- Moira Wise : Jungle of Dreams. - Akane Todd : A plus tard crocodile. - Ahmet Dilhan : Vipera Evanesca. - Soannë Vik : Af Jarni Og Is. - Shawn Marshall : Heroes of Honor. - Thalès Dimopoulos : Les Métamorphoses. - Mika Vaskos : Les Métamorphoses. - Enid Ziegler : Behind the Walls. - Misha Gräam : Behind the Walls. - Song Jin-Bae : Flaw in our Code. - Enis Nichols : Raise Hell. - Nate Park : From Womb to Tomb. - Charlie Rosenberg : Influenza (/!\ scénario).
Dernière édition par thestral. le Mar 16 Oct - 20:24, édité 7 fois
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Autres forum. Sam 6 Jan - 3:04
Moira Wise:
moira wise
ft. sarah paulson (c) faust
carte d'identité
► ÂGE. trente-neuf ans bien qu'on pense qu'elle fasse plus, quand on la croise dans la rue. le deuil prématuré l'a vieillie. ► JOB/ÉTUDE. gérante d'un petit café bio dans le quartier d'hupfeld east side, en terrasse - les quelques employées sont toujours souriants. il s'appelle " nessie's " en l'honneur du monstre du loch ness - clin d'oeil à l'écosse, pays d'origine de son père. le café est surtout fréquenté par des employés des bureaux, et des étudiants. avec le temps, elle connaît bien sa clientèle et sait reconnaître une nouvelle tête. ► NAISSANCE. américaine d'origine écossaise du côté paternel - elle est née un quinze janvier dans le nevada. ce n'est qu'à ses vingt-deux ans qu'elle a quitté le domicile familial pour aller vivre à oro valley, avec son futur mari et leur bébé d'à peine un an. ► STATUT. veuve depuis maintenant neuf années. elle est passée à autre chose depuis, bien que l'absence de son mari se fasse ressentir - sa fille par contre ... ► CLASSE SOCIALE. dans la moyenne - elle n'est ni pauvre, ni riche. elle fait attention à ses dépenses, finit toujours le mois juste. mais elle peut vivre confortablement avec sa fille, dans leur maison qu'ils habitaient autrefois à trois. ► ORIENTATION SEXUELLE. hétérosexuelle bien qu'elle ait eu quelques aventures féminines dans sa jeunesse. ► GROUPE. ballad of broken heart, pour tout recommencer. pour se recommencer. ► AVATAR.
(01). elle a coupé ses cheveux courts suite au décès de son mari, et elle les a gardé ainsi depuis. elle s'est dit que c'était bien, comme nouveau départ - et puis, ça lui va bien. ça fait femme d'affaire, femme sérieuse. elle se sent puissante - ça sauve les apparences. ils étaient longs avant - ils lui arrivaient au coccyx. une cascade d'or qui se serait transformée en argent une fois la cinquantaine passée. une cascade qui inondait son dos, ses épaules - une cascade qui s'est transformée en petit lac. le dynamise s'est perdue pour devenir sérénité, avec le temps. ça lui sied beaucoup mieux. (02). elle a toujours été investie dans la cause animale - déjà très jeune, elle suppliait ses parents d'adopter un animal : c'est comme ça que sa soeur emma et elle ont eu leur premier chat à leur six ans, gypsie, un vieux matou ronchon mais câlin d'environ cinq ans. il a fini par se faire piquer quand elles ont fini le collège - une tumeur. quand james et elle ont emménagé dans leur maison, elle l'a eu à l'usure pour qu'ils adoptent : c'est comme ça que millicent, une pitbull sauvée de combats illégaux est entrée dans leur vie. elle est par la suite décédée en 2012. quelques années plus tard, c'est pour marx (un carlin) et trivia (une saint bernard), que silas et elle ont craqué. (03). c'est une accro aux huiles essentielles. sa maison, son café sont tout le temps embaumée d'une odeur de lavande ou de quelque autre plante aux vertus apaisantes - son jardin est une symphonie de senteurs. elle y fait pousser de tout - et propose toujours à ses clients de glisser quelques gouttes gratuitement dans leur boisson. (04). elle a la main verte et adore jardiner - tous les week-ends, elle s'occupe de ses fleurs. ça agace un peu sa fille de devoir tout le temps arroser leurs plantes - mais elle ne dit jamais rien de vive voix. elle sait que c'est ce que sa mère aime, et elle respecte ça. tout comme sa mère respecte son silence sur le décès de son père. elles n'ont jamais vraiment lancé le sujet - et se sont contentées de faire leur deuil chacune de leur côté, de manières différentes. (05). on lui reproche d'être trop calme, de laisser passer beaucoup de choses. le fait est qu'elle ne voit pas le point dans la confrontation. elle n'est ni une lâche, ni une faible - elle est simplement au-dessus des futilités. elle ne nourrit pas la discorde, ni la négativité - elle essaye simplement d'avancer. (06). elle ne s'est jamais débarrassée des affaires de son mari. ses pulls sentent toujours comme lui, et ses chaussures sont toujours sales de la terre de leur jardin - elle n'a jamais eu la force de les donner. silas non plus, d'ailleurs. elles font juste comme si de rien n'était quand leur regarde se pose sur le manteau de james dans l'entrée, suspendu au porte-manteau. elles détournent le regard, comme si tout était normal et elles ignorent leur noeud dans la gorge. (07). si elle n'avait jamais ouvert nessie's, elle se serait sûrement reconvertie en conseillère au lycée. elle est très maternelle et sage - on vient souvent la voir quand on a besoin de conseil, car elle sait voir les choses d'un point de vue neutre et général. elle a une sorte de clairvoyance, de calme qui lui permet d'éclairer les autres - si seulement elle pouvait s'en servir pour elle... (08). elle fait craquer ses ongles. tout le temps. silas essaye de lui faire arrêter depuis des années, mais sans succès - elle a déjà entendu des centaines de fois de la part de son entourage qu'elle allait souffrir d'arthrose, mais c'est plus fort qu'elle. depuis toute petite, elle est ainsi - ce n'est pas à presque quarante ans qu'elle va changer. (09). elle n'a qu'un seul tatouage, et une cicatrice. l'un est sur l'omoplate et représente un avion en papier volant vers le haut, poursuivi par un papillon. elle se l'est fait après la naissance de silas. l'autre est une ligne effacée par le temps sur le bas du ventre - car sa fille est née par césarienne, suite à quelques complications. mais silas est en parfaite santé désormais. (10). elle court tous les dimanches matin - parfois silas l'accompagne, parfois non, mais marx et trivia sont toujours à ses côtés pendant ses joggings matinaux. elle a un mode de vie très sain et consomme très peu de viande. (11). elle a déjà passé une nuit en garde-à-vue - une histoire de poitrine dénudée au milieu de la rue. elle avait seize ans, et elle était ivre ... c'est pas complètement de sa faute, si ? elle n'a jamais été très pudique de toute façon. (12). pendant longtemps, elle n'a jamais repensé à se marier à nouveau. elle n'a jamais fréquenté d'autre homme que james - cependant, elle se dit qu'il serait peut-être temps qu'elle passe à autre chose. pour elle. pour silas. elle n'oubliera jamais james - mais il faut qu'elle avance. (13). elle lit, beaucoup. elle a une pièce entière dédiée à ses ouvrages - une vraie bibliothèque. on y trouve des auteurs de tous les genres, de tous les horizons - de ce fait, elle est très cultivée. la lecture a toujours été un de ses plus grand passe-temps, même si elle y a laissé sa vue - elle doit porter des lunettes désormais, pendant ses lectures, sans quoi elle se voit en proie à des migraines intenses. (14). elle est investie dans la politique et dans de nombreux mouvements tels que la défense des droits lgbt+, migrants, noirs. elle prend toujours le parti des minorités, et est consciente d'être privilégiée - elle compte bien utiliser ses privilèges de femme blanche pour pousser les choses à changer. (15). elle joue du violon, mais n'en a jamais parlé à personne - pas même à sa fille. c'est un secret qu'elle garde pour elle - elle garde son violon sous son lit. à ses yeux, c'est un instrument magnifique.
derrière l'écran
► TON PSEUDO/PRÉNOM. elise/elif, thestral. ► PV, SCÉNARIO, INVENTÉ ? inventé ! ► COMMENT AS-TU TROUVÉ JOD ? j'ai suivi noa, micah et tessa :intello: ► ET T'EN PENSES QUOI ? il est super cool et a l'air agréable ! ► DES TRUCS À AJOUTER/AMÉLIORER ? pas là tout de suite !
je sais jamais comment m'y prendre pour parler de moi, alors ça va être un peu désordonné. donc moi c'est elise (ou elif, c'est mon deuxième prénom et je l'aime bien)(c'est rare de bien aimer son deuxième prénom je crois)(y a martine aussi mais y a qu'une personne qui m'appelle comme ça donc). j'ai dix-huit ans le mois prochain (yes) et je viens de finir le lycée ! à part ça ... euh j'habite dans l'essonne, je vais rentrer à la fac (la sorbonne me voilà) pour faire de l'anglais ! et à part ça je sais pas trop quoi dire ??? donc je vous envoie des bisous. :coeur2:
heartbroken
L'enfant est née et a grandi dans le Nevada, dans une famille qui se voulait conservatrice et très religieuse. Mais faut croire que tout ça a manqué une génération. Moira, très jeune, s'est montrée pleine de vitalité - et pas forcément dans le bon sens du terme. Bruyante à l'église, toujours à salir ses habits du dimanche, se battre avec les garçons à l'école était comme sa seconde nature. Et Emma, sa grande soeur, était toujours derrière elle en train d'essayer de lui éviter les ennuis - ça n'a jamais marché. Ce que Moira voulait ? Un peu de liberté. L'ambiance était tout le temps lourde à la maison - réciter les messes à l'heure du repas était d'un ennui sans pareille pour elle. Quand tout le monde avait les yeux fermés, elle piquait discrètement une fritte dans son assiette.
