ils ont toujours été présents. Un des bons côtes d'être né à la Nouvelle Rome. Mehmet et Laurel ont vu leur fils grandir - leur seul fils. Oliver, de son deuxième prénom Kadir, a toujours été leur plus grande fierté - si bien qu'ils ont eu tendance à le mettre trop tôt en valeur. Surtout Mehmet, qui de part son père Apollon avait tendance à être un peu trop exubérant - Laurel, elle, a toujours été plus calme. Plus discrète. Mais pas froide pour autant - elle aimait son fils sincèrement.
Mehmet et Laurel étaient comme le jour et la nuit. Le froid et le chaud. Rien qu'à voir leur parenté divine - l'un fils d'Apollon, l'une fille d'Aquilon. Tout semblait les séparer, et pourtant. Ils étaient faits l'un pour l'autre. Cela se voyait à la façon dont elle levait les yeux au ciel quand il tâchait le sol de la maison de peinture. Cela se voyait dans la façon dont il effleurait du regard ses traits pour les garder dans sa mémoire, le soir, quand elle pensait qu'il dormait. On pourra dire ce que l'on veut sur les Özan. Qu'ils sont étranges. Maladroits. Bancals. Mais il y a une chose que l'on ne pourra jamais remettre en cause - leur unité. Quand Oliver est né et a rejoint le foyer familial, ça a été comme une évidence - tout a repris son rythme normal, comme s'il avait été là depuis toujours. Mehmet s'est remis à peindre, tout en s'occupant de leur fils tandis que Laurel s'occupait de travailler - elle gérait une petite boutique dans la ville.
C'est de son père qu'Oliver tient son amour de la peinture, aucun doute sur ça. Son père avait tendance à le laisser dans un coin de la pièce sans surveillance alors qu'il s'attelait à ses toiles. Mais il a très vite arrêter de laisser son fils, en se rendant compte que ce dernier s'amusait à tenter de peindre sur les murs avec ses doigts. Ou de boire dans la tasse de peinture, par curiosité. Le pire, ça a été la période où l'aérokinésie de l'enfant s'est révélée - quand une énième grosse bourrasque a manqué de faire chuter sa dernière oeuvre, Mehmet a craqué et a commencé à s'occuper de son fils avec plus d'attention. Ce n'était pas que Mehmet négligeait Ollie. Absolument pas. Mais il était très rapidement embarqué par ses idées. Artiste en herbe, peintre aux mains d'or, il perdait facilement la notion de réalité et était très souvent ramené à l'ordre par Laurel, ou son fils.
C'est à ses quatorze ans qu'Ollie a effectué sa période de probatio dans la légion. Il voulait rendre ses parents fiers, alors il s'y est mis le plus tôt possible - il a été déçu d'apprendre qu'il rejoindrait la cinquième cohorte, mais ses parents lui ont très vite fait comprendre que ce n'est pas la cohorte qui fait la valeur du légionnaire, mais son courage. Il y a passé cinq ans, pour s'endurcir, parce qu'on avait tendance à se moquer de lui. Trop chétif. Trop faible. Mais il n'était pas fait pour le combat à l'épée - son truc, c'était le tir à l'arc. Pas très bien vu quand on est entourés de soldats avec de grosses épées, mais il a très vite appris à se détacher de l'avis des autres. Il s'est adapté.
Très tôt, on a compris qu'il ne serait pas du type à se mettre en avant comme certains descendants d'Apollon. S'il a hérité des passions de Mehmet, c'est de Laurel qu'il tient son caractère introverti. Très timide, renfermé et discret, on avait tendance à l'oublier - et c'était tout ce qu'il demandait. Être sous la lumière des projecteurs équivalait à un malaise étrange pour lui - rien que la cérémonie durant laquelle on l'a officiellement assigné à la cinquième cohorte a été difficile pour lui. Il a failli tourner de l'oeil face à tous ces regards.
Puis un jour, les parents sont plus là. C'est Laurel qui est partie la première. Une rupture d'anévrisme, fugace. On a tendance à penser que les demi-dieux meurent de la main des monstres - mais ils ne sont pas immunisés aux maladies. Mehmet s'est éteint quelques années plus tard, emporté par le chagrin sans doute. Il a essayé de tenir pour son fils, mais son corps n'a pas tenu le coup. « C'est pas grave papa, qu'il lui a dit sur son lit d'hôpital, tu peux partir je t'en voudrais pas. Va rejoindre maman. » Il ne voulait pas que son père se force à vivre pour lui. Il préférait le savoir avec sa mère. Vingt-trois ans, vous pensez que c'est jeune pour être orphelin? Sûrement. Mais quand on sait ce qu'il y a après la mort, on ne la craint plus tant que ça. On regrette ceux qui sont passés dans le Royaume d'Hadès, mais on sait qu'à un moment ou à un autre on les retrouvera. Et ça vous aide à tenir le coup. Même si vous êtes détruits, ou en sale état.
C'est à dix-neuf ans qu'il a quitté la Légion. Fatigué, agacé, et surtout par ras-le-bol. Elle ne lui permettait pas d'exploiter sa soif de peindre. On le méprisait parce qu'il n'avait rien du parfait romain. On toisait ses toiles. Il avait vu les grimaces de ses camarades de Légion dans son dos, quand il frottait ses mains couvertes de peinture séchée. Mais à force, il les a oubliés. Il a commencé par s'adonner complètement à la peinture, pendant un an. Puis avec la mort de Laurel, à ses vingt ans, il a essayé de se trouver une autre occupation. C'est là qu'il a découvert sa passion pour les aigles géants - de braves bêtes affectueuses pleines de potentiel. Il est tombé amoureux d'elles, puis a commencé à en élever et à les dresser pour la Légion. Ils ont été son soutien moral quand il s'est retrouvé seul - bien plus présents que ses congénères humains.
***
La guerre, il en a pas voulu. Elle s'est imposée à lui. Sanglante, violente, fugace. Le mont Othrys a été un vrai massacre. Il a tout vu. Juché sur un de ses aigles, arc en main, flèche encochée - son cerveau était en feu, ses lunettes fissurées. L'utilisation intempestive de sa vue surhumaine lui donnait l'impression d'avoir un groupe de faunes ivres qui dansaient et donnaient des coups dans les parois de son crâne. Ajoutez à ça les cris et bruits extérieurs: un vrai bordel. De là où l était, il pouvait voir les cadavres. Dieux merci, il ne sentait pas l'odeur du sang - mais il le voyait. De son épaule coulant un liquide tantôt jaune, tantôt rouge, tantôt bleu. Son sang. Épais, comme de la peinture, coulant sur ses vêtements, le plumage de sa monture ailée. Un carnage. Face à ce tableau macabre qui se tenait face à lui, il se sentit défaillir. Comme si un millier d'âmes damnées appuyaient sur son torse et l'oppressaient. La mort était omniprésente.
Et il pensait en avoir fini avec la guerre. Cette guerre qui l'avait traumatisé (traumatisme qui, au passage, l'empêche d'utiliser son aérokinésie depuis). Les morts, le sang. Mais quand il a fallu reprendre les armes pour affronter Gaïa, il n'a pas vraiment eu le choix - de toute façon, il ne serait pas resté sans rien faire. Il a dépoussiéré son arc qui ne lui avait pas servi depuis des mois, avait harnaché un de ses aigles et était reparti combattre. Il a fait en sorte de tenir, mais vous savez, la guerre, c'est pas possible de s'en tenir éloigner. Elle vous rattrape. Comme un chien galeux, elle s'accroche à votre mollet de le ronge jusqu'à l'os. Puis elle s'attaque à la moelle. Jusqu'à ne plus rien laisser d'autre qu'une âme perdue.
C'est ce qu'il est maintenant. Une âme perdue.
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Fiches AW. Sam 6 Jan - 0:19
june lisa-marie summers
ft. ivana baquero
carte d'identité
nom :summers, ironique quand on sait qu'elle est une fille de la déesse de la neige. + prénom(s) :june, lisa-marie, elle préfère qu'on l'appelle june. + surnom(s) : une fois quelqu'un a essayé de la surnommer elsa, pour rigoler - elle lui a collé son poing dans la figure, et depuis plus personne ne a cherche. + âge :dix-neuf ans, pourtant elle fait beaucoup plus la mioche - la guerre l'a vieillie, le deuil aussi. + nationalité et origines:américaine de pure souche. + date et lieu de naissance :treize janvier, en virginie. + orientation sexuelle : hétérosexuelle. + statut civil :célibâtarde l'amour c'est pas son truc, elle se contente de faire ses affaires pour se changer les idées et c'est tout. + occupation :protection du camp veilleuse, elle fait des tours de garde la nuit et s'occupe de déchiqueter tous les monstres qui menacent le camp et ses pensionnaires. + groupe : troisième camp (deuxième maison).
parent divin : chioné + pouvoir(s) :cryogénésie, elle peut créer et contrôler la glace, ce qui lui a valu son fameux surnom "elsa" (seulement utilisé par les plus courageux, ou les plus suicidaires). elle peut donc faire apparaître de la glace et la modeler dans diverses formes ce qui peut être à la fois offensif comme défensif. mimétisme blizzard, ou le pouvoir qui lui permet de se faire la malle très rapidement. elle peut se transformer en bourrasque de blizzard, ce qui la rend très difficile à attraper - elle s'en sert pour fuir, éviter un coup, ou simplement se casser quand quelqu'un l'emmerde. grâce à ce pouvoir, le froid ne lui fait pas grand-chose. + arme de prédilection : un stylet en bronze céleste - arme à la lame fine, parfaite pour se frayer un passage parmi les mailles des armures. l'arme de l'assassin. + particularité :cracher quelques flocons de neige - quand elle éternue, baille ou tousse quelques flocons de neige s'échappent de sa bouche: autant dire que pour la crédibilité, ça lui fout un sacré coup. c'est pour ça qu'elle déteste cette particularité - elle qui est toujours froide, agressive et mauvaise perd un sacré niveau d'intimidation quand elle se prend pour elsa.
caractère
élégante + rationnelle + téméraire + audacieuse + intelligente + courageuse + directe + rusée + loyale + protectrice + ordonnée + pugnace + a un bon fond malgré son sale caractère (mais faut bien creuser) + autoritaire + franche et directe + a les pieds sur terre.
impassible + froide + fière + violente + orgueilleuse + méfiante + bagarreuse + colérique + facilement irritable + butée + manipulatrice + intransigeante + insoumise + rebelle + moqueuse + agressive + mauvaise + égoïste aux premiers abords + sombre + n'a aucun tact + explosive + cruelle + sans pitié + imposante + écrasante + a cette manie de ne jamais vouloir faire des décisions avec son cœur, mais seulement avec sa tête.
ne se soucie pas de ce que les autres peuvent penser d'elle : elle dit ce qu'elle pense, à qui elle veut, quand elle le veut, de la manière qu'elle veut + les petits nouveaux avaient souvent peur d'elle + elle ne parle pas tant que ça - mais quand elle s'énerve, elle a l'insulte comme le poing très faciles + croyez moi, il vaut mieux ne pas faire le malin avec elle parce qu'elle se fiche de cogner ses alliés et camarades de camp + ne sourit que très rarement - si un jour vous la voyez le faire, ne lui faites surtout pas de remarque ou elle risque de devenir une vraie tombe + ne s'attache pas, ne s'attache plus - nuisible et toxique pour les autres, elle se contente de ses quelques proches + elle défend les siens avec la haine de mille lionnes déchaînées - ce qui est très paradoxal quand on voit comment elle se comporte avec ses camarades, mais que voulez-vous.
Depuis combien de temps sais-tu que tu es une sang-mêlée?
Depuis ses cinq ans. A vrai dire, elle n'a pas vraiment eu le temps de se poser trop de question - Zachary et elle ont juste compris qu'ils n'étaient pas comme les autres le jours où la directrice de l'orphelinat, qui était une harpie, s'est jeté sur eux pour tenter d'en faire son repas. Leur nature s'est imposée à eux en même temps que leurs pouvoirs se sont manifestés, débloqués par l'instinct de survie - cinq ans, c'est jeune pour finir à la rue à fuir des monstres alors que vous savez à peine lire et parler? Sûrement. Mais un satyre se faisait passer pour un orphelin à la colonie, il les a sauvés et les a emmenés avec lui. Il leur a sauvé la vie.
La colonie a été un nouveau monde pour elle. Elle s'y est intégrée de son mieux, mais le fait que sa mère se retourne contre les dieux n'a pas joué en sa faveur, tout comme son comportement qui faisait qu'elle n'était pas faite pour cet endroit. Mais elle y est restée. Pour Zachary, parce qu'il se plaisait tant là-bas : et puis, ils y étaient en sécurité. Elle n'avait nulle par où aller, à part ici. Ici, où sa dyslexie et son hyperactivité sont communs à tous. June n'a jamais été proche de sa mère, et ne le sera sûrement jamais - elle lui en veut car à cause d'elle, on l'a étiquetée avant qu'elle ne puisse faire preuve de sa loyauté.
As-tu pris part à la bataille de Manhattan? Et celle contre Gaïa? Si oui, à quel camp as-tu choisi d'être loyale?
June a toujours été une battante. Elle a pris part à tous les combats, pour prouver sa loyauté, pour protéger Zachary. Mais il est mort. Sous ses yeux. Emporté dans la bataille de Manhattan, dévoré par un chien des Enfers - elle n'a rien pu faire pour se sauver, et la perte de son meilleur ami la ronge encore aujourd'hui. Elle est encore en plein d'oeil, et parler de lui, se souvenir de lui lui fait l'effet d'une lame empoisonnée plantée en plein cœur. Alors elle s'enveloppe de froideur, de neutralité - elle ne s'attache plus, pour ne pas souffrir. Elle repousse tout le monde. Elle s'est battue, toujours du côté de la colonie - mais quand elle a compris qu'elle ne serait jamais la bienvenue, elle a fait ses bagages et est partie.
Et maintenant, que deviens-tu ?
Elle survit, comme toujours. Elle s'enfonce dans les ténèbres. Boule de colère, boule de haine. Elle s'enferme dans sa solitude, dans son mépris des autres - elle ne vit que pour la protection du camp, ne s'adonne pas à beaucoup d'activité. A quoi bon? Elle a oublié comment vivre, car elle n'a jamais vécu sans Zachary - ça fait deux ans qu'elle a oublié comment vivre. Ses nuits sont courtes. Elle se sur-entraîne, car elle n'est bonne qu'à se battre - elle n'est bonne qu'à tuer. Là où certains ne peuvent plus supporter le bruit du fer s'entrechoquant dans leur traumatisme, elle, c'est tout ce qui la garde en vie. La violence, c'est son quotidien. C'est tout ce qu'elle a. Sans ça, elle est quoi?
derrière l'écran
thestral | elise
âge : 17, bientôt la majorité les mecs. + présence : tous les jours les gars, j'suis obligée. + personnage inventé ou scénario/pv : inventée depuis un bail! + un dernier mot ? benoît hamon 2022.
histoire:
isn't it scary to be ready to die at such a young age?
Les souvenirs de sa vie avant la colonie, avant l'orphelinat, ils sont flous. Elle se souvient que d'un vague visage, rendu net grâce à la photo qu'elle a gardé - mais la voix, elle est lointaine. Presque éteinte, bloquée par sa mémoire trop peu fidèle. Arthur Summers est mort jeune, la trentaine - policier touché par une balle perdue alors qu'il intervenait dans un simple braquage de super marché. On est venu la chercher, petite gamine de quatre ans - on lui a dit que papa était parti, qu'on allait s'occuper d'elle maintenant. Et elle a pleuré. Elle a hurlé qu'elle voulait son papa, qu'elle voulait qu'il revienne parce qu'elle était toute seule, parce que maman aussi était partie. Elle s'est sentie abandonnée, et aujourd'hui encore c'est ce qu'elle ressent - la sensation d'être une gamine dont personne n'a voulu, qui a dû s'élever seule et s'éduquer elle-même.
Qui dit mort du père dit orphelinat. La pire année de sa vie. Jetée au milieu d'enfants oubliés, comme elle - elle se serait sûrement oubliée elle-même si elle ne l'avait pas rencontré. Zachary. Gamin aux tâches de rousseurs nombreuses, au rire tonitruant et au caractère farceur - si différent d'elle, et pourtant, il est vite devenu une extension d'elle-même. Tout les séparait. Leur vécu, leur caractère, leur physique - qui aurait pu penser qu'ils deviendraient aussi proche? Il est devenu son frère. Sa seule famille. Sa raison de vivre. Ils faisaient tout ensemble - manger, jouer, se raconter leurs journées. Ils s'éloignaient du quotidien triste de l'orphelinat, quand l'un était puni l'autre faisait une bêtise pour le rejoindre. Ils ne voulaient pas être adoptés pour rester ensemble - ils se firent rapidement connaître pour être le duo à ne pas séparer, sous peine de représailles.
Un an et deux mois plus tard, en septembre deux-mille trois, c'est l'anarchie. La découverte de ce qu'ils sont. La directrice perd le contrôle, laisse libre court à sa véritable nature - une harpie, qui les avait à l'oeil depuis leur arrivée. Elle se jette sur eux, mais les pouvoirs de June se réveillent - un mur de glace naît, alors qu'elle attrape la main de Zachary et la serre fort dans la sienne, si fort que ses phalanges blanchissent. Elle a peur. Lui aussi. C'est là que Peter entre en scène - un adolescent orphelin, arrivé peu de temps après eux. Il se jette sur la directrice, l'assomme avec ses béquilles - Zachary pousse un cri de surprise quand il le voit marcher sans boiter. Avec des jambes de chèvres. Le reste se passe vite. Peter leur dit de le suivre, ils ont confiance en lui, ils sont jeunes - alors ils lui prennent la main, et font tout ce qu'il dit. Ils marchent pendant longtemps, jusqu'à arriver dans une rue - et là, y a des chevaux qui les attendent. Des chevaux avec des ailes. Zachary est le premier à se jeter dans leurs jambes - June est plus réservée. Elle est méfiante. Qu'est-ce que ça veut dire tout ça? Peter leur a parlé d'une colonie de vacances, est-ce qu'ils vont rester là-bas pour toujours? Tout sera mieux que l'orphelinat, de toute façon.
Zachary est le premier à être revendiqué à leur arrivée. Fils d'Hermès. Elle finit dans le même bungalow que lui, vu qu'on ne sait pas qui est son parent divin - on fait des paris sur sa nature, on les regarde comme des petits chiots égarés. Elle a envie de leur renvoyer leur pitié à la figure. Zachary et elle n'ont besoin de personne - ils se suffisent mutuellement. Elle veut partir. Mais il est si heureux ici .. alors elle reste tant qu'il reste. Comme toujours, elle le suit, telle son ombre. Que sera-t-elle sans lui après tout? Les années passent, repassent, se ressemblent. Ils grandissent. C'est onze ans que les choses prennent une tournure différente pour elle - nuage de neige qui apparaît au-dessus de sa tête, qui la suit pendant toute la journée. Elle n'arrive pas à s'en débarrasser - c'est Chiron qui lui dit que sa mère vient de la revendiquer. Chioné. Déesse de la neige. Elle est pas déçue - mais elle est pas contente non plus. C'est juste de l'indifférence qui perce dans son coeur - elle n'a jamais eu de mère, et c'est pas parce qu'elle arrive à mettre un nom sur cette dernière qu'elle la considérerait comme telle. Elle est seulement sa génitrice. Elle est sa propre mère, elle n'a besoin de personne - que de Zachary.
Y a eu Oswin aussi. Aphrodite. Rouquine au caractère bien trempé - ça a pas forcément bien commencé, mais elles sont devenues amies. Puis meilleures amies. Elles ont fait leurs premières conneries ensembles, se sont bourrées la gueule sur la plage de la colonie sous l'oeil offensé des naïades qui les menaçaient de tout rapporter à Chiron mais qui ne l'ont pas fait sous les menaces des demi-déesses. Elles ont fait des paris stupides, et défis stupides - elles ont même essayé de s'embrasser une fois, avant d'exploser de rire parce que, décidément, elles n'étaient pas faites pour les filles.