Ses parents n'ont jamais su quoi faire avec elle - alors ils ont laissé passer ses nombreux écarts de discipline, tant qu'elle gardait ses bonnes notes à l'école. Et pour les garder, elle les gardait bien - toujours considérée comme élève moteur, parmi les premiers de la classe, elle n'a jamais eu à se soucier de ce genre de choses. Et quand ses camarades s'arrachaient les cheveux sur leurs dm de maths pendant les week-ends, elle, elle s'amusait en ville avec sa soeur.
Mais Emma n'était pas toujours au meilleur de sa forme. Elle était malade - beaucoup le disaient, ses parents le disaient, mais jamais Moira ne le reconnut. Pour elle, sa soeur était seulement plus fragile - il fallait bien s'occuper d'elle dans ses mauvaises périodes. Il fallait la bercer, la prendre dans ses bras, lui embrasser le front - et pas la bourrer de médicaments comme le faisaient ses parents.
C'était ce qu'elle pensait.
Mais Moira était trop jeune pour comprendre que sa soeur était vraiment malade, et elle était aussi trop jeune pour comprendre qu'elle avait besoin de ses traitements.
Alors, le soir, quand elle dormait avec Emma dans ses périodes de "blues" comme elles les appelaient entre elles, Moira lui caressait les cheveux. Elle lui caressait les cheveux jusqu'à ce qu'elle aille mieux, jusqu'à ce qu'elle arrête de pleurer, jusqu'à ce qu'elle arrête de vouloir mourir. Chante avec moi qu'elle lui demandait, et Emma finissait par chanter avec elle, elles chantaient pour la lune, pour les étoiles qui les regardaient depuis la fenêtre - les petites curieuses.
Oh all the money that e'er I spent I spent it in good company And all the harm that e'er I've done Alas, it was to none but me And all I've done for want of wit To memory now I can't recall So fill to me the parting glass Good night and joy be with you all
Elles chantaient cette vieille chanson écossaise que papa soufflait des fois à maman quand il pensait que personne ne les entendait. Et elles chantaient, jusqu'à ce qu'Emma s'endorme - Moira veillant sur elle, son petit ange gardien. Il lui en fallait bien un - papa disait que tout le monde avait un ange gardien, pourquoi ne pouvait-elle pas en devenir un ? Emma avait été son ange gardien, elle serait donc le sien.
Puis le temps a passé. Elles ont grandi, toutes les deux. Emma est tombée enceinte. Une petite fille. Une métisse. Noa qu'elle l'a appelée. Moira était si contente - ce petit bébé, la tulipe parmi les marguerites, elle allait lui apprendre plein de choses ! Elle se voyait déjà assister à ses premiers pas. Ses premiers mots. Ses premiers jours d'école.
Mais Emma l'a laissée. Elle a laissé tout le monde - papa, maman, Noa, Moira. Elle est partie. Comme ça. Et c'est le père de Noa qui s'est occupée d'elle - mais Moira aurait tellement voulu s'en occuper ! Alors tous les ans, elle lui a écrit. Pour ses anniversaires. Noël. Thanksgiving. Les examens. Faute d'avoir une mère présente, Noa peut au moins se vanter d'avoir eu une tante engagée. Même si elles ne se sont jamais vues - le père ne voulait pas que sa fille renoue avec sa famille maternelle. Ce que Moira a compris. Mais elle aurait tellement voulu voir sa nièce - au moins une fois. (Mais faut croire qu'il est trop tard maintenant. Noa doit la détester, comme elle doit détester sa mère.)
Ça a été au tour de Moira d'avoir un bébé. Une fille. Silas. Vingt-et-un ans, c'est jeune pour avoir un bébé ? Il n'y a pas d'âge pour aimer qu'a répondu Moira à ses parents quand ils ont critiqué son choix. Et quand elle a quitté le domicile familial un an plus tard avec James, son petit-ami, et Silas d'à peine un an, ils ont eu plus que leurs yeux pour pleurer. Ils ont refait leur vie en Arizona, à Oro Valley - loin de tout. Ils ont acheté une maison, adopté un chien, et fondé leur famille tranquillement. Puis ils ont rénové un café, et ont commencé leur business.
Tout aurait pu continuer pendant des années, pas vrai ? Ils auraient pu finir ensemble vieux et heureux, pas vrai ?
Mais non. C'est devenu difficile financièrement - James avait pas de qualifications, Moira était bloquée au café et avec Silas. Alors il s'est engagé dans l'armée.
Et il est mort.
Les soldats sont venus cinq ans plus tard. Ils ont frappé. Trois coups. Trois coups de feu dans son coeur. Elle a ouvert, sourire aux lèvres - et elle a su. Ils étaient là. Sa plaque militaire, son drapeau, sa veste ... tout y était. Maman ? Silas est arrivée. Elle l'a agripée par les épaules et l'a serrée fort contre elle. Dix ans et déjà orpheline de père. Trente ans et déjà veuve. Quelle vie.
Madame Wise, votre mari est tombé au combat. C'était un homme courageux. Il est mort d'une manière honorable - il est mort pour son pays. Je suis désolé.
Tout ce qu'elle veut, c'est qu'ils partent. Tous. C'est déjà assez dur pour elle de supporter les pleurs de Silas - elle fait de son mieux pour ne pas pleurer, elle aussi. Elle encaisse. Elle a toujours encaissé. Comment aurait-elle pu le prévoir ? Il était sensé rentrer à la fin de la semaine. Pourquoi ?
Viens, mon ange. On va rentrer. Et elle a poussé sa fille à l'intérieur - au loin, les militaires s'en allaient. Les affaires de son mari lui donnaient l'impression de peser une tonne - ou était-ce le deuil qui les alourdissait à ce point ? Elle ne savait pas. Elle ne voulait pas savoir.
Comment on se reconstruit après un deuil ? C'est une bonne question. Certains voient dans la mort une épreuve, d'autres comme quelque chose d'inévitable. Mais comment fait-ont pour s'en sortir, avec une gamine de douze ans, sans famille ? Les voisins ont tous défilé. La famille a débarqué pour l'enterrement. Elle n'a même pas eu le temps de souffler - tout est allé trop vite.
C'est comme ça qu'elle s'est retrouvée un mois plus tard, à éclater en larmes juste parce que cette fichue machine à café ne voulait pas marcher. (Non mais tu te rends compte ? Elle va me lâcher maintenant ! Comment je vais faire sans machine à café ? Y a que James qui savait la faire fonctionner ! Maintenant qu'il est plus là, je vais le faire comment mon café ? Je fais comment sans James ?).
Ouais.
Comment elle va faire maintenant ?
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Autres forum. Sam 6 Jan - 3:05
Akane Todd:
akane todd
ft. kiko mizuhara
carte d'identité
nom :todd, avant elle trouvait ce nom ridicule - après tout, il sonne comme toad. et il se marie très mal avec son prénom. mais elle a appris à l'apprécier. + prénom(s) :akane, qui désigne un rouge très profond. + surnom(s) : elle en a eu beaucoup, à l'école - des racistes, des un peu moins. à ce jour, on l'appelle la fleuriste asiat tout simplement - quand on ne connaît pas son nom. + âge :vingt-six ans. + nationalité et origines:américaine d'origine coréenne par sa mère. + date et lieu de naissance :premier janvier, en virginie. ses parents ont décidé de déménagé à la nouvelle-orléans dès qu'elle a fini le lycée, pour lui faire changer d'air car sa santé mentale en avait besoin. + orientation sexuelle : hétérosexuelle. + statut civil :célibataire depuis des années, elle peine à s'ouvrir et à faire confiance. + métier :fleuriste, elle trouve du réconfort dans les fleurs et leurs odeurs.
caractère
craint énormément de s'ouvrir aux gens + douce + fragile + sensible + délicate + discrète + renfermée + n'a fait confiance qu'à très peu de personnes depuis sa sortie du lycée - c'est un animal blessé dont la compagnie se mérite + donne l'impression d'être aussi facile à briser qu'une brindille + assez solitaire, mais elle ne dit jamais non à de la compagnie + polie + bienveillante, elle est loin d'être méchante - et si elle peut se montrer quelque peu rude parfois, ce n'est pas intentionnel, la vie n'a jamais été tendre avec elle + tolérante + compatissante + elle ressent beaucoup trop de choses à la fois, à force de tout intérioriser - elle a fréquemment des périodes de burn out où elle s'enferme et peut se montrer sombre, distante : ce n'est pas de sa faute, elle est comme ça.
life
akane ressent beaucoup trop de choses à la fois - mais le sentiment qui l'habite le plus, c'est la méfiance. la réserve. douze ans de scolarité à raser les murs et à essayer de se faire oublier lui ont fait ça. c'était la tête de classe - le petit génie, comme certains railleurs s'amusaient à l'appeler. la chintok comme certains la désignaient dans leurs conversations à voix basse, pensant qu'elle ne les entendait pas. elle était pas méchante, pourtant - au contraire. tout ce qu'elle voulait, c'était des amis - mais tout ce qu'on lui collait sur le dos, c'était le cliché de l'enfant asiatique surdoué dans tout. elle a toujours trouvé ça stupide - et aujourd'hui encore plus.
pendant douze ans, elle a baissé la tête. pendant douze ans, elle a encaissé en silence - l'ambiance scolaire des états-unis est connue pour être nociven, et elle y a bien goûté. harcèlement, bizutage - elle a eu le droit à la totale. pourtant, elle débutait chaque nouvelle année avec espoir - mais il y avait toujours un événement qui gâchait tout. une mauvaise blague, un commentaire raciste, une amitié toxique. c'est en virginie qu'elle est née, a grandi, et a passé toute sa scolarité - mais sa 12th grade a été l'année de trop. elle a sombré pour de bon - une dépression fugace, abattue sur elle comme un aigle se laissant tomber en piquée.