Puis la tâche noire se ramène sur le tableau. Cronos. La guerre. On la soupçonne d'être l'espionne à cause de sa mère, mais Zachary la défend, comme toujours. Cette accusation la fait se sentir encore plus à l'écart moins acceptée - mais elle reste pour Zachary, encore et toujours. Il est son âme soeur, et sans lui, elle sait pas ce qu'elle ferait. C'est pour lui qu'elle se bat - c'est avec lui qu'elle se bat, au labyrinthe, en juin deux-mille douze, alors qu'ils ont que quatorze ans. Et c'est au tour de la bataille de Manhattan. Le cauchemar. La mort partout. Pire qu'au labyrinthe. Et ça crie, et ça hurle - y a du sang qui gicle, des épées qui se brisent, des hurlements qui se perdent dans la foule. Et elle le voit. Zachary. Agonisant sous les morsures d'un chien des Enfers - ses hurlements se mêlent à la foule, elle se lance sur la bête, l'égorge, l'emprisonne dans un mur de glace. Puis elle se jette sur Zachary. Pleure. Ses larmes se mêlent au sang qui macule son visage - pas le sien, mais celui de Zachary. « J'aurai pu faire mieux, qu'il lui lance avec un sourire, Mais t'as toujours été la meilleure. » Il pose une main sur sa joue, elle s'accroche à son épaule. Et il pousse son dernier soupir. Il la laisse sur le champ de bataille, seule, perdue, en larmes - dix-sept ans seulement et déjà mort au combat.
Après cet événement, elle n'est plus la même. Elle ne parle plus. Ou juste à Oswin. Elle explose contre tout le monde, ne fait que s'entraîner - va défier les Arès les plus forts, ceux qui font le double de sa taille, elle les met en pièce. Elle va jusqu'à défier Clarisse, la provoquer, tout faire pour qu'on s'en prenne à elle - elle a besoin de se défouler, de laisser libre court à toute la haine qui brûle en elle. La haine de la guerre, qui lui a arrachée son meilleur ami. La haine des dieux qui les mêlent à leurs différents. Y a tout un tas de nouvelles qui arrivent après. La disparition de Jackson, l'arrivée du trio Valdez, McLean et Grace - les romains et leur foutue légion, Gaïa, les trentaines de problèmes qui ont suivi tout ça, toujours causés par les dieux. Elle aurait voulu se barrer, mais elle est restée, pour eux. Elle s'était promis de ne plus participer à la vie du camp, à la guerre - mais pour Zachary, elle est restée. Pour Oswin. Pour eux, elle s'est battue contre Gaïa malgré tout, et quand tout s'est terminé, Oswin est partie avec Ilan, son fils, lui promettant de lui envoyer des cartes et des iris mail. Ilan, son filleul, qu'elle ne verra pas grandir car la guerre a poussé sa mère à s'éloigner de tout ça.
June est partie quelques jours plus tard après la bataille contre Gaïa. Plus rien ne la rattachait à la colonie, à part de vieux souvenirs douloureux. Oubliés les romains et leur superbe ville, oubliée la colonie et son super paysage - elle a fait ses clics et ses clacs, et elle a rejoint le troisième cap de Sanford. Le seul endroit qui lui ressemble - pas d'attaches, rien. Juste la survie, le désir de s'éloigner de tout - et ça lui convient.
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Fiches AW. Sam 6 Jan - 0:20
kim despre
ft. ella weisskamp
carte d'identité
nom :despre, non, pas comme la bière. + prénom(s) :kim, emma. rien de trop compliqué ou original - ça lui convient bien. + surnom(s) : ça dépend, elle en a plein - certains l'appellent la flèche. + âge :vingt ans, même si elle en fait plus. + nationalité et origines: américaine, elle a peut-être des origines allemandes un peu plus loin dans son arbre généalogique mais bon, c'est pas important. + date et lieu de naissance : quinze janvier, à la nouvelle rome. + orientation sexuelle : bisexuelle, amoureuse des corps, ne s'attache pas. + statut civil : célibataire assumée, et elle est bien comme ça. + occupation : légionnaire, elle sait pas trop encore pourquoi elle a décidé de retourner dans la Légion. une envie de se forger une nouvelle identité, sûrement. + groupe : camp jupiter, deuxième cohorte.
parent divin : petite fille d'iris et de vénus. + pouvoir(s) :projection d'épines, quand elle le souhaite des épines de roses, mais en plus pointu et gros, apparaîssent sur son corps (avant-bras, nuque). de ce fait, elle eut également les projeter sur ses ennemis, elle repousseront aussitôt si elle le souhaite - cela lui permet d'assurer ses arrières. elle ressemble un peu à un porc-épic végétal. super vitesse, et elle laisse une traînée arc-en-ciel derrière elle. autant pour la discrétion. ce pouvoir a un grand impact sur son comportement - c'est pour ça qu'elle a souvent l'air sur les nerfs, surexcitée. grâce à lui, elle peut aller très vite, aussi rapide que le vent - ça fait d'elle une bonne messagère sur le front. + arme de prédilection : un poignard en or impérial, décoré d'un ruban rose pastel pour la classe. elle est un peu rouillée, mais elle s'y remet. c'est pas aussi imposant que les glaives de ses camarades, mais elle fait avec ce qui lui correspond le mieux. + particularité :regard irisé - au soleil, ou sous le coup d'émotions fortes, ses yeux changent de couleur, à la façon d'un arc en ciel. ils brillent d'une lueur irisée, et la première fois ça choque un peu - mais on s'y fait. un peu comme un prisme, mais en plus flagrant. ça rend bien sur les photos, en général.
caractère
elle est drôle et ne se prend pas la tête + cependant elle est lâche, ce dont elle a très honte + elle n'a aucun scrupule à fuir, quand elle est dans une situation sans espoir elle ne se voile pas la face + très souriante et joyeuse, semble toujours de bonne humeur + lumineuse de part sa présence + énergique et dynamique au point que ça en devient fatiguant + semble souvent à 100% de son énergie + assez volage dans ses relations, on la connaît à la nouvelle rome car elle a souvent été l'aventure d'une nuit de quelque légionnaire égaré - une petite partie de jambes en l'air animée, et au petit matin elle n'était plus là + n'aime pas s'engager, car elle a peur de tout ce qui est trop sérieux + peut être un peu trop agitée + égoïste, parfois, mais elle ne s'en rend pas compte + n'a pas de pitié + droite et juste + imprévisible , elle est très lunatique + irréfléchie car trop impulsive + butée + tête brûlée et aventurière, ce qui donne un combo explosif + adore se lancer dans des expéditions, seule ou en groupe + très créative + adore essayer d'interpréter ses rêves et ceux des autres + sait faire des rêves lucides + toujours partante pour une sortie + amoureuse de tout ce qui est coloré + assez atypique dans son genre + a un style vestimentaire complètement improvisé - elle met ce qui lui plaît, ne se définit pas vraiment dans un genre + elle se déteste pour sa lâcheté, c'est pourquoi elle a rejoint à nouveau la légion après la chute de gaïa - pour se créer une nouvelle identité, faire en sorte de se construire une valeur qu'elle n'a pas.
Depuis combien de temps sais-tu que tu es un(e) sang-mêlé(e) ?
« C'était pas vraiment un secret. Enfin. Réfléchissez deux secondes : je suis née à la Nouvelle-Rome, et mes deux parents étaient des demi-dieux. Je l'ai toujours su. J'ai grandi dans ... ça! » Elle ouvre les bras et désigne la Nouvelle-Rome qui se dresse sous leurs yeux. Lares et faunes se mêlent aux demi-dieux, legs, mortels ayant connaissance du monde mortel. On peut entendre Terminus râler dans son coin. « J'suis allée à l'école ici. C'était sympa. J'y ai connu un peu tous ceux de mon âge - on n'a qu'une école par niveau, de toute façon, donc on se connait tous au moins de nom! J'adorai la partie où on nous faisait apprendre les mythes romains, c'était le truc le moins chiant! Après, la littérature, et ce genre de trucs m'ennuyaient. J'suis pas du genre à rester concentrer trop longtemps sur ce qui m'intéresse pas, et j'étais plus agité que la plupart des autres legs - un vrai monstre! Faut dire qu'avec mon pouvoir, j'suis habituée à bouger vite et beaucoup - c'est pas de ma faute. En plus, j'suis dyslexique comme un peu tout le monde ici - un vrai cauchemar quand on essayait de nous faire lire à l'école! Mais ce qui est "bien", c'est qu'on en souffre tous - y a pas de jugement de ce côté là. » Elle hausse des épaules, rit doucement et décroise les jambes. Un éclat arc-en-ciel brille dans son regard, son interlocuteur semble avoir un instant d'hésitation. « Ah ça, vous en faites pas, c'est normal! Ma mère avait la même chose que moi, papa m'a dit que je tiens ça d'elle! Je l'a jamais connue, alors ça me fait plaisir de savoir que je lui ressemble. Qu'on partage quelque chose. » Au loin, un groupe de légionnaire passe. Leurs centurions leur hurlent des ordres. Une brise passe. « C'est une ambiance spéciale ici. Différente de la colonie. Mais c'est chez moi. J'aime la Nouvelle-Rome, et j'pense que je partirai jamais d'ici. J'ai toute ma vie ici. Tous mes souvenirs. C'est un peu qui je suis.»
As-tu pris part à la bataille du mont Othrys ? Et celle contre Gaïa ? Si oui, à quel camp as-tu choisi d'être loyal(e) ?
Elle gigote sur sa chaise, mal à l'aise. Ses yeux fuient le regard de son interlocuteur. Elle a honte. « Il faut vraiment que j'en parle? » couine-t-elle. L'interlocuteur hoche de la tête. Elle se mord la lèvre inférieure, essuie la sueur qui perle à son front. « .. ça va pas être glorieux. » Silence. Au loin, le soleil perce à travers les nuages et lui apporte un peu de chaleur, de réconfort. « Le mont Othrys, j'y étais pas. J'avais pas encore commencé mon service dans la Légion. C'est après que .. » Elle ferme les yeux. « Je suis pas une guerrière. Je l'ai jamais été. Je suis pas faite pour le sang, la violence ... J'ai peur de perdre le contrôle. J'ai peur de moi-même, de ce que je pourrai faire. Comme à la colonie. Je veux pas que ça recommence je veux pas .. » Sa voix se brise, elle plaque ses mains contre yeux. Elle tremble. Les images reviennent. Les cris de douleur des ennemis - elle, aveuglée par la haine, semant la douleur autour d'elle. Elle gémit, revient à la réalité. « C'est pour ça que contre Gaïa ... j'ai eu un instant d'absence. J'ai fui devant l'ennemi, par peur, par lâcheté. J'ai rien fait. Rien. J'ai laissé les monstres fondre sur moi, j'ai pas su quoi faire de mon arme - et en voulant m'aider, mes camarades se sont fait avoir. Ils sont morts à cause de moi. Par ma faute. » Les larmes coulent. « Si je n'avais pas été aussi lâche, aussi peureuse ... ils seraient encore là. Je les ai tués. Je suis un monstre. »
Et maintenant, que deviens-tu ?
Elle essaye de reprendre ses esprits, mais maintenant qu'elle a craqué, c'est dur de se reprendre en main. En face d'elle, l'homme est mal à l'aise. Il ne sait pas trop quoi faire face à la boule de traumatisme qu'il a face à lui - elle est beaucoup trop de choses à la fois. Une fille brisée, une jeune femme lâche, une égoïste, mais aussi une amie en peine. « Maintenant? Ce que je deviens? Bonne question .. » Elle baisse les yeux, réfléchit. « J'ai envie d'oublier. La guerre. Les morts. Moi. Tout. J'aimerai juste retourner dans le passé, quand j'étais encore qu'une gamine qui jouait avec son père dans son jardin... » Elle essuie ses yeux à l'aide du bas de son tee-shirt, sans aucune classe, mais sa peine a quelque chose de gracieux. « Je pense que je suis restée dans la légion pour me racheter. Pour prouver que je vaux mieux que ce que j'ai été face à Gaïa. Sûrement pour essayer de rendre honneur à mes camarades ... mais est-ce que j'en suis digne? Je l'ai dit, je suis pas faite pour ça. Je sais même pas pourquoi je suis encore vivante ... le destin peut être cruel. » Quand on y pense, elle est bien le portrait craché de cette mère qu'elle n'a jamais connue - alors pourquoi serait-elle digne de ces camarades qui ont sacrifié leur vie pour elle, légionnaire terrorisée par ce qu'elle pourrait faire?
derrière l'écran
thestral | elise
âge : bien la majorité. + présence : all day long. + personnage inventé ou scénario/pv : inventé les mecs. + un dernier mot ? c'est joli par ici. :zad:
histoire:
we're smiling but we're close to tears
Blanche. La maison est blanche. L'ambiance chaleureuse. L'enfant, emmitouflée dans sa couverture, se met à pleurer et à agiter ses petites mains dans les airs. Elle hurle à pleins poumons. Le chat, qui était endormi dans un coin du canapé, se lève et va jusqu'au berceau du bébé - ils se regardent dans les yeux, se touchent du bout du nez. Les pleurs cessent et laissent place à des babillements joyeux de la part de la petite aux yeux irisés : la lumière du soleil fait briller ses prunelles à la manière d'un prisme. La porte s'ouvre. Une femme entre - vêtue d'une robe blanche, l'air fatigué, elle sourit cependant à l'enfant. Kaylee Despre était une femme pleine de vitalité - même quand elle était en proie à une fatigue intense, comme ces derniers temps. S'occuper d'une petite aussi énergique que la Kim, âgée de quelques semaines, demandait beaucoup de bonne volonté. La jeune mère se pencha pour caresser le chat qui retourna se rouler en boule dans un coin, avant de prendre dans ses bras sa fille. « Allez chérie. » souffla-t-elle à l'enfant, avant de planter son regard dans le sien. Leurs yeux brillaient de la même manière - car c'était bien de sa mère que l'enfant tenait cette particularité si étrange qui faisait étinceler ses yeux d'une lueur irisée. Aucun doute là-dessus : Kim était le portrait caché de Kaylee.
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Gris. Le ciel est gris. Les nuages sont épais, empêchent le soleil de réchauffer l'esprit triste de Clay Despre. Fils de Vénus, il avait aimé sa femme comme seul un enfant de la déesse de l'amour le pouvait - de tout le feu de son âme, de tout son coeur. Mais Kaylee Despre n'était plus - portée disparue lors d'une mission de la troisième cohorte, qui s'était soldée par un échec cuisant. De nombreuse pertes sont à déplorer : et parmi les victimes, sa femme. La mère de sa fille, Kim, enfant âgée d'à peine trois ans. Les rides étaient apparues d'un coup sur le visage du père solitaire - comme si, à l'instant où son âme soeur s'était éteinte, son corps l'avait ressenti. C'était là cette particularité qu'il avait hérité de sa mère, Vénus. Le jour où il avait trouvé sa moitié, il s'était retrouvé lié à elle d'une manière des plus profondes. Il ressentait tout ce qu'elle ressentait - ses douleur, ses peines, ses joies. Et sa mort, il l'avait sentie jusqu'au plus profond de son être. « Pa. » Kim s'était approchée, de sa démarche maladroite. Elle sentait la tristesse de son père - mais elle ne comprenait pas encore que sa mère ne reviendrait pas. Avec toute la bonne volonté du monde, elle lui tendit son jouet préféré - une petite figurine de pégase, colorée. Clay tenta de sourire - il embrassa sa fille sur son front, la prit dans ses bras et alla la mettre au lit. Pour Kim, il ne pouvait pas perdre pieds - que deviendrait-elle sans lui? Et lui, que deviendrait-il sans elle?
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Noir. Tout est noir autour d'elle. Les silhouettes qui s'éloignent, le ciel, le soleil, les nuages. La nouvelle est tombée d'un coup. Le combat est terminé - elle attend le retour de son père, appelé par la Légion pour participer à une mission. Il lui a promis qu'il ferait attention. Mais les légionnaires sont venus. Ils ont frappé à la porte, trois coups annonciateurs du drame arrivant à grandes enjambées. Votre père est tombé au combat. Il s'est battu jusqu'à son dernier soupir. Les mots étaient tombés comme un coup de marteau contre son crâne - souffle coupé, elle a senti la terre chavirer sous ses pieds. Pas lui. Pas papa. Il lui avait promis qu'il reviendrait - qu'est-ce qu'elle allait faire maintenant? Elle avait hoché de la tête pour simple réponse - les légionnaires s'étaient excusés, lui avaient dit que les linceuls des guerriers seraient brûlés le lendemain. Puis ils étaient partis. Elle referma la porte d'un coup sec, puis colla son dos contre cette dernière - sa vue était brouillée, noircie par la douleur. Les larmes se mirent à couler d'un coup - torrent dévastateur inondant ses joues si pâles. « Papa .. pas toi. » Quinze ans et déjà rendue orpheline par la Légion. Ils étaient nombreux, les legs qui perdaient leurs parents jeunes - il suffisait qu'une mission tourne mal, que leurs parents réservistes soient appelés pour que la famille soit déchirée à jamais. C'était ce qui était arrivé aux Despre.
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Rose. La marque faite par le fer à son avant-bras est rose. Un arc-en-ciel monochrome surmonté d'une colombe en plein envol - Iris et Vénus. Dix-huit ans. Il lui avait fallu dix-huit ans avant qu'elle ne se décide à entrer dans la légion - elle était encore dans la limite imposée par le Sénat. Elle avait jusqu'à ses vingt-et-un ans - son père ne l'avait jamais pressée. Bien au contraire. Il n'avait jamais oublié ce qui était arrivé à Kaylee pendant la mission, et voulait préserver sa fille le plus longtemps possible - et Kim, dans sa confiance aveugle, avait écouté Clay. Ses camarades avaient déjà, pour la plupart, fait leur service depuis longtemps - elle avait attendu d'en finir avec l'école. Elle avait pris cette décision sur un coup de tête - de toute façon, elle n'avait rien qui la retenait. Pas de parents, pas de frère ou de soeur. Seulement un chat vieux comme le monde qui râlait tout le temps et allait embêter tout le quartier - il y aurait bien un voisin pour le nourrir. Il n'en avait plus pour très longtemps. « Kim Despre, petite fille d'Iris et de Vénus, fille de Kaylee et Clay Despre. Tu rejoindras la deuxième cohorte - sois à la hauteur de cette dernière. » La voix de Reyna, prêteuse, la ramena à la réalité. La deuxième cohorte. Comme son père.
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Rouge. Le sang qui coule à ses pieds est rouge. C'est un massacre. Elle s'est retrouvée dans le combat, première réelle guerre à laquelle elle assiste - elle est bloquée, au milieu du champ de bataille, les yeux écarquillés. Entre ses doigts, sa dague - le ruban pastel est tâché de sang. Pas le sien - celui de Chris. Un camarade. Le sang a giclé partout - sur l'herbe grasse de la colonie, sur le visage de Kim, sur son arme encore inutilisée. Le premier monstre, elle l'a tué sans aucune hésitation - mais la violence dont elle a fait preuve l'a effrayée. Elle avait été satisfaite de tuer. Satisfaite d'entendre la douleur dans les cris de l'ennemi - et quand la créature s'était évaporée dans un nuage de poussière dorée, elle avait sourit. Elle ne se savait pas aussi cruelle, capable d'oublier si facile toute notion de pitié. Après ça, elle a merdé. Elle a pas su quoi faire. Elle est restée plantée sans pouvoir bouger, noyée dans les flots violents se déchaînant autour d'elle. Terrorisée par cette violence en elle dont elle ne soupçonnait rien, elle s'est renfermée dans un mutisme et une immobilité qui ont failli lui coûter la vie - mais quand un centaure s'est jeté sur elle, Chris a volé à son secours. Et la lance a transpercé de part en part son corps, pour elle se planter dans le sol, laissant le corps du légionnaire percé par un trou énorme. Et le sang a giclé. Rouge. Rouge écarlate. Rouge maculant l'herbe grasse de la colonie, le visage de Kim, son arme encore vierge.
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Jaune. C'est la couleur du linceul de Chris. Un jaune très doux, pastel - comme un soleil d'été. Fils d'Apollon qui avait su prouver sa valeur à l'arc comme au glaive - il l'avait sauvée, et elle ne l'avait même pas remercié. Elle l'a regardé s'interposé entre le centaure et elle, l'a regardé mourir mais n'a rien fait. Absolument rien. Paralysée, effrayée par la violence qui gouttait dans ses veines comme une perfusion à son bras. Elle n'avait même pas pu l'aider - elle n'a rien pu faire. Son corps n'a pas suivi. She froze. Did her dad froze too, when he fought at the battle? Or did he let Death come and get him? Elle n'en voulait pas à son père. Elle comprenait. Maintenant, elle connaissait la réalité de la guerre - et elle ne voulait plus jamais laisser sa lâcheté et sa peur d'elle-même prendre le dessus.