c'était la goutte de trop. ses parents ont plié bagages et ont cherché une nouvelle maison, loin d'ici - et c'est à nola qu'ils ont trouvé leur bonheur. malgré la mauvaise réputation de la ville, c'est en arpentant sur google les paysages de l'endroit qu'ils se sont dit "c'est la bonne". ils se sont taillé, et ont emporté akane avec eux - pour la faire changer d'air. peut-être que le changement d'ambiance a été efficace - peut-être que le temps l'a été. le fait est qu'elle a fini par sortir de sa dépression au bout de deux ans - bourrée de médicaments, des bonnes intentions de sa famille. mais hors de question pour elle de continuer sa scolarité - après le lycée, elle n'a jamais remis les pieds dans un établissement scolaire.
savoir ce qu'elle voulait faire de sa vie, ça a toujours été le cadet de ses soucis - elle avait toujours plus important à faire, comme essayer de ne pas se laisser sombrer dans les ténèbres, se battre contre ses démons, ou tenir tête à des petits malins qui s'amusaient à la malmener. alors se retrouver à vingt ans, sans formation, et sans envie de reprendre les cours, ça a été un coup dur pour elle.
elle a tenté quelques trucs, pour se mettre dans le bain. fast food pour avoir quelques revenus et aider ses parents, vendeuse en magasin, mais rien de concluant. au final, elle s'est dit qu'elle n'était faite pour rien - seulement à errer un peu partout comme un fantôme, une sorte de coquille vide impossible à remplir.
il y avait une boutique dans sa rue - tenue par une vieille femme, fleuriste. à chaque fois qu'akane passait devant, c'était une symphonie d'odeurs qui parcourrait ses narines - ces mêmes odeurs qui l'avaient longtemps bercée la nuit, car sa fenêtre se trouvait juste en face. le matin quand elle se réveillait, c'était la première chose qu'elle voyait à sa fenêtre - les nombreuses espèces de fleurs, plus colorées les unes que les autres. elle n'y avait jamais mis les pieds, handicapée par sa dépression qui l'avait presque clouée à son lit pendant deux ans. et sa timidité, aussi.
la première fois qu'elle y a mis les pieds, c'était par curiosité - elle avait vingt-et-un ans, se remettait de ses peines : elle avait été attirée par les couleurs des fleurs sur les étalages, dans la rue. comme envoûtée. le reste s'était fait tout seule - elle avait fini par y travailler au bout de quelques mois. puis trois années sont passées - la propriétaire de la boutique finit par prendre sa retraite, et la laissa prendre en charge l'endroit.
c'est comme ça qu'akane, après des années de douleur, peur, méfiance, questionnement et hésitation, finit fleuriste à la nouvelle-orléans.
ça sonne un peu comme le début d'une histoire de romance, pas vrai ?
c'est exactement ce qu'elle pense chaque fois qu'elle se remémore son vécu, et ça la fait frissonner.
derrière l'écran
thestral | elise
âge : 17, bientôt la majorité les mecs. + présence : tous les jours les gars, j'suis obligée. + personnage inventé ou scénario/pv : inventée depuis un bail! + un dernier mot ? benoît hamon 2022.
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Autres forum. Sam 6 Jan - 3:05
Ahmet Dilhan:
Code:
<br><center><div class="fond"><div class="espace"></div><div class="fond3"><div class="espace"></div><div class="titrem">ahmet celal dilhan</div><div class="espace"></div><hr><div class="rang">deep in the ocean dead and cast away</div><div class="espace"></div></div><div class="espace"></div><table><td><div class="bloc_p1"><div class="imagepa"><div style="border-radius: 3px;"><div style="width:160px;height:100px;border-radius:3px;background-image: url('http://lovelace-media.imgix.net/uploads/903/39c41b70-fd73-0132-f423-0e18518aac2f.gif?');"></div></div></div></div><br><div class="bloc_p1"><div class="imagepa"><div style="border-radius: 3px;"><div style="width:160px;height:100px;border-radius:3px;background-image: url('http://66.media.tumblr.com/e7a454f13fe32e27d54954a6b9f040a1/tumblr_n2aos7N8Lb1qeyop9o5_250.gif');"></div></div></div></td><td></td><td></td><td><div class="bloc_p2"><div class="rang">protego — feat michael socha</div><hr><div class="infospres"><w>âge, date et lieu de naissance ≈</w> 01/01, né dans un petit village reculé de turquie, mais ils ont déménagé en angleterre quand il avait cinq ans. il est âgé de vingt-sept ans. <jp>nationalité et origines ≈</jp> turc de ses deux parents, nationalité turque et anglaise. <w>sang de sorcier ≈</w> infâme né-moldu. <jp>profession ≈</jp> fugitif car son statut de sang ne lui permet pas d'être en sécurité - il a cependant été serveur à la couronne brisée pendant plusieurs années après avoir quitté poudlard, il lui arrivait d'offrir son corps de temps à autres mais la plupart du temps il restait simple serveur. <w>statut civil ≈</w> célibataire, coureur de jupon que l'on aime détester. un vrai con, sans aucune attache. <jp>maison à hogwarts ≈</jp> il a été envoyé à la maison des blaireaux, poufsouffle. loin d'être déçu, il a toujours aimé sa maison et en est encore fier aujourd'hui - et il aime montrer que ce n'est pas parce qu'on a été réparti chez les noirs et jaune que l'on est nul. <w>parcours scolaire ≈</w> fauteur de trouble, il était du genre farceur et à répondre un peu trop facilement aux professeurs - ce qui lui a valu beaucoup de retenues. de plus, il n'a pas été un élève excellent - se démarquant en sortilèges, soin aux créatures magiques, étude et moldus défense contre les forces du mal, ainsi que la botanique. mais les potions n'étaient pas son fort, l'histoire de la magie l'ennuyait, il était une brêle en astronomie, très médiocre en métamorphoses, il n'a jamais voulu aller en ni en arithmancie, ni en étude des runes, ni en divination. il a adoré les cours de vol et, poussé par madame bibine, a même intégré l'équipe de quidditch poufsouffle en tant que batteur.<jp>baguette magique ≈</jp> aulne (symbole d'un passé trouble), moustache de fléreur, prédisposée aux sortilèges offensifs, trente-et-un centimètres (peu courant, axée sur l'attaque)<w>sortilège du patronus ≈</w> un chiot golden retriever qui trahit ce cœur tendre qui se cache sous cette masse de muscle et cette grande gueule souvent cassée. <jp>épouvantard ≈</jp> une silhouette encapuchonnée qui brandit sa baguette en sa direction et lui rabâche des conneries sur son sang souillé, avant de lancer un sortilège de mort. par les temps qui courent, ahmet est pétrifié à l'idée que les mangemorts le trouvent. <w>effluves d'amortentia ≈</w> épices, sel de la mer, ces odeurs qui ont bercé son enfance avant que tout ne soit gâché. <jp>localisation ≈</jp> au campement des insoumis, qu'il a rejoint depuis pas mal de temps - longtemps avant le mariage de bill et fleur. <w>don magique ≈</w> son sang est noir: c'est un banshee depuis qu'un évadé d'azkaban ait lancé le sortilège de la mort sur sa cousine, sous ses yeux. pour lui, c'est plus une malédiction qu'un don. un fardeau trop lourd à porter. <jp>signe physique distinctif ≈</jp> de nombreuses cicatrices qui courent sur sa peau mate, des crevasses par-ci par là. son corps a été abîmé par le temps. des yeux très sombres, mais son regard semble être celui d'un chiot égaré - et il en joue auprès des femmes, car il sait que son regard fait fondre. <w>casier judiciaire ≈</w> fauteur de trouble ayant la manie de créer des bagarres partout sur son chemin - il a déjà passé plusieurs soirées en garde-à-vue chez les moldus. il a même été interpelé une fois par le Ministère pour avoir usé de ses pouvoirs durant sa scolarité hors de l'enceinte de Poudlard. c'était pour utiliser le sortilège crache-limace sur son cousin, qui s'était moqué de lui. il est également connu pour être un voleur sans gêne.</div></div></td></table><div class="espace"></div><div class="fond3"><jp>— sang-chaud ; intimidant ; fort ; brusque ; vulgaire ; direct ; franc ; impulsif ; agressif ; méfiant ; violent ; moqueur ; féroce ; sarcastique ; pessimiste ; irritable ; indépendant ; fier ; manipulateur ; bagarreur ; colérique ; buté ; protecteur ; loyal ; juste ; impassible ; dur ; audacieux ; courageux ; rationnel ; ordonné et organisé ; charismatique ; séducteur ; a beaucoup d'humour.</jp></div> <div class="fond3"><w>— que pensez-vous de l'ascension de Lord Voldemort et de ses partisans ? Les craignez-vous ou êtes vous favorables à ce nouveau régime qu'ils cherchent à installer ?</w> en tant que né-moldu, il ne peut qu'être en désaccord total avec ce nouveau régime et les idées puristes du lord et de ses suiveurs. c'est d'ailleurs à cause de leurs bêtises qu'il a été obligé de fuir, de se cacher. ne pas être effrayé serait être stupide - seulement, ahmet est trop fier pour reconnaître qu'il est complètement terrorisé à l'idée d'être attrapé. <w>— Harry Potter est le symbole de l'espoir pour de nombreux sorciers de Grande-Bretagne. Que pensez-vous de celui qu'on appel l’Élu ? </w> ce n'est qu'un gosse, comment pourrait-il les sauver? ahmet pense que les gens ont besoin de se rassurer et de trouver une figure qui pourrait être l'image même de la résistance. quoi de mieux qu'un défiguré par le lord lui-même ayant survécu à ce dernier pour obtenir le job, hein? il a le profil parfait - jeune, bouille d'ange, et en plus il a des lunettes. les gens ont toujours un faible pour les gosses à lunettes, c'est un fait. de son côté, ahmet n'a jamais rencontré en tête à tête l’Élu - comme il est appelé par certains, mais il attend de se faire sa propre opinion de lui. il veut voir s'il mérite ce rôle qu'on lui a attribué contre son gré. <w>— le monde s'assombrit et le ministère est aux aboies, le statut du sang prend une importance capitale. Que pensez-vous du sang ? Quel rapport entretenez-vous avec les nés-moldus, les cracmols ? Où vous situez-vous dans ce monde qui change ?</w> étant un né-moldu lui-même, il serait idiot de détester ses semblables. il est mieux placé que quiconque pour savoir que la nature du sang ne définit pas la valeur d'une personne - de même que sa maison à poudlard ne trace pas son avenir. bon il n'est pas un poufsouffle qui a bien tourné, mais il y a toujours une exception à la règle.<hr><div class="questions_pres"><div class="imagepa"><img src="http://31.media.tumblr.com/3260dd089d9e487bef76b99416bb9197/tumblr_muihy00Kjo1spszaao1_250.gif" style="float: left; width: 150px; padding: 3px; border-radius: 4px; border: 1px solid #8F7F72; margin-bottom: -3px; margin-right: 2px; opacity: 0.5;" /></div> <b>le turc.</b> c'est sa langue maternelle, celle dans laquelle il a prononcé ses premiers mots. il la parle aussi bien que l'anglais - si ce n'est dire presque mieux. il trouve celle langue belle, et se plait à rouler les r. elle lui correspond. elle est en lui. il aime son pays plus que tout. <b>son ancien job.</b> serveur à la couronne brisée, il lui arrivait aussi de temps à autres de laisser femmes comme hommes profiter de son corps en échange de gallions. cela arrivait assez fréquemment, mais la plupart du temps il se contentait de servir les clients dans le bar. <b>son tic.</b> il fait craquer ses doigts, ses phalanges. tout le temps. ça a tendance à agacer tout le monde autour de lui mais il s'en fout - c'est ainsi qu'il manifeste son anxiété, à défaut de la manifester avec des mots - à chacun son exutoire. <b>le quidditch.</b> il a rejoint l'équipe des poufsouffle dès sa deuxième année, en tant que cognard, poussé par le professeur bibine qui avait décelé en lui un très grand potentiel en tant que batteur. il aime ce sport, il aime voler sur son balais. il est fait pour ça, ça se voit. mais il n'a pas voulu en faire son métier - la célébrité, ce n'est pas pour lui: il est tellement imprévisible qu'il pourrait gâcher sa réputation en quelques mois à cause de ses nombreux écarts. <b>les femmes.</b> il les aime, et elles le lui rendent bien. il joue de son regard qui a tendance à faire fondre - mais il ne faut pas s'y méprendre. malgré son caractère de coureur de jupon, il les respecte et les considère à leur juste valeur. très loin d'être macho ou bien sexiste, il sait très bien que les femmes ne sont pas à voir comme des gamines incapables de se défendre. <b>la nourriture.</b> baigné dans la culture turque, il adore manger épicé et salé. beaucoup ont été étonné de le voir engloutir piment sur piment sans rechigner - il est habitué à ces saveurs brûlantes et les aime. il a même inventé un dicton: [i]le piment, c'est comme une femme, faut le laisser couler![/i] il évite de le sortir parce qu'en général, il se prend une gifle par la femme la plus proche à chaque fois qu'il le dit. <b>les animaux.</b> il a trouvé un chiot akita inu, qui traînait dans la forêt de sherwood il y a de ça quelques semaines. il ne sait pas trop comment il est arrivé là, mais il l'a pris sous son aile et depuis l'animal ne le quitte plus. il l'a appelé thief, parce que cette sale bête lui a piqué sa baguette le jour où il l'a trouvé. un voleur, comme lui. à côté de ça, il possède une chouette hulotte qui s'appelle gül - ce qui signifie rose, en turc.</div></div> <div class="fond3"><jp>— brumy ; elise</jp> <w>quel âge avez-vous ? ≈</w> 16, bientôt 17 :ron: <w>comment avez-vous découvert le forum ? ≈</w> looongue histoire <w>que pensez-vous du forum ? ≈</w> il est moche, c'est pour ça que j'ai deux comptes <w>avez-vous des questions ? ≈</w> pk y a pa de cb <w>un dernier mot ? ≈</w> kebab :aah: <jp>— personnage inventé [x] ; scénario d'un membre [] ; personnage de la saga [] </jp></div> <div class="fond3"><div class="espace"></div><center><jp>️ VIPERA EVANESCA 2016</jp></center><div class="espace"></div></div><div class="espace"></div></div></center><br>
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Autres forum. Sam 6 Jan - 3:06
Soannë Vik:
soannë vik
ft. nadia hilker (c) sweet poison
carte d'identité
ÂGE, LIEU DE NAISSANCE. ≈ cela fait vingt-deux ans que ses cris ont bercé les landes d'islande pour la première fois, lors de l'an 773. née dans un petit village côtier, habité par des pêcheurs. on y mange du poisson séché et, quand la pêche est bonne, du requin. LIEU DE RÉSIDENCE. ≈ la demeure de la famille royale est son toit désormais - dans une espèce de pièce petite, dans laquelle elle passe ses nuits. aucun effet personnel, seulement un lit, une couverture. PROFESSION. ≈ esclave achetée par la famille lund à ses dix-huit ans, elle sert cette dernière. ils ne sont pas si mauvais - bien mieux que ces hommes violents auxquels elle a eu à faire lors de son rapt à sa terre natale. STATUT FAMILIAL. ≈ elle avait une ribambelle de frères et de soeurs - mais ils sont bien loin maintenant. SITUATION MATRIMONIALE. ≈ soannë est célibataire et compte le rester pour l'instant - la violence qu'elle a eu à subir des hommes reste encore ancrée en elle, et elle préfère rester loin d'eux. RANG HIÉRARCHIQUE DANS LE PEUPLE VIKING. ≈ thraell arrachée à son peuple, à ses terres gelées - pas d'impact dans la societé, juste l'attente d'un affranchissement qui sonne comme un rêve inaccessible. elle a oublié à quoi ressemble à liberté. MANIEMENT DES ARMES. ≈ aucun enseignement, elle a toujours fonctionné à l'instinct. c'est cet instinct qui pulse dans ses veines qui l'a poussée à mordre ces hommes l'ayant tirée des bras de sa famille - ce même instinct qui a guidé ses poings et alimenté ses cris. soannë n'a pas appris à se servir des armes - elle fait sans. mais elle se débrouille bien avec les petites armes blanches - à force de regarder les hommes se battre entre eux sur les navires qu'elle a foulé de ses pieds endoloris, elle a fini par assimiler certaines techniques. rapide comme l'éclair, silencieuse comme la mort. la force brute n'est pas pour elle - elle mise tout sur son agilité. DISTINCTION PHYSIQUE. ≈ des cicatrices elle en a, beaucoup. sur les bras, sur le ventre, dans le dos - des fraîches, des vieilles. certaines datent de quand elle était petite, quand elle était encore enflammée. d'autres de son enlèvement, et certaines viennent de sa maîtresse - princesse guiséla, dont la violence anime ses colères. elle les endure toutes sans broncher, ne quitte jamais l'ombre de sa maîtresse - elle lui pardonne toujours. ses cheveux, aussi, la rendent facilement reconnaissable - masse hirsute, frisée, toujours au niveau des épaules - jamais plus long.
caractère
généreuse - solitaire - discrète - force tranquille - effacée - obéissante - sait se faire oublier - observatrice - maligne - intelligente - apprend vit - brave - très intuitive et instinctive - débrouillarde - loyale - honnête - curieuse - timide - calme - tolérante - n'est pas du genre à s'insurger, se contente d'encaisser et de faire avec.
ISLANDE. Sa terre natale, son pays. Les souvenirs de ces landes de glace sont loin dans son esprit - elle ne se souvient que de l'odeur de la mer, qu'elle pouvait sentir même le soir en s'endormant. Le cri de macareux au beau milieu de la nuit - le hennissement des chevaux, le martèlement de leur sabot contre le sol, le hurlement des vagues s'écrasant contre la côte. Elle a oublié la langue - seule une berceuse que lui chantait son père autrefois a été gardée dans un coin de son esprit - l'histoire d'une fille de pêcheur qui laisse la vie sauve à un poisson, et se voit bénie par ce-dernier. + MER. La mer est sa maison - elle a passé tant de temps à la traverser, à y tremper ses pieds, à voyager sur cette dernière. Elle la connait, s'adapte à ses caprices et semble la comprendre - elle la respecte et adore ses eaux salées qui lui rappellent son enfance. La mer est une divinité qu'elle respecte - Njörd est le dieu auquel elle adresse ses prières, en mer comme sur terre. + ENFANCE. Peu de souvenirs - des scènes floues, des visages à moitié effacés. Mais elle se souvient des grands yeux bleus de son père - de la tignasse de feu de sa mère, des cris de ses frères et soeurs. L'odeur du poisson - la sensation de liberté quand, avec les autres enfants du village, ils allaient s'asseoir sur la côté pour sentir le vent fouetter leurs visages. + FAMILLE. Parents pêcheurs qui léguèrent leur savoir à leur progéniture - elle n'a rien oublié de l'enseignement de ces-derniers, ayant toujours baigné dans la pêche et dans le sel amer de la mer. Elle avait des frères, des soeurs - des plus âgés, des plus jeunes, des adoptés : sa famille était nombreuse, bruyante, faisait l'animation du village. Tout ça lui semble si loin maintenant - elle a oublié leur prénom, leur voix : ils ne sont plus que des fantômes du passé.