Plus jamais. Pour Chris, pour son père, pour sa mère. Pour elle.
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Vert. Les yeux de la fille sont verts. A demi égarée entre les soupirs qui sont poussés dans l'intimité des toilettes du bar, Kim a pu les voir - intenses, comme deux orbes enflammés par un feu ardent. Elle ne connaît pas son prénom - elles se sont juste croisées dans un bar de la Nouvelle-Rome, leurs regards se sont rencontrés, et la suite et allée très vite. Elles se sont abandonnées contre le lavabo, étonnamment propre pour un bar - à l'abri des regards, sans se soucier du fait que n'importe qui pourrait entrer à n'importe quel moment. Elles étaient comme enfermées dans une bulle - une bulles faite de soupirs et de caresses osées. Ce fut rapide, mais intense. Les langues se délièrent, l'alchimie fut brisée à l'instant où le contact entre les peaux fut coupé. Elles se rhabillèrent, comme si de rien n'était - la question fuse alors. « Et ton nom, c'est quoi? » Silence. La belle inconnue aux yeux verts se retourne - elle est belle, très belle. « Joan. » Le nom est soufflé, comme un secret murmuré. La porte s'ouvre, les yeux verts disparaissent. Et Kim sourit à son reflet dans le miroir, ébouriffé et heureux.
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Fiches AW. Sam 6 Jan - 0:20
chelsea victoria falcoln
ft. emily kinney
carte d'identité
nom :falcoln, et non pas falcon comme on a tendance à le penser. + prénom(s) :chelsea, car sa mère a toujours eu un coup de coeur pour cette ville du massachusetts. victoria, pour le côté français et ne jamais oublier ses origines. + surnom(s) : chel, sunshine, blondie, barbie, elle les a tous faits - et ça la fait sourire, en général. + âge :vingt et un an, tout juste majeure, et elle a déjà vu bien des horreurs. + nationalité et origines: elle est américaine mais a des origines françaises du côté de sa mère. + date et lieu de naissance :vingt-deux septembre dix-neuf cent quatre-vingt seize, new york city. + orientation sexuelle :hétérosexuelle, en attente du gentil garçon qui saura la traiter comme elle le mérite. + statut civil :célibataire depuis toujours, elle n'a jamais eu "le truc" pour quelqu'un. certains s'amusent de sa chasteté, mais elle, elle en prend soin. + occupation : elle est guérisseuse à l'infirmerie, de par ses dons utiles et sa maîtrise des plantes médicinales. elle est également conseillère du bungalow Apollon. + groupe : colonie des sang-mêlés, cabine 7.
parent divin : le solaire apollon et ses mille oeuvres d'art. + pouvoir(s) :guérison,, ou la capacité de soigner autrui par le toucher. quand elle utilise ce pouvoir, une lumière douce et chaleureuse irradie de ses mains - elle lui permet de refermer des blessures, d'apaiser des douleurs, et de soigner certaines maladies (comme un rhume, une grippe, ce genre de choses). plus elle use de ce don, plus cela puise dans son énergie - de même que plus la blessure soignée est grande, plus il lui faudra de temps pour se remettre de l'utilisation de son pouvoir. antidote,, ce pouvoir fait partie intégrante d'elle - son corps est immunisé contre tout type de poison. c'est ce qui lui permet entre autre d'avoir un contact permanent avec son frère, puisque son corps est immunisé à ses dons - ils sont de parfaits opposés. chelsea a également la possibilité de soigner quiconque est victime d'un poison - pour ce faire, il faut un contact physique : son corps absorbe le poison ingéré par la victime, et s'occupe de le rejeter sous forme de larmes noires. la première fois, c'est effrayant de la voir pleurer des larmes noirs - mais on s'y habitue. + arme de prédilection : un arc et des flèches en bois de laurier, qui ont la particularité de se transformer en deux bracelets d'or à son poignet droit - ce sont des bracelets décorés de plusieurs breloques rappelant les symboles de son père : arc, flèche, pinceau, lyre, feuilles de laurier. + particularité :oreille musicale absolue - chaque son qu'elle entend est traduit automatiquement par son esprit en note, grâce aux fréquences qu'elle reconnaît naturellement - comme son frère, c'est une musicienne née. si on lui demande une note, elle est capable de la reproduire parfaitement grâce à sa voix ou un instrument qu'elle maîtrise - en bref, c'est une virtuose. toute mélodie qu'elle entend est gravée dans son esprit : elle peut la reproduire dans tous les instruments qu'elle connaît et maîtrise. elle a naturellement le sens du rythme, et est capable de lire la musique sans jamais avoir appris à le faire.
caractère
agréable, tout le monde s'accordera pour le dire + c'est une artiste en herbe, elle vit pour ça + bienveillante en toute circonstance envers ceux qui en ont besoin + créative, son esprit est très imaginatif + elle est également courageuse, il a bien fallu qu'elle le soit pour survivre + chelsea est délicate, cela se sent dans sa façon d'être + déterminée car elle n'est pas du genre à baisser les bras + elle est assez discrète + c'est une fille avant tout très douce et généreuse + indulgente, elle sait pardonner + loyale et mature, on peut toujours compter sur elle + observatrice, les détails ne lui échappent que rarement + oratrice douée, elle sait particulièrement bien s'exprimer devant un auditoire + en tant que soigneuse, elle est très ordonnée : tout est à sa place + optimiste, elle essaye de voir toujours les choses du bon côté + patiente, il faut bien l'être après tout + elle est toujours polie + sociable et souriante, son côté tendre la rend très appréciée + virtuose, la musique, c'est toute sa vie.
chelsea est d'un naturel assez anxieuse : elle se pose beaucoup de question, trop parfois, et se ronge parfois les sangs pour rien + elle peut également se montrer cassante parfois, sans vraiment le vouloir - la plupart du temps quand elle est sous pression + certains la qualifient de coincée : en effet, elle accorde beaucoup d'importance aux règles et n'aime pas les briser + complexée par beaucoup de choses chez elle, car elle manque beaucoup de confiance en elle + de la même façon, elle est très dure envers elle-même, chose qu'on lui fait souvent remarquer + très émotive, elle tend beaucoup trop à se laisser submerger par ses émotions - elle est très sensible + chelsea est très expressive, aussi, on peut facilement deviner ce qu'elle pense rien qu'à son regard, ou ses tics + extrêmement fière, comme beaucoup d'enfants d'apollon - et c'est là son plus grand défaut, son défaut fatale + franche, elle n'aime pas masquer ce qu'elle pense derrière de faux semblants et bannit l'hypocrisie + quelque peu maniaque après ce temps passé à l'infirmerie à tout stériliser, elle en est arrivée à détester la saleté : elle désinfecte tout deux fois, nettoie souvent toute seule le cabine 7 + on lui reproche de trop prendre les gens avec des pincettes, son côté diplomate a tendance à prendre le dessus + malgré son naturel solaire, chelsea est assez timide - bien qu'elle tente de passer outre ce trait de caractère qui l'a, par le passé, handicapée + traumatisée par la guerre, cette dernière a laissé beaucoup de séquelles chez elle.
en temps normal elle n'est pas vraiment du genre à vouloir se mettre en avant, mais son côté "leader naturel" fait qu'en période de crise elle prend naturellement les rennes, sans s'en rendre forcément compte + on l'aime beaucoup à la colonie, de part son caractère très avenant et doux + rares sont ceux qui arrivent à se prendre la tête avec elle, car elle est facile à vivre + a une grande passion pour le chant, la musique, les arts en général + peint à l'aquarelle, dessine à la pastel, mais touche à un peu tout + sait jouer de la lyre, de la harpe, du piano, du violon, de la guitare et du saxophone : elle essaye d'apprendre à jouer du plus d'instruments possibles.
Depuis combien de temps sais-tu que tu es une sang-mêlée ?
Elle a toujours baigné dans cette culture de la mythologie antique. Son frère et elle ont grandi dans les histoires de héros et de dieux, racontées par leur mère conservatrice dans un musée spécialisé en mythologie grecque. Jessica Falcoln connaissait la réelle nature de ses enfants, et donc de leur père - elle a pris à coeur leur relation avec ce monde qui serait le leur, et ce durant toute leur vie. C'est quand les jumeaux Falcoln étaient âgés de dix ans que leur mère les emmena pour la première fois à la colonie des sang-mêlés - ils y passèrent alors leur premier été, en deux-mille six. Chelsea fut tout de suite émerveillé par ce camp - les pégases, les satyres, les nymphes, les entraînements. Elle fut abasourdie de rencontrer Chiron - le même Chiron des histoires de sa mère. Tout cela pour dire qu'elle a toujours été proche du monde mythologique - et qu'elle en a pris conscience très tôt.
As-tu pris part à la bataille de Manhattan ? Et celle contre Gaïa ? Si oui, à quel camp as-tu choisi d'être loyal(e) ?
Bien sûr qu'elle y a participé. Chelsea s'est toujours battue du côté de ses pairs. La bataille de Manhattan a été très difficile pour elle - en partie parce qu'elle était pleinement consciente que son frère jumeau se trouvait dans le camp adverse, les partisans. Elle avait été incapable de le faire changer d'avis, et s'était résolue à voir leurs chemins se séparer. Blessée à l'acide par Johanna, générale des partisans de Cronos, elle n'a pas pu voir le dénouement du combat - elle est restée inconsciente pendant plusieurs jours, avant de se réveiller, Dorian à côté d'elle. Elle a d'ailleurs cru qu'il s'agissait d'une hallucination, mais non : son frère se trouvait bien à la colonie. La bataille contre Gaïa, Chelsea l'a passée à soigner les blessés et à défendre les siens de loin, à l'aide de son arc. N'étant pas faite pour le combat rapproché par son arme naturelle et ses pouvoirs, elle avait elle-même décidé de se concentrer sur les soins des personnes blessés ainsi que le soutien aérien à l'aide de son arc, juchée sur un des pégases qui s'était joint au combat. C'était horrible, les blessés et tombés au combat pullulait de partout - un tableau macabre et funeste dont il a été difficile d'oublier les couleurs.