SOUVENIRS. Flous. Dissipés. Evaporés. Elle a fini par les laisser s'envoler, lassée de devoir leur courir après comme une petite court après une hirondelle trop haute pour elle. Elle s'en est détachée : ressasser le passé est une chose bien inutile, c'est ce qu'elle a retenu de ces années loin de l'Islande. Alors elle attend, maintenant : elle attend et endure en silence. + TRAVAIL MANUEL. Soannë se salit les mains - tous les jours. Elle n'a pas peur du travail, n'y rechigne pas - elle a toujours vécu de ses mains, et ne changera sûrement pas. Elle fait ce qu'on lui dit de faire - ses doigts bougent avec l'habilité de cent artisans. On l'a exploitée depuis sa plus tendre enfance - maintenant, les effets de voient sur elle. Elle est rapide, précise, ne se plaint pas - on murmure qu'elle serait l'esclave dont tout le monde rêve. + PÊCHE. Elle se souvient des conseils de son père, de la technique de sa mère pour tresser les filets de pêche, les réparer - vider les poissons d'un coup de main expert. On lui a enseigné beaucoup, et elle a appris le reste par elle-même - pêche à la main, au filet, au couteau, à la lance : elle est polyvalente. + REGARD. On dit de son regard qu'il est comme l'océan - sombre, grondant comme un ouragan sur le point de se lever. Il traduit son caractère - Soannë est une force tranquille, silencieuse : elle ne fait pas dans les éclats, mais dans le calme. Un feu glacé brille dans ses prunelles abyssales - mêlé aux ténèbres de l'océan qui s'anime en elle. Imprévisible, sauvage, indomptable - mais tranquille. Panthère paresseuse qui ne quitte pas sa proie des yeux.
HOMMES. Ils ne sont pas sacrés à ses yeux - elle les méprise. Beaucoup trop malmenée par ces-derniers au cours de sa vie, abusée par des rustres, ils ont perdu leur valeur à ses yeux - elle a perdu espoir en eux. Pour elle, les hommes sont mauvais - si, petite, elle espérait trouver un prince charmant avec lequel se marier, elle préfère passer sa vie seule et à la solde de la famille Lund. Sa condition d'esclave ne lui permet pas de clamer haut et fort ses pensées - mais la façon dont elle regarde le sexe masculin en dit long sur ses pensées : elle ne leur fait plus confiance. + NAGE. L'eau est son élément - elle pourrait y rester des heures. Elle nage comme un poisson - son père disait qu'elle finirait par avoir des écailles sur le corps à force de passer son temps à nager. Bien sûr, elle ne peut pas passer autant de temps qu'elle le voudrait dans l'eau - mais elle ne perd pas son habilité pour autant. + HISTOIRES. Soannë a une grande imagination - son esprit recèle d'histoires qu'elle a inventé lors de ce temps qu'elle a passé sur des navires dont elle ne connaissait rien. Elle les raconte aux enfants dont elle a de temps en temps la charge, ou les garde pour elle-même : si vous le lui demandez, elle aurait toujours quelque aventure à vous raconter.
NORVEGE. Elle s'est adaptée à la Norvège, à ses moeurs - le fait que le pays ressemble un peu à son Islande natale a aidé. Et puis, elle était encore jeune - son esprit était encore facilement modulable et elle s'est adaptée. Mais sa condition lui rappelle qu'elle n'est pas chez elle ici, et parfois elle voudrait partir - mais ce n'est pas comme si elle en avait la possibilité. + NAVIGATION. La mer, l'océan - les bateaux ont été comme la terre ferme pour elle, et ce dès son plus grand âge. Son père l'a emmenée pêcher avec lui plusieurs fois, mais il n'a pas eu le temps de lui apprendre à diriger ou à se repérer en mer - mais son temps passé auprès de ses kidnappeurs lui a permis d'apprendre à tenir un bateau. Se repérer par les étoiles, deviner la direction du vent - tout ça, elle l'a appris sur le tas et serait capable de le remettre en action d'elle-même.
LANGUE. Le norrois a très vite empiété sur l'islandais, qu'elle a oublié - elle parle parfaitement la langue de ces terres, et la comprend : cependant, quelque chose dans sa façon de parler fait comprendre que ce n'est pas sa langue maternelle. Peut-être la façon dont elle roule les "r", ou la nonchalance avec laquelle elle achève ses syllabes. + LUND. La famille royale, qui l'a achetée à ceux qui ont fait de sa vie un cauchemar. Elle pensait avoir le même avenir avec eux : elle pensait qu'elle servirait de cible pour les passions fulgurantes des mâles de la famille, et de la haine de leurs femmes, mais elle a été très surprise. Aucune violence ne l'a accueillie - seulement des tâches à accomplir, des ordres à suivre : les Lund sont les premier à l'avoir traitée comme une personne depuis longtemps. Elle leur est loyale - particulièrement à la cadette, la princesse Guiséla : et ce malgré le comportement de cette dernière à son égard. Soannë aime la princesse : comme on aime une soeur, une amie. Elle la suit dès qu'elle le peut, met ses talents à son service : elle s'est promis de ne rien laisser lui arriver.
QUELLE EST TA POSITION PAR RAPPORT À TON JARL ET TON ROI ? ≈
Sa loyauté va et ira toujours à la famille Lund - les premiers à lui avoir témoigné une once de bienveillance, et qui l'ont arrachée à son cauchemar. Elle ne dit pas que la vie est parfaite avec eux, mais simplement mieux - Soannë a une dette envers eux, de son point de vue, et leur restera loyale jusqu'à la fin. Elle n'est ni une guerrière, ni une femme libre - mais elle peut rester à leurs côtés jusqu'à ce que les dieux décident de mettre fin à leur destin. Elle aime son jarl, et aime Solstheim (la cité soleil, comme elle l'appelle). Eelle n'a que peu de libertés, voire aucune - mais son coeur est libre d'être loyal à la famille Lund.
EN QUOI FAIS-TU HONNEUR AUX DIEUX EN ÉTANT VIKING ? AS-TU EU À FAIRE DES SACRIFICES EN LEUR NOM ? ≈
Soannë a toujours aimé et respecté les dieux - elle se souvient, petite, des prières adressée au dieu Njörd avant que son père ne jette au feu le plus gros poisson de la journée. Dieu des mers et des vents, il semble nature que les pêcheurs l'adulent - c'est à lui que sont allées toutes ses prières quand elle a été arrachée à sa famille, et qu'elle était perdue en mer au milieu d'hommes dont elle ne comprenait la langue. Les dieux sont la seule chose qui lui ont permis de ne pas perdre pieds - une des seules choses que son peuple et la Norvège ont en commun. Les premiers mots du norrois qu'elle a compris étaient le nom des dieux - ils sont une partie intégrante de sa vie, et elle leur est reconnaissante de leur miséricorde.
QUEL DESTIN PENSES-TU QUE LES DIEUX ONT CHOISI POUR TOI ? QUELLE EST TA PLUS GRANDE CRAINTE QUANT À TON AVENIR ? ≈
S'il y a une chose qu'elle a appris, c'est qu'on ne peut anticiper les actions des dieux - quand elle pensait tout perdu, ils l'ont libérée de son cauchemar. Rien ne peut être deviné, et elle-même est incertaine du dessein que lui préservent les dieux - mais cela ne change rien au respect et à l'amour qu'elle leur porte. Cependant, elle craint qu'un jour où l'autre ils lui tournent le dos et lui ôtent cette nouvelle vie qu'ils lui ont offerte.
derrière l'écran
pseudo | prénom
âge : ici. + présence : ici, approximativement. + personnage inventé ou scénario/pv : ici. + un dernier mot ? ici.
black water take over
an 780. La lune brille, pleine, au-dessus de la mer qui s'étend face à la petite - immense, tranquille, mais grondant dangereusement. L'enfant d'à peine sept ans regarde les vagues s'écraser cinq mètres plus bas, contre les roches éméchées au fil du temps. Des bruits de pas se font entendre derrière elle - elle sourit. Elle sait reconnaître chaque membre de sa famille au son qu'il fait - et cette démarche traînante, un peu boitillante, c'est celle de Ludvik. C'était un homme aux rides apparentes, creusées d'un sourire sempiternellement visible sur son visage halé par ses journées passées sur l'eau. Son père. Il s'assit tranquillement à côté d'elle, comme ils avaient l'habitude de le faire parfois, quand le village entier sommeillait et que le reste de la famille se laissait bercer par le cri de quelque mouette nocturne. « Dis papa, pourquoi y a des gens qui ont peur de la mer? » lança-t-elle soudainement en fixant l'horizon qui leur tendait les bras, offrant un spectacle marquant d'intimité. « Certains ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas, ne comprennent pas. » Ludvik posa une main bienveillante sur son épaule, désignant de l'autre main les vagues qui grondaient sous leurs pieds. « Elle peut être effrayante parfois, tu sais. Mais elle sait se montrer clémente envers ceux qui le méritent. » Puis il releva la tête, fixa la mer dans son entièreté en pointant du doigt un point invisible. « Njörd sait comment s'occuper de ses fidèles. » ajouta-t-il d'un ton taquin, caressant les cheveux de sa fille qui buvait ses paroles. Soannë ne dit rien pendant quelques secondes, l'air boudeuse. « J'aime la mer et j'aime Njörd, papa! Je voudrais vivre dans l'eau! » s'exclama-t-elle enfin, faisant de grands-gestes : Ludvik rit doucement. Son rire était comme lui : claudiquant, mais doux. « Dans une autre vie, tu devais être un poisson, ce n'est pas possible autrement. »
an 781. Ils étaient arrivés, grands comme des montagnes, forts comme des ours - criant des paroles dans une langue que personne ne comprenait. Leurs vêtements ressemblaient à ceux des guerriers qu'elle avait quelquefois vu - mais les couleurs, la façon dont les tissus étaient assemblés restaient différentes des leurs. Qui étaient-ils? Cette langue qu'ils parlaient semblait familière et inconnue à la fois. Du haut de ses huit ans, elle n'avait pas compris grand-chose : elle était occupée à aider son père à retirer les filets de l'eau quand les hommes gigantesques étaient apparus. Ils l'avaient montrée du doigt et l'un d'entre eux avait balbutié dans un islandais approximatif: « Toi avec nous. » Ludvik avait essayé de les arrêter, de récupérer sa fille - mais vieux comme il était, et grands comme étaient ces hommes, il n'avait rien pu faire. Soannë, comme d'autres enfants et jeunes du village, fut arrachée à sa famille par ces hommes dont elle ne parlait pas le langage. On la prit par-dessus une épaule comme du vulgaire gibier - si bien qu'elle put regarder son père dans les yeux jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus distinguer le noir de son iris. « SOANNË! » avait-il hurlé, bloqué par deux de ces grands hommes. « PAPA! » répliqua-t-elle en frappant sur le dos de l'homme sans que ce-dernier ne réagisse, car le poids de ses petits poings ne lui faisait absolument rien. Ce fut la dernière image que la petite eut de son village : son père, vieux et fatigué, filet de pêche entre les mains, visage décomposé.
quelques mois plus tard, toujours en l'an 781. Ils avaient voyagé sur la mer. Elle avait prié les dieux, prié Njörd comme son père le lui avait appris, Odin, tous ceux dont elle connaissait le nom - mais rien, personne n'était venu la sauver. Ils étaient une dizaine à avoir été enlevés - elle reconnaissait des visages, mais aucun de sa famille. D'un côté, tant mieux. Cela voulait dire qu'ils allaient bien. A force de les entendre dans la bouche de ceux qui les avaient emmenés, elle avait appris à reconnaître quelques mots, phrases Parmi ces hommes guerriers se trouvaient des femmes à l'allure indomptable et au regard d'acier. Elles effrayaient Soannë quand cette-dernière leur servait à manger, aux heures de repas : car les enlevés durent rapidement se rendre utile Certains nettoyaient le pont du bateau, d'autres s'occupaient de la nourriture, de l'entretien des pièces : elle avait été assignée aux cuisines. Sûrement parce qu'elle était trop petite pour autre chose. On lui avait dit de s'y habituer, parce que maintenant c'était à ça que se résumerait sa vie - elle avait pleuré parce qu'elle voulait revoir sa famille, et on l'avait giflée. Pas le temps pour les pleurnicheries sur ce grand bateau - si elle voulait vivre, et avoir une chance de retourner chez elle, il fallait qu'elle fasse ce qu'on lui disait de faire. Pour la première fois depuis qu'ils étaient partis de l'Islande, le bateau s'était arrêté - quelques minutes après, on la pressait. « Descendez vite. » lança un homme à la stature imposante, dans un islandais bancal. Effrayée, elle s'exécuta - si rapidement qu'elle trébucha et roula jusqu'en bas de la palissade, sous les rires des étrangers. Quand elle se releva, tremblante, elle ne reconnut rien autour d'elle - tout était différent, de la langue qu'elle entendait autour d'elle jusqu'aux vêtements, paysages. Même l'odeur de la mer était différente ici - moins salée, plus froide. Ici sonnait sa nouvelle vie - elle le sentit au fond d'elle, malgré ses huit ans elle était assez lucide pour comprendre certaines choses.
an 784. Les trois ans passèrent avec la lenteur d'un sablier à gros grains. Trois ans durant lesquels elle appris à mieux maîtriser le norrois, à force d'entendre les ordres balancés, les conversations autour d'elle. Elle restait silencieuse, emmagasinait ce qu'elle pouvait sans un mot - Soannë était seule contre tous, dans un pays dont elle ne connaissait rien. Ce qu'elle savait, c'était qu'ils croyaient en les même dieux - ce furent les premiers mots qu'elle comprit dans la bouche de ceux qui l'avaient arrachées à son pays natal. Apparemment, ils allaient être vendus quand ils le pourraient - elle n'avait pas envie d'être achetée comme ces esclaves qu'elle avait déjà vu au marché, mais elle n'était pas en position de faire quoi que ce soit. Elle l'avait compris quand elle avait vu un homme de son village se faire fouetter jusqu'au sang pour avoir tenté de s'enfuir - ça avait tassé en elle tout désir de rébellion. Alors elle faisait ce qu'on lui ordonnait de faire, quand elle comprenait - elle cuisinait, nettoyait, raccommodait ce qu'on lui apportait sans faire d'histoire. Ici, dans ce petit camp, les gens comme elle allaient et venaient - les plus jeunes comme elle restaient plus longtemps, car il fallait qu'ils se forgent et deviennent bon à la vente. Les plus âgés restaient le temps qu'il leur fallait pour comprendre qu'ils étaient coincés ici et ne pouvaient plus rien faire pour changer leur destin - il ne leur restait plus qu'à s'en remettre aux dieux.
an 786. « Elle a treize ans, parle parfaitement bien la langue, et est très habile de ses mains! Et regardez-moi ses dents: parfaitement blanches. » Elle avait arrêté de compter le nombre de fois où ces paroles avaient été prononcées tandis qu'ils passaient dans la foule - arrêté de compter le nombre de fois où ces doigts s'étaient enfoncés dans sa bouche pour dévoiler ses dents. Toute la journée, ils avaient arpenté le marché - certains de son village avaient été vendus depuis longtemps, mais personne n'avait voulu d'elle. Le prix qui était fixé sur sa tête rebutait - on ne comprenait pas pourquoi elle valait aussi cher. « Elle sait pêcher. » souffla l'homme qui était chargé de la vendre - il avait glissé ces mots à un homme, un pêcheur à coup sûr. Il avait dans le dos un filet de pêche, et un harpon à sa taille. Il plissa les yeux et toisa Soannë de la tête aux pieds - elle se ratatina sur elle-même, impressionnée. « Je vous la vends pour cinquante septims. » Silence. L'homme haussa les sourcils, sa barbe grisonnant lui donnant l'air d'un vieux sage. « Cinquante? C'est cher. » Son vendeur avait déjà prévu le coup - toute la journée, il avait essayé de se débarrasser d'elle : c'était l'occasion rêvée. « Je peux baisser à quarante. Elle les vaut bien, vous verrez - si d'ici une semaine elle ne vous convient pas vous pourrez venir me la rendre, je vous rembourserai. » Elle avait l'impression d'être absente de la scène, comme si ce n'était pas elle qui était en train de se faire vendre comme du bétail - mais depuis tout ce temps, elle avait commencé à s'y habituer. Attendre que ça passe. « Va pour quarante. » C'est ainsi qu'elle perdit officiellement sa liberté. Les pièces furent échangées, le pêcheur put récupérer Soannë quand le vendeur lui remis la corde qui gardait ses mains liées. Elle avait mal aux poignets, sa peau était rougie - mais elle ne sentait presque plus la douleur. Ils firent quelques pas avant que le pêcheur ne se retourne et tranche la corde à l'aide d'un couteau - surprise, elle ne bougea pas, se contentant de le fixer. « Au fait, comment tu t'appelles? Je suis Ilyas. » Pendant quelques secondes, elle resta silencieuse, se frottant les poignets d'un air absent. Son prénom? Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas prononcé. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas vraiment parlé, à vrai dire. « Soannë. » souffla-t-elle d'une voix rocailleuse, rouillée. « Eh bien, Soannë, suis-moi : on a beaucoup à faire. J'espère que tu aimes la pêche. »
pas de date précise. La vie avec Ilyas et sa famille n'était pas horrible. On lui trouva vite une occupation - le village dans lequel ils vivaient ressemblait beaucoup au sien. En bord de mer, bercé par les vagues salées et le cri des mouettes - il ne manquait que le hennissement des chevaux et tout aurait été identique. C'était une famille de pêcheurs - la plus riche du village, on disait même qu'ils étaient les plus riches pêcheurs de la région. C'était une famille prospère - six enfants, quatre garçons et deux filles dont Soannë se retrouva à la charge. Elle leur racontait les histoires du dieu Njörd, leur contait ses aventures sur le sol islandais quand elle était encore une enfant et tentait de dompter les chevaux du village. De temps en temps, on l'autorisait même à nager - quand on n'avait pas besoin d'elle à la pêche. Mais elle ne perdait pas pieds - elle savait qu'elle n'était pas libre, et qu'elle se devait de garder sa place. Elle le voyait dans le regard d'Ilyas, quand il lui donnait des ordres - quand Vanja, sa femme, l'appelait de l'autre côté de la ferme pour aider à la cuisine. Quand on ne lui demandait pas son avis, dans ce qui la concernait. Mais c'était bon de se sentir revivre.