Et maintenant, que deviens-tu ?
Aujourd'hui, elle vit, survit pour être plus précis. Oublier les ravages de la guerre est difficile - surtout pour elle, qui en a été personnellement victime. La douleur de l'acide, elle ne l'a jamais oubliée - tout comme elle n'oublie pas les traits des cadavres qu'elle a vu de près, alors qu'elle pensait qu'il s'agissait de blessés. L'odeur du sang. Les hurlements. Les cauchemars sont récurrents - souvent, elle revoit dans ses songes une pile de cadavre composée de tous ceux tombés au combat, tous ceux pour qui elle n'a rien pu faire. Ils l'accablent, lui disent que c'est de sa faute s'ils sont morts - et elle s'en veut. Beaucoup. Même si elle sait dans le fond qu'elle est loin d'être responsable de leur mort.
derrière l'écran
thestral | elise
âge : dix-sept, la majorité dans deux mois ayeah. + présence : tous les jours, toute la journée, toute la nuit. + personnage inventé ou scénario/pv : inventé, on ne change pas les bonnes habitudes. + un dernier mot ? luv.
histoire:
no one knows how much i cried that day
Une odeur de lavande traîne dans l'air. Roulée en boule dans son lit, le regard fixé sur le visage souriant de sa mère, Chelsea réprime un bâillement. Dans le lit d'en face, Dorian semble suspendu aux lèvres de Jessica. « Et c'est ainsi que Jason déroba la toison d'or ! » Des histoires de ce genre, ils y avaient le droit presque tous les soirs. Leur mère était conservatrice dans un musée dédié à la mythologie grecque - Jessica Falcoln était une férue de légendes en tous genres, un puits à mythes grecques. Certains la soupçonnaient de connaître l'Odyssée et l'Illiade par cœur - chose loin d'être impossible pour la femme. Derrière cette mère à l'allure douce se cachait une éponge à mythes. « Déjà ? » se plaignit Chelsea quand sa mère se pencha vers son frère pour lui embrasser le front et le border, comme tous les soirs. « Demain, c'est la rentrée. Il faut que vous vous couchiez tôt ! » La petite blonde fit la moue et remonta sa couverture par-dessus sa tête quand sa mère s'approcha pour l'embrasser. Habituée à ce genre de réactions, Jessica ne se laissa pas avoir. Elle se rapprocha et colla son visage contre le ventre de sa fille, la chatouillant avec le nez. L'enfant ne tint pas longtemps avant d'exploser de rire et de s'agiter dans tous les sens. « Demain, je vous raconterai l'histoire de Médée. » murmura-t-elle à l'attention de sa fille. Le visage de Chelsea apparut alors hors de la couette, un large sourire aux lèvres et un regard brillant de malice. Un baiser sur la joue aussi léger que l'effluve de lavande qui pouvait se faire sentir dans la pièce, et Jessica s'envolait avec la grâce d'une aura vers la porte pour éteindre la lumière. « Bonne nuit. » Et dans un léger clic, la lumière fut éteinte.
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Quand sa mère les avait fait monter Dorian et elle dans la voiture pour les emmener dans un camp d'été, elle ne s'était pas attendue à ça. Pourtant, Jessica les avait prévenus - elle leur avait bien dit que c'était un lieu spécial, comme eux. Elle leur avait dit qu'ils y verraient des choses encore inconnues pour eux - et pourtant, du haut de ses dix ans, Chelsea était surprise et émerveillée. C'était son premier été à la colonie des sang-mêlés. Leur revendication par Apollon ne se fit pas attendre - ils savaient déjà qui était leur père, car Jessica était au courant de la nature de son amant. Quelques heures après leur arrivée, ils étaient revendiqués - on leur fit bien comprendre que ce n'était pas courant, et qu'ils avaient de la chance d'éviter le bungalow des Hermès, déjà surpeuplé en cette période estivale. Peu lui importait le fait de devoir cohabiter avec d'autres gens - elle était de nature très sociable. Et puis, tout ce que la petite blonde voulait, c'était en apprendre le plus possible sur cet endroit - elle zieutait avec envie les archers qui s'en allaient vers les terrains d'entraînement, arc au dos. Ses grands yeux bleus dévoraient les silhouettes des pégases qui passaient de temps à autre dans le ciel, hennissant gaiement. C'était merveilleux.
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Dorian et elle avaient donc finis par prendre la décision de devenir des pensionnaires permanent de la colonie, pour être là auprès de leurs amis et défendre la colonie en cas de besoin. L'ambiance s'est rapidement tendue à la colonie, depuis cette attaque des partisans de Cronos. Entre eux, ils avaient donné le nom de "bataille du labyrinthe" à cet affrontement qui s'était imposé à eux. Ils s'étaient défendus, mais beaucoup étaient tombés - Chelsea avait vu des camarades se faire blesser, des adolescents d'à peine seize ans se faire transpercer par du bronze céleste. Et elle, du haut de ses dix-sept ans et ses pauvres flèches, qu'avaient-elle pu faire ? Elle avait fait de son mieux pour ne pas perdre Dorian dans la foule, mais ils avaient finis par être séparés par des adversaires, alors elle s'était concentrée sur ce qu'elle savait faire le mieux. Soigner. Protéger. Cela faisait plusieurs années qu'elle avait pris connaissance de ses capacités de guérison, alors elle avait fait de son mieux pour garder les siens en vie - décochant une flèche de temps à autre pour se défaire d'un demi-dieu. Parfois, parmi les ennemis, elle croisait des visages ennemis - la blessure n'en était que plus douloureuse. Infligée par une visage familier, les plaies ne faisaient qu'être plus vives.
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Journée sombre. Pas un rayon de soleil n'arrive à percer à travers les nuages épais. Morne. Gris. Novembre deux-mille douze. Elle a passé la journée à chercher son frère, sa moitié. A son réveil, la couchette voisine à sa droite, habituellement occupée par son jumeau, était anormalement vide. Elle se levait toujours la première, sauf quand quelque chose n'allait pas chez son frère. Elle était la plus matinale des deux. Automatiquement, elle avait deviné que quelque chose n'allait pas - et quand elle avait demandé à leurs frères et soeurs s'ils avaient vu Dorian quitter le bungalow, elle n'eut que des réponses négatives. Toute la journée, elle avait demandé à ceux qu'elle croisait si personne n'avait vu son frère - à chaque fois, soit un regard compatissant soit un signe négatif lui répondait. Elle avait vite abandonner. « Personne n'a vu Dorian aujourd'hui ? » Elle avait arrêté de compter le nombre de fois où elle avait prononcé cette phrase. C'est face au mur à sa gauche que Chelsea s'endormit, ce soir là. Il lui fallut alors se rendre à l'évidence - Dorian avait disparu. Simplement. Sans laisser de trace.
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Le chaos partout autour. Les cris, le son des épées de bronze céleste s'entrechoquant. Les flèches sifflant près des oreilles, pour finir le course dans la chair des demi-dieux. C'était un cauchemar - et elle ne savait pas quoi faire. Parce qu'elle était occupée à chercher quelqu'un du regard. Dorian. Où était-il ? Elle savait qu'elle était avec eux. L'autre côté. Cronos, et ses partisans. Elle l'avait appris quelques jours après la disparition de son frère de la colonie - le Destin avait par la suite décidé qu'ils se croisent dans New York. Jamais elle ne s'était sentie aussi éloignée de son frère - et pourtant, c'était comme si un mur était apparu entre eux. Là où autrefois ils se comprenaient sans parler, ils n'étaient plus que deux personnes en désaccord. Chelsea avait eu l'impression d'avoir affaire à un inconnu - et c'était le coeur lourd qu'elle lui avait tourné le dos, presque résolue à voir leurs chemins se séparer. Elle ne pouvait pas comprendre son choix. Détester les dieux, d'accord. Leur en vouloir, très bien. Mais rejoindre ceux qui avaient blessé, tué des adolescents de la colonie ? Elle ne pouvait pas cautionner ça.
Et pourtant ...
C'était bien son visage qu'elle cherchait parmi ceux ennemis, aujourd'hui, au milieu du combat. Tremblante à l'idée qu'il ne lui soit arrivé quelque chose, la fille d'Apollon tentait de filer aussi vite que possible sur le champ de bataille - à ses côtés Sheeba, sa fidèle panthère noire, assurait ses arrières. Elle se devait d'avoir un compagnon sur qui compter depuis que son frère l'avait laissée - et elle avait trouvé un certain réconfort dans la présence de la panthère qu'elle avait réussi à obtenir en tant que compagne de traque. Un archer n'était pas fait pour se battre au corps-à-corps - la féline noire assurait ce rôle pour elle.
Soudain, une ombre qui traverse le ciel. Elle n'y prête pas attention - beaucoup se battent par la voie aérienne, elle fait confiance à Sheeba pour la tenir avertie du danger. « Attention dans le ciel ! » qu'elle entend hurler derrière elle. Elle lève les yeux, sans comprendre - et se fige. Blanche. Ce regard la transperce, l'effraie - elle est figée par la peur. « C'est Johanna ! » Fille d'Arès. On savait qu'elle avait rejoint les rangs de Cronos - ça n'était pas étonnant. Elle s'était déjà beaucoup faite remarquer - et pour l'avoir observée de loin, Chelsea savait qu'elle pouvait être effrayante. Sans pitié. A un niveau différent de celui de Clarisse, qui était pourtant celle qui terrorisait tout le monde à la colonie par sa violence. Du sol, Chelsea ne pouvait pas voir ce que la brune faisait sur le pégase qu'elle chevauchait - elle la vit seulement fouiller dans une sacoche. Et .. « A couvert ! » Une douleur atroce - l'acide coulant sur sa peau, dévorant sa chair, lui arracha un hurlement presque animal. Ça faisait mal, si mal .. Elle avait l'impression qu'une centaine de lame parcourrait chaque parcelle de sa peau pour la déchirer - elle sentit ses vêtements fondre, l'acide couler sur sa tête, son visage. La présence de Sheeba, feulant et tournant en rond, paniquée par la douleur de sa maîtresse. La dernière chose qu'elle entendit fut les appels de ses connaissances autour d'elle. Puis plus rien.