an 789. Une nuit tranquille, sans lune - les nuages la cachaient. Dehors, pas un son. Seule Soannë était encore debout : elle berçait la petite dernière de la famille, Ylva, née quelques mois plus tôt. Septième enfant de la famille, troisième fille : c'était la plus agitée de tous. Quand elle avait entendu les pleurs de l'enfant, c'est tout naturellement que l'esclave s'était réveillée pour la bercer - elle lui chantait une berceuse islandaise, c'était tout ce qui lui restait de sa langue natale : à part ce chant, elle était incapable de parler sa langue maternelle. Plus rien ne la rattachait à ses origines, si ce n'était son sang, ce collier de bois qui ne l'avait jamais quittée. A part ça, elle avait l'impression de ne plus appartenir à aucun endroit - elle se sentait étrangère à ce monde. « Aller, au lit. » murmura-t-elle à la petite qui s'était finalement endormie - elle se leva pour la reposer délicatement dans son berceau avant de se figer, pétrifiée. Elle avait entendu quelque chose. Accroupie, le plus silencieusement possible, elle se traîna jusqu'à la chambre d'à-côté. Sans plus de cérémonies, elle plaqua une main sur la bouche d'Asbjörn, le fils aîné, et le secoua - index sur les lèvres pour le forcer à rester silencieux une fois réveillé, car il ne fallait pas qu'il attire l'attention en hurlant. « Prends Ylva avec toi, et va chercher de l'aide. » lui souffla-t-elle le plus silencieusement possible, tandis qu'il se rendait compte de ce qu'il se passait. Il hocha de la tête, fila - Soannë soupira. Qu'était-elle sensée faire? Elle n'était pas une guerrière, et la chambre d'Ilyas et Vanja était hors d'atteinte. « C'est cette maison, on dit partout qu'ils sont les plus riches du village! Ils doivent bien y avoir des trucs de valeur! » Le coeur de la brune rata un battement - les voix s'étaient rapprochées d'un coup. « Qui êtes-vous? » Ilyas. Il s'était réveillé. Il avait attrapé un de ses plus gros couteaux de pêche et le pointait dans la direction des pillards - elle pouvait le voir de là où elle était. Soannë se rapprocha un peu plus avant de se figer - une des filles d'Ilyas s'était réveillée, et l'avait rejoint. C'était la plus grande - elle était plus âgée qu'elle d'un an, ce qui lui faisait environ dix-sept ans. Un des deux hommes qui étaient entrés la toisa de la tête aux pieds. « C'est ta fille? J'aurai bien besoin d'une femme, elle peut faire l'affaire. » Il fit mine de s'approcher, mais ce fut trop pour Soannë : elle quitta sa cachette et lança tout ce qu'elle avait sous la main - un pot d'argile alla se cogner contre l'épaule de l'homme. Miraculeusement, il ne se brisa pas. Ilyas tourna la tête, tandis que sa fille allait se placer derrière lui : ne restait que Soannë face aux hommes, le regard brûlant. « La touche pas espèce de sale porc. » siffla-t-elle entre ses dents, dans un norrois parfait. Elle s'était améliorée avec le temps. Le plus petits des pillards siffla et tourna la tête vers Ilyas. « Et en plus vous avez les moyens d'avoir une esclave? Finalement on va pas rentrer les mains vides! » Intérieurement, elle priait pour qu'Asbjörn ait eu le temps d'aller chercher de l'aide, mais elle ne se faisait pas d'espoirs : au vu de la façon dont tournait la situation, cela ne se terminerait sûrement pas bien pour elle, ou la famille. Un des hommes avait glissé sa lame sous la gorge d'Ilyas, après avoir désarmé ce-dernier. Cependant, le père avait encore le courage de leur tenir tête. « C'est mon esclave. Vous n'avez qu'à en acheter une vous-même. » Derrière lui Elfi, car c'était le nom de sa fille, secoua la tête de dépit. « Donne-leur Soannë papa, c'est pas grave, on en achètera une autre. » Ces paroles ramenèrent brutalement Soannë à la réalité : pendant ces trois années, elle s'était sentie tellement à sa place avec eux qu'elle en avait oublié qu'elle n'était pas comme eux. Elle n'était pas libre, et ne le serait plus. Ilyas ferma les yeux, et hocha de la tête.
an 790. A partir du moment où on l'avait arrachée à la famille d'Ilyas, elle avait senti que les choses ne seraient pas aisées. Ces hommes n'avaient rien à voir avec ceux qui l'avaient prise une première fois à sa famille. Ils étaient brutaux, et sauvages. Ils ne lui prêtaient aucune valeur, et s'amusaient d'elle - pour eux, elle n'était qu'un objet, et ils se distrayaient par sa présence. Souillée par leur masculinité, elle avait perdu ce statut virginal auquel on accordait tant d'importance pour une femme. Elle n'avait plus rien, et ils ne semblaient pas en être honteux. Combien de fois avait-elle compté les étoiles dans le ciel pour tenter de se détacher de son corps, tandis que quelque mâle faisait couler en elle toutes ses passions qu'il déchaînait sans retenue? Combien de fois avait-elle constaté l'apparition d'une nouvelle marque sur ses cuisses, ses bras, son ventre? Beaucoup trop. Au moins, ça lui avait appris à mieux connaître le ciel, les constellations. Elle priait, dans ces moments-là : elle priait les dieux de la libérer de ces hommes, ces animaux qui faisaient monter en elle une rage immense. Du haut de ses dix-sept ans, Soannë avait déjà trop vécu. Elle n'était plus cette petite fille - d'un lac tranquille, elle était passée à un ouragan violent.
an 791. Elle ne savait pas comment elle s'était retrouvée dans cette position une seconde fois. Un an qu'elle avait été séparée de la famille d'Ilyas, et ses ravisseurs se lassaient déjà d'elle - ils avaient besoin d'argent et se décidaient à se séparer d'elle. Alors ils la vendaient, aussi simplement. Debout sur cette estrade, ses dix-huit ans sonnant comme un siècle sur son visage, elle n'avait pas fière allure - ecchymoses, haillons sur le dos, lèvres ensanglantées, gonflées. Et pourtant. Cette flamme dans ses yeux en intriguait plus d'un. Avec un air de défi, elle toisait du coin de l'oeil quiconque enchérissait sur sa tête - les prix montaient rapidement, si rapidement qu'elle se perdait dans cette langue qui n'était pas la sienne. Elle était sur le point d'être vendue à une famille de fermiers pour cent septims, ce qui était déjà beaucoup. « Quatre cent vingt-trois septims. » Une voix sortie de nulle part - des murmures sur la provenance de cette nouvelle enchère. Curieuse de savoir qui avait monté aussi rapidement le prix fixé sur sa tête, elle releva la tête. Et la première chose qu'elle vit, juste en face d'elle, ce fut un visage souriant : comme un soleil. C'est un membre de la famille Lund, regarde! qu'on murmurait, tandis que Soannë était à nouveau passée dans des mains inconnues. La famille royale. Elle venait d'être achetée par la famille royale.
an 795. Vivre à la coupe des Lund fut un grand changement pour elle - plus de violences, c'était la première fois depuis longtemps qu'on la traitait avec bonté et bienveillance. Le palais royal était grand, entouré par les huit temples de la cité : Soannë se sentait entourée par eux, dieux qui avaient répondu à ses prière en la tirant de la misère. Là où elle pensait qu'elle finirait par sombrer dans les ténèbres, ils lui avaient apporté la lumière. Et la princesse Guiséla, par sa nature solaire, avait contribué à lui donner une nouvelle direction à prendre dans sa vie : la garder sauve, la protéger de ce monde impitoyable. Elle en avait fait les frais, et voulait préserver la princesse de ce fléau qu'était la vie. Elle sera toujours dans son ombre, à la suivre, à panser ses plaies et à endurer ses colères inopinées : Soannë lui pardonnera toujours les coups qu'elle aura a subir car, après tout, ça ne peut pas être pire que ce qu'elle a déjà enduré. Et voir aujourd'hui dans quel état a fini sa protégée à cause des déboires de hommes la plonge dans une colère et une peine immense. Le visage brûlé de la princesse Guiséla lui cause mille et une douleurs, comme si elle avait été elle-même victime de cette immonde blessure.
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Autres forum. Sam 6 Jan - 3:10
Shawn:
Code:
[center][size=12][size=50][i][b]shawn ryan marshall[/b][/i][/size] [size=10]« the moment to live and the moment to die. »[/size][/size][/center]
[size=12] [/size] [table style="color: rgb(0, 0, 0); font-size: 12px; background-color: rgb(255, 255, 255); width: 500px;"][tr][td style="width: 250px; padding: 8px;"] [justify][b]Nom[/b] • [i]marshall.[/i] [b]Prénom(s) [/b]• [i]shawn, ryan.[/i] [b]Surnoms[/b] • [i]personne ne s'y risque.[/i] [b]Date de naissance[/b] • [i]01/04[/i] [b]Âge[/b] • [i]24 ans.[/i] [b]Lieu de naissance[/b] • [i]New York.[/i] [b]Origine[/b] • [i]amricain.[/i] [b]Années passé dans votre camp[/b] • [i]15 années (il est arrivé à ses neuf ans).[/i] [b]Statut social[/b] • [i]célibataire.[/i] [b]Orientation sexuelle[/b] • [i]hétérosexuel[/i] [b]Avatar[/b] • [i]tom felton.[/i][b]Crédit[/b] • [i]wild cookie pour l'avatar, inconnu pour le gif (tumblr)/[/i][/justify] [/td] [td style="width: 250px;"] [justify][b]Parent divin[/b] • [i]arès.[/i] [b]Pouvoir (un seul)[/b] • [i]berserker.[/i] [b]Arme et objet magique (une arme et un objet ou deux armes)[/b] • [i]une épée en bronze céleste rétractable dans une gourmette, un bouclier rétractable en montre.[/i] [b]Camp choisi[/b] • [i]les grecs![/i] [b]Rêve d'avenir[/b] • [i]pour l'instant, buter les partisans.[/i][/justify] [/td] [/tr] [/table] Qualités : Courageux, intelligent, rusé/malin, protecteur, vif d'esprit, loyal, juste, a un bon fond Défauts: Sans-pitié, Sarcastique/cynique, méprisant, violent, rancunier, montrer blessant, manipulateur, intransigeant