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Le réveil se fait progressivement. C'est d'abord l'odeur familière de l'infirmerie qui lui remplit les narines - ses yeux sont clos, les paupières lourdes. Et, au loin, elle peut déceler plein de sons différents - les discussions animés de certains campeurs, les épées qui s'entrechoquent au terrain d'entraînement, les satyres qui se disputent avec les nymphes. Tout ce qu'elle peut distinguer de son odorat endommagé, ce sont ces effluves d'antiseptique et de plantes médicinales qu'elle pourrait nommer sans difficulté. Et puis il y a ... « Dorian. » Ses yeux sont toujours fermés, et pourtant, elle sent sa présence. Elle sait qu'il est là. Quand elle ouvre les yeux, tout est noir - elle panique, tente de se relever mais une main bien trop connue se pose sur son épaule. « Tu n'es pas aveugle. C'est un bandage. » Will, un autre de ses frères. Il était là aussi. Méticuleusement, le blond lui retire le pansement qui entourant son visage - elle ne l'avait pas sentie, encore trop engourdie par son sommeil. Combien de temps avait-elle dormi d'ailleurs ? Elle avait l'impression que ça ne faisait que quelques heures - pourtant, elle savait pertinemment que non. Will finit de retirer le bandage. La vision d'abord floue, Chelsea eut pour réflexe de fermer les yeux avec violence quand un rayon de soleil agressa sa vue - elle tenta alors de les rouvrir plus prudemment, d'abord en les plissant. Elle jeta un regard hésitant vers Dorian - il était bien là. Son frère. Elle avait presque du mal à le reconnaître - la fatigue qui creusait ses traits ne laissait pas de toute : il avait sûrement veillé là en attendant qu'elle se réveille, sans s'arrêter. Sa gorge se noua. « Tu as eu de la chance - un peu plus, et tu perdais la vue ! Je vous laisse, je vais aller dire aux autres que t'es réveillée ! Mais je vais limiter les visites. » Will fila alors, tandis que Chelsea poussait un soupir. Le silence se fit lourd, pendant quelques secondes, avant qu'elle ne se décide à le briser. Faiblement, elle pressa la main de son frère dans la sienne. « Tu es rentré. » Ça lui suffisait. Dorian était de retour à la maison.
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Chelsea finit par apprendre qu'elle était restée inconsciente trois jours après la bataille. On lui raconta leur victoire, et le marché que Percy avait passé avec les autres dieux - elle eut du mal à croire que leurs parents avaient accepté de mettre leur fierté de côté, mais en fut contente. La colonie était déjà en travaux - on avait des plans pour de nouveaux bungalows tels que ceux d'Iris, Némésis, et autres divinités oubliées. Cela permettrait au bungalow d'Hermès de se délester de son trop-plein de pensionnaires, sans compter de toutes les revendications qui fusèrent dans les jours suivants ! Certaines arrivaient à la suite, c'était impressionnant ! De son côté, Chelsea faisait de son mieux pour se remettre de ses blessures. Pendant près de deux semaines, elle dut se déplacer en fauteuil roulant - chose non aisée sur le terrain accidenté de la colonie. Mais avec l'aide de tout le monde, elle s'en sortit bien jusqu'à ce qu'elle puisse à nouveau marcher. Avec ça, elle dut faire attention à sa peau pendant toute sa convalescence - encore fragile, elle était sensible au soleil et à tout ce qui était agressif. Ironique pour une fille d'Apollon. Sans parler de son soudain attrait pour les foulards, qui servaient à masquer l'absence de cheveux - en effet, ils avaient été totalement détruits par l'acide, et elle était désormais chauve. Il fallut attendre pas mal de temps avant qu'ils ne se remettent à pousser - mais avec l'aide de pas mal de monde, et beaucoup de conseils de la part des Aphrodite, ils purent repousser. La levure de bière avait fait des miracles !
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S'ils pensaient avoir le droit à un peu de répit, ils se trompaient. La disparition soudaine de Percy fut la première d'un longue succession d'événements plus étranges les uns que les autres. L'arrivée du trio de Grace, Valdez et McLean à la colonie fut annonciateur de beaucoup de choses - ils apprirent notamment qu'un camp se trouvait à San Francisco, pour des demi-dieux romains. Et ils avaient une ville ! Pourquoi pas après tout - Chelsea ne remit pas en doute cette information. Après tout, tout était possible dans le monde mythologique - qui était-elle pour juger de la véracité d'une information ? Cependant, elle ne s'attendait pas à ce qu'un nouvel ennemi face son apparition - Gaïa et ses sbires, sans compter la menace romaine qui grandissait de jour en jour après un accrochage. Dans le fond, Chelsea était fatiguée - fatiguée de devoir se battre pour sa vie, et celle de ses proches. Pourtant, quand ils apprirent que les romains approchaient de la colonie et qu'Octave réunissait de plus en plus de monstres à ses côtés, l'anxiété ne faisait que la dévorer un peu plus. Comment la colonie pourrait-elle se défendre ?
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Le combat faisait rage. Tout était arrivé trop vite. Les grecs se préparaient à tenter de contrer l'assaut de la Légion romaine - mais au dernier moment, tout avait bien vite changé. Gaïa s'était réveillée pour de bon, et avait retourné tous les monstres regroupés par Octave contre les demi-dieux. Grecs et romains s'étaient retrouvés pris dans une bataille sanglante et sauvage, si bien que rapidement, il fut difficile de parvenir à discerner correctement toutes les silhouettes autour de soi. Tout allait beaucoup trop vite. Arc en main, Sheeba à ses côtés comme toujours, la fille d'Apollon tentait de couvrir ceux qu'elle le pouvait - tantôt du haut d'un arbre, dans les fourrées, sur un pégase : elle encochait une flèche à son arc et tirait en priant d'atteindre sa cible. Ce qu'elle faisait, la plupart du temps - c'était une bonne archère. Elle avait perdu Dorian de vue - elle tentait de le retrouver, du mieux qu'elle le pouvait, mais tout allait si vite que retrouver quelqu'un dans la masse grouillant était chose impossible.
Alors qu'un centaure sauvage fonçait vers un demi-dieu romain, Chelsea encocha une flèche à son arc et tira en direction de sa poitrine - la flèche s'y planta, mais l'ennemi continuait de galoper en direction de sa cible. Sheeba prit alors le relais, bondissant comme une furie pour planter ses crocs dans le bras droit de la créature - un hurlement se fit entendre, poussé par cette dernière, tandis que la blonde tirait une nouvelle flèche dans l'oeil de l'ennemi. Cette fois-ci, l'effet fut escompté - il s'effondra, et disparut dans un tas de poussière dorée. Quittant l'endroit où elle était camouflée, Chelsea embrassa le champ de bataille du regard - elle ne savait où donner de la tête. Et elle le vit. En plein combat contre un monstre, luttant comme il le pouvait - elle pouvait deviner à la façon dont il effectuait ses gestes qu'il ne tiendrait plus longtemps. « Dorian ! » hurla-t-elle, courant en direction de son frère - la panthère feula et alla rejoindre le puma de son frère, qui peinait avec un autre monstre. Pourtant, Chelsea, malgré toutes ses bonnes intentions, fut trop lente. Le monstre avait prit le dessus. Et c'est avec un cri d'horreur qu'elle vit son frère tomber, pour la première fois.
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Ils réussirent à vaincre Gaïa, de justesse, et ce grâce à Piper, Jason et Leo. Ce-dernier manquait toujours à l'appel - c'est avec respect que l'on fit brûler un linceul vide, en l'honneur du fils d'Héphaïstos tombé au combat. Dorian survécut à ses blessures - la blonde resta à son chevet jusqu'à ce qu'il aille mieux, tout comme il avait veillé sur elle après la bataille de Manhattan. Elle avait déjà cru le perdre une fois - elle ne laisserait plus rien les séparer, plus jamais.
Et aujourd'hui, elle essaye de vivre du mieux qu'elle le peut. Oublier. Repartir de l'avant et oublier tout ce qu'ils ont vécu - mais est-ce si simple ?
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Fiches AW. Sam 6 Jan - 0:21
jimmy smith
ft. caleb mclaughlin
carte d'identité
nom :smith - il ne l'a pas choisi, on le lui a donné quand il a été déposé à l'orphelinat. + prénom(s) :jimmy, seule chose qu'il lui reste de sa mère - elle l'a choisi pour lui. + surnom(s) : il en a des centaines, il adore l'originalité, donc faites-vous plaisir. mais quand il joue avécrit jimmy, c'est souvent hot cheetos qui revient. il adore ces chips. + âge :quatorze ans - c'est encore un petit bébé. + nationalité et origines: afro-américain, son père est un commerçant d'origine camerounaise - il le sait, parce qu'il a eu l'occasion de le rencontrer, une fois. + date et lieu de naissance :vingt mars, à concord dans le new hampshire. + orientation sexuelle : il a toujours été amoureux des filles, donc bon, pour l'instant, il se focalise sur elles. mais qui sait, dans quelques années peut-être qu'il aura la révélation, hein. + statut civil : il est célibataire mais sûrement complètement enamouré d'une fille d'aphrodite de son âge - il les trouve super belles. + occupation :palefrenier aux écuries (enfin, il passe que le balais là-bas pour l'instant). + groupe : colonie des sang-mêlés.
parent divin :iris déesse des arc-en-ciel, messagère d'héra. + pouvoir(s) :messages,, ou comment se prendre pour un sorcier sortit de poudlard. il peut pour l'instant se contenter de petits animaux tels que des chats, des petits chiens, pour délivrer ses messages - mais ça fait plusieurs semaines qu'il s'entraîne en secret à produire un lion. les animaux qu'il forme sont fait d'une lumière arc-en-ciel. + arme de prédilection : ici (une seule arme, les armes supplémentaires pouvant se gagner et s'acheter). + particularité : uc.
caractère
jimmy est lumineux, dans son attitude, son comportement, c'est un peu un rayon de joie. + il est aussi joyeux, c'est une des premières choses qui saute aux yeux quand on le rencontre. + assez attachant dans son genre. + un peu collant : il ne s'en rend pas vraiment compte. + pose beaucoup de questions. + il a toujours plein d'idées sur un peu tout. + a esprit très volatile. + chiant (oui bon un tout petit peu, mais on l'aime). + courageux, il n'hésite pas à foncer vers le danger (aussi parce qu'il est un peu inconscient, mais on va dire que c'est du courage). + assez curieux, il pose beaucoup de question, adore apprend et comprendre. + tout le temps motivé. + ébloui par tout (surtout les pégases et les aigles géants, il adore tout ce qui vole, et il essaye d'en reproduire avec son pouvoir mais c'est super dur!). + énormément agité. + très turbulent, on le reprend souvent pour ça. + dynamique la plupart du temps. + jimmy est très joueur. + il est également malicieux. + très pudique, il serait du genre à hurler à la mort si quelqu'un venait à le surprendre en train de se changer - sauf adam. + agile, c'est un vrai petit singe : il grimpe partout, saute partout, bref, insupportable.
Depuis combien de temps sais-tu que tu es un(e) sang-mêlé(e) ?
Tu peux parler de la découverte de ses origines divines pour ton personnage, sa réaction, comment il a découvert la colonie/nouvelle rome, comment il l'a vécu au quotidien, sa relation avec son parent divin, son ressenti sur la colonie, le fait de découvrir des frères/soeurs, etc. Pense aussi à mentionner la dyslexie et l'hyperactivité, qui sont des "effets secondaires" du fait d'être un demi-dieu. Huit lignes minimum.
As-tu pris part à la bataille de Manhattan/du mont Othrys ? Et celle contre Gaïa ? Si oui, à quel camp as-tu choisi d'être loyal(e) ?
Tu peux parler des batailles (comment ton personnage l'a vécu, s'il s'est retrouvé face à des amis ou des proches durant les batailles, comment il a réagi, quel rôle il avait précisément, l'impact sur lui après ça, psychologiquement comme physiquement), et également du camp dans lequel il se trouvait, pour quelles raisons, et s'il soutenait les idéaux du camp en question (ou s'y est retrouvé pour des raisons entièrement différentes).
Et maintenant, que deviens-tu ?
Parle un peu de l'après guerre, des effets sur ton personnage (physiques comme psychologiques), ce qui l'a changé ou non, comment il a évolué. Tu peux aussi parler de son camp actuel (s'il vit à la nouvelle rome/colonie ou s'il vit dans New York, dans le troisième camp, et pourquoi).
derrière l'écran
pseudo | prénom
âge : ici. + présence : ici, approximativement. + personnage inventé ou scénario/pv : ici. + un dernier mot ? ici.
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Fiches AW. Sam 6 Jan - 0:21
moira wise
ft. sarah paulson (c) faust
carte d'identité
nom :wise, la sage. ce prénom lui sied bien. + prénom(s) :moira, prénom écossais aux consonances mystiques qui lui va à merveille. elle possède également un second prénom mais ne l'emploie jamais, il s'agit d'asleigh. + surnom(s) : du temps où elle était encore dans la légion, on lui accordait des surnoms assez variés mais toujours en lien avec sa nature étrange et mystérieuse. aujourd'hui, on l'appelle seulement madame car l'âge commence à se voir sur son visage. + âge :trente-neuf ans bien qu'on pense qu'elle fasse plus, quand on la croise dans la rue. + nationalité et origines:américaine d'origine écossaise. + date et lieu de naissance :quinze janvier à danvers dans le massachusetts. n'est-ce pas une belle coïncidence ? elle, fille de la déesse de la magie, née en ce lieu autrefois appelé salem village où une vingtaine de femmes ont été brûlées vives pour acte de sorcellerie, et encore plus ont été emprisonnées ? + orientation sexuelle :hétérosexuelle bien qu'elle ait déjà eu des expériences avec des femmes dans sa jeunesse, dans la période où elle se cherchait encore. + statut civil :veuve depuis plusieurs années maintenant : elle a fait son deuil. sa fille par contre .. + occupation :gérante d'un petit café bio à san francisco, en terrasse - les quelques employées sont des nymphes. il s'appelle " nessie's " en l'honneur du monstre du loch ness - clin d'oeil au pays d'origine de son père. la plupart des clients sont des demi-dieux, ou des créatures - elle fait attention à sa clientèle et à sa sécurité. + groupe : the wild ones, elle a fini son service militaire depuis plusieurs années et répond aux appels de la légion quand sa cohorte a besoin de la sienne. elle a servi dans la quatrième cohorte pendant dix ans.
parent divin :trivia, déesse de la magie, une des membres de la triade lunaire avec diane et séléné puisqu'elle incarne la nouvelle lune (ou lune noire). également vue comme la déesse de l'ombre, incarnant les cauchemars, elle est l'incarnation du carrefour puisqu'elle relie la terre, le ciel et les enfers. + pouvoir(s) :médium - grâce aux cartes, boule de cristal, pierres précieuses (ex : améthyste, rubis), feu, café, plantes - la technique qu'elle emploie est toujours réfléchie en fonction de la situation. elle peut "voir" des choses (ex : un danger planant sur quelqu'un, ou au contraire une force bienveillante), sentir si quelqu'un est mauvais, parfois deviner le futur. elle peut également faire des rêves prémonitoires, parfois. ses perceptions extrasensorielles lui permettent donc d'avoir des visions, pas toujours claires : elles ne sont pas certaines, elle l'a appris au fil des années. le futur se change facilement. c'est pourquoi elle est très prudente dans ce qu'elle dit, interprète, et garde beaucoup de choses pour elle. comme trivia est la déesse qui relie l'enfer, le ciel et la terre, moira a également la possibilité de mettre en contact avec les morts - mais c'est un lien très court, fragile. la personne ne peut pas voir le mort, mais seulement "ressentir" sa présence, peut-être entendre un murmure de sa part. les personnes qui ont beaucoup de mal à faire leur deuil ont déjà bénéficié de ce service de sa part : mais elle n'en abuse pas, elle sait ce qu'il en coûte de déranger les morts. de ce fait, moira est très sensible aux ondes qui l'entourent - positives comme négatives, elle les perçoit à la manière d'une aura invisible, d'un poids. c'est assez mystique et indéfinissable, mais elle les sent.métamorphose canine - de race inconnue, sa forme canine est d'un noir sombre, épais. à cheval entre le loup et le chien, on ne parvient pas à donner de nom à sa forme canine - pour la simple et bonne cause qu'elle lui est propre. au delà de deux heures de transformation, son corps s'épuise et reprend forme humaine sans la consulter - mais elle connaît ses limites et n'en abuse pas. de même, elle doit se déshabiller avant de se transformer sans quoi elle se retrouve empêtrée dans ses vêtements - ça lui arrivait souvent à ses débuts. sous sa forme humaine, ses sens sont divisés par deux, car plus efficaces sous sa forme complète - ainsi, même dans sa "vraie" forme moira a une ouïe, un odorat, une vue, un goût et des perceptions plus efficaces. mystérieuse, étrange, c'est une métamorphose qui a tendance à laisser les autres perplexe - certains diront qu'elle ressemble à un chien-loup tchécoslovaque noir, d'autres à un simple loup, un dingo, un mélange entre un doberman et un berger allemand et ce sans jamais tomber d'accord : mais trivia n'est-elle pas la déesse incarnant le mieux le mystère ? + arme de prédilection : c'est une arme spéciale, qui n'a pas de nom particulier. de base, c'est une bague. quand elle la retire et la lance dans les airs, elle se transforme en bâton d'un mètre trente qui possède des lames en or impérial à ses deux extrémités. c'est un vieil ami qui le lui a bricolé, un fils d'invidia doué dans les armes. elle se bat avec depuis des années - elle l'a secrètement renommé reaper. + particularité :troisième oeil - au sens littéral du terme. c'est un peu effrayant la première fois, et assez particulier, mais on s'y fait bien vite. il est invisible la plupart du temps - mais il devient visible et s'ouvre quand elle est sur le point d'utiliser son don de médium. c'est quand le moment se fait sentir qu'il s'ouvre, en même temps que les réponses lui viennent et que les visions se font. ( un peu dans ce genre là, mais en plus petit. )
caractère
a la mauvaise manie de sentir tout - la nourriture avant de la manger, les nouvelles personne qu'elle rencontre, l'air autour d'elle quand elle entre dans un nouvel endroit, et tout ça à cause de son côté animal + étrange et mystique + mystérieuse et énigmatique + sage + maligne + rusée + quand elle est agacée, ou méfiante, elle grogne - encore à cause de ses sens animaux qui prennent parfois le dessus + assez fourbe dans son genre + accueillante + maternelle + diplomate + toujours dans la retenue + peut se montrer dangereuse, et prédatrice - une fois qu'elle a une "proie", elle ne la lâche plus + très sociable, elle est loin d'être un loup solitaire + accorde beaucoup d'importance au groupe, et à la hiérarchie.
Depuis combien de temps sais-tu que tu es un(e) sang-mêlé(e) ?
Tu peux parler de la découverte de ses origines divines pour ton personnage, sa réaction, comment il a découvert la colonie/nouvelle rome, comment il l'a vécu au quotidien, sa relation avec son parent divin, son ressenti sur la colonie, le fait de découvrir des frères/soeurs, etc. Pense aussi à mentionner la dyslexie et l'hyperactivité, qui sont des "effets secondaires" du fait d'être un demi-dieu. Huit lignes minimum.
As-tu pris part à la bataille de Manhattan/du mont Othrys ? Et celle contre Gaïa ? Si oui, à quel camp as-tu choisi d'être loyal(e) ?
Tu peux parler des batailles (comment ton personnage l'a vécu, s'il s'est retrouvé face à des amis ou des proches durant les batailles, comment il a réagi, quel rôle il avait précisément, l'impact sur lui après ça, psychologiquement comme physiquement), et également du camp dans lequel il se trouvait, pour quelles raisons, et s'il soutenait les idéaux du camp en question (ou s'y est retrouvé pour des raisons entièrement différentes).
Et maintenant, que deviens-tu ?
Parle un peu de l'après guerre, des effets sur ton personnage (physiques comme psychologiques), ce qui l'a changé ou non, comment il a évolué. Tu peux aussi parler de son camp actuel (s'il vit à la nouvelle rome/colonie ou s'il vit dans New York, dans le troisième camp, et pourquoi).
derrière l'écran
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âge : ici. + présence : ici, approximativement. + personnage inventé ou scénario/pv : ici. + un dernier mot ? ici.