[justify][size=12][color=grey][i]Shawn est né à New York. Elevé par une mère célibataire, il a vécu toute son enfance dans un minuscule appartement trois pièces; il partageait une chambre avec sa mère tandis que les autres pièces étaient une cuisine et une salle de bain/toilettes en même temps. Pas de salon, pas de télé, rien que le strict nécessaire. Il ne se plaignit jamais de sa vie; il était content de vivre avec sa mère qui était gentille et très présente dans sa vie. Tout ce qu'il lui manquait, c'était un père. Un homme qui aurait pu les sortir de cet appartement miteux, leur offrir une belle vie, un beau pavillon, un bel avenir loin de ce quartier pauvre. Sa mère cumulait plusieurs boulots pour pouvoir lui offrir tout ce dont il avait besoin; il ne le voyait pas, mais jour après jour elle fatiguait, elle faiblissait. Lui, encore innocent et égoïste, ne se rendait pas compte de l'état de fatigue de sa mère. Heureusement pour cette dernière il n'était pas un enfant à problème; au contraire, à l'école il se faisait très discret. Sa dyslexie et son hyperactivité le rendaient assez réservé, il se sentait différent, honteux d'être incapable de travailler comme ses camarades qui se moquaient de lui quand il trépignait sur sa chaise, quand il mettait plus de temps qu'eux à terminer ses exercices de grammaire.[/i]
[img(200px,196px)]http://media.giphy.com/media/WiKrZ3fD6acTe/giphy.gif[/img]Le petit garçon, dès lors âgé de sept ans, s'assit sur le lit de sa mère qui était en train de dormir. Il était tard, très tard, mais il n'arrivait pas à dormir. Il avait école le lendemain; mais une question lui taraudait l'esprit, occupait toutes ses pensées, l'empêchait de dormir. « [color=#660000]Dis maman, il était comment p'pa?[/color] » La mère ne dormait pas encore, tout juste somnolente. Elle se redressa et se frotta les paupières; ses cheveux brun chocolat brillants glissèrent sur ses épaules tandis qu'elle levait ses bras maigres vers le plafond en s'étirant; jamais elle ne grondait son fils qui ne faisait aucune bêtise. Fatiguée, la jeune mère marmonna; « [color=#003399]Ton père..[/color] » Elle laissa échapper un long soupir de ses lèvres rosées tandis que son fils, Shawn, continuait avec précipitation, se tortillant les mains dans tous les sens; « [color=#660000]Ouais, tu m'dis jamais comment qu'il était! Tu m'dis toujours que c'pas l'moment![/color] » Il voulait savoir. Il en avait assez de tout ce secret autour de cet homme mystérieux qui n'avait sa place dans aucun des quelques cadres photos qui ornaient les murs de l'appartement. Sa curiosité commençait à le ronger, à le rendre malade; il devait savoir. Jessica Marshall leva ses yeux noirs vers son fils pour lui dire avec un sourire doux; « [color=#003399]Tu as raison mon chéri, je suis désolée.[/color] » Son regard se fit soudain mélancolique, rêveur, triste. Shawn le lui disait souvent, mais sa maman était vraiment belle. D'une beauté simple, mais ensorcelante; elle n'avait pas des yeux bleus ciel, mais noirs intense. Elle n'avait pas de chevelure blonde comme le soleil à son zénith, mais brun brillant comme du chocolat liquide. Elle était simple, discrète, et c'était tout ce qui faisait sa beauté, son charme naturel. Cependant, la maigreur qui s'était dessinée sur son corps ces derniers mois lui donnait un air plus maladif, faible. Dans la rue, on la regard avec compassion comme si elle était une malade grave. Quand elle venait chercher son fils à l'école, les professeurs cachaient leur pitié. Shawn n'en savait rien, mais sa maman était malade. Elle ne lui en avait encore pas parlé et ne comptait pas le faire de si tôt. En effet, quelques jours plus tôt elle avait été prise d'un mal de tête horrible; il s'était répété quelques jours plus tard. Elle avait été voir un médecin aussitôt; la jeune mère âgée de seulement vingt -huit ans avait cru recevoir une gifle quand son médecin lui avait diagnostiqué un anévrisme. Chassant les pensées noires qui germaient dans son esprit, la femme dit à son fils sur le ton de la confidence, le regard pétillant; « [color=#003399]Ton père et moi, on est restés ensemble un an; il était pompier. Grand, beau et fort; gentil et courageux. Un jour, un immeuble a pris feu; il s'est sacrifié pour sauvent une femme et son bébé. Quelques semaines plus tard; tu es né.[/color] » Avec une douceur inouïe, Jessica caressa les cheveux de son fils tout en lui murmurant à l'oreille; « [color=#003399]Tu peux être fier d'être son fils. Il s'appelait.... Martin.[/color] » Mensonge. Elle mentait. Elle ne voulait pas dire la vérité à son fils; il était encore trop jeune. Elle ne voulait pas lui dire que c'était un soir où elle avait un peu bu; elle était tombée sur cet homme, ce bel homme plus âgé qu'elle qui avait fait chavirer son coeur le temps d'une soirée. Elle ne voulait pas lui dire qu'elle était tombée enceinte d'un inconnu; elle préférait enjoliver la réalité pour le protéger, encore et encore. « [color=#660000]Il est mort... comme un héro?[/color] » Sans répondre, la jeune femme se contenta de hocher la tête et de lui embrasser le front, lui faisant une place à côté d'elle pour qu'il vienne se coucher près d'elle.
[img(270px,109px)]http://31.media.tumblr.com/fd0bd8fe53713145f1fde674b61772b5/tumblr_mv21q5UFqz1sbbfqdo1_500.gif[/img]Aujourd'hui, la journée avait pris une tournée très bizarre pour le petit Shawn. Cette scène se passait quelques jours après la discussion qu'il avait eu avec sa maman sur son papa. Une dame était venue le chercher à l'école; il ne la connaissait pas mais elle lui avait dit qu'il devait aller voir sa maman, que c'était grave. Quoi, quoi, qu'est-ce qu'elle avait sa maman? Pourquoi est-ce que c'était grave? Tous ses camarades l'avaient fixés quand il était sorti de la salle de classe, un peu pris au dépourvu. La dame l'avait fait monter dans une voiture noire (il n'avait jamais aimé le noir, trouvant cette couleur trop.. morbide) pour l'emmener à.. à l'hôpital? C'était là qu'était sa maman? Son coeur accéléra automatique, signe de son inquiétude. Il avait peur, c'était normal? Il n'avait jamais mis les pieds dans un hôpital; aussi il fut pris à la gorge par l'odeur des antiseptique et des médicaments. La dame le prit par la main avec douceur et l'emmena jusqu'à une chambre. Elle était là; dormant paisiblement, la respiration tranquille et légère, presque inexistante et en même temps si présente. Il entendit les médecins parler avec la dame derrière la vitre; c'était quoi une rupture d'avérisme? anévrisme? C'était bien sa maman? Hésitant, il s'approcha et murmura d'une vois plaintive, légèrement aigüe; « [color=#660000]Maman?[/color] » Son menton se mit à trembler, et ses yeux brillèrent de larmes; il monta sur un petit tabouret pour se hausser à la hauteur du lit et prit la main de Jessica qui dormait paisiblement. Ce contact sembla la faire réagir car elle ouvrit lentement les yeux; elle était si pâle, sa peau était blanche comme de la porcelaine et sa peau froide comme de la glace. Il lui sembla voir un sourire sur ses lèvres avant qu'un bruit de machine strident ne le fasse sursauter; c'était quoi cette ligne droite sur la machine branchée à sa maman? Pourquoi sa main venait de tomber? Pourquoi est-ce qu'elle semblait sourire encore alors qu'elle n'avait plus les yeux ouverts? Les médecins entrèrent en trombe dans la chambre; on le fit reculer et il ne comprit pas tout de suite que sa maman l'avait quittée pou de bon. Ce jour là, Shawn se retrouva seul face au monde entier.
[img(230px,122px)]https://33.media.tumblr.com/dbe7e504ad92c4f1da75bf128dccf465/tumblr_mvkg6tQDvd1sitiryo1_500.gif[/img]Après cet épisode, Shawn devint encore plus effacé qu'il ne l'était déjà. C'était tout juste si on arrivait à lui arracher quelques mots; il s'était refermé totalement sur lui-même, n'ayant plus personne à qui se rapprocher. On le plaça dans l'orphelinat le plus proche, n'ayant aucune famille qui pouvait s'occuper de lui. Il ne se fit aucun ami, ne voulait s'attacher à personne; il ne voulait plus s'attacher à personne, il ne voulait plus souffrir de leur perte. La seule personne qui réussissait à le faire parler, à le faire sourire quelques fois c'était un garçon plus grand que lui, un adulte, qui venait tous les samedi faire du bénévolat et jouer avec les enfants; il semblait garder tout particulièrement un oeil sur le petit Shawn discret et torturé, affecté par la perte soudaine de sa mère. Le petit blonde passa deux années dans cet orphelinat austère, ayant pour seul compagnie les visites de cet homme (qui disait s'appeler Matt) qui lui apportait un tant soi peu de joie, de bonheur. Il lui racontait des histoires, des légendes sur des héros grecs. Il lui parlait des dieux, il lui apprenait tout plein de choses. Il l'aimait bien Matt, en plus il le laissa jouer avec ses béquille comme si c'était des épées; tous les deux, ils s'amusaient à jouer aux héros grecs combattant contre des monstres (les porte-manteaux de l'orphelinat). Mais un jour où il était en train de jouer avec Matt, une des dames de l'orphelinat s'approcha d'eux; elle avait l'air gentille, et puis elle était belle. Elle leur parla d'une voix mielleuse, utilisant des mots que le petit ne connaissait pas (sang-mêlé? satyre? c'était quoi tout ça). La femme se transforma en un monstre horrible et Matt réagit au quart de tour; il enleva son pantalon (pardon?!) et lança ses béquilles sur la femme pour la distraire; profitant de la diversion, Matt-aux-jambes-de-chèvres embarquant le blonde avec lui dans une course effrénée avec une dame-pas-si-normale avec des ailes bizarre. Pourquoi est-ce qu'elle leur courrait après? Pourquoi Matt avait des jambes de chèvres? Pourquoi la dame avait l'air de vouloir leur faire la peau? Elle avait l'air fâchée. Le pauvre petit, il ne comprenait rien; en même temps comment pouvait-il y comprendre quelque chose il n'avait que neuf ans! Matt n'arrêtait pas de dire qu'il devait l'emmener à la colonie; une colonie de vacances? Mais pourquoi faire? Il s'arrêta dans une rue déserte et siffla; un hennissement soudain fit lever la tête à Shawn qui faillit tourner de l'oeil quand il vit un pégase caramel descendre du ciel pour se poser devant eux comme si tout était normal. Matt monta et lui fit signe de monter derrière lui; Shawn hésita de longues secondes. Pourquoi devrait-il suivre un mec avec des jambes de chèvre sur un cheval ailé pour un endroit inconnu? Quoique en y repensant Matt lui avait sauvé la vie; et puis il était gentil et il s'était occupé de lui et de son bien être pendant deux ans, il pouvait bien lui faire confiance. Avec hésitation, le petit blond grimpa derrière le satyre (s'il avait bien suivi Matt devait être un satyre non? Il était bien en train de monter sur un pégase, à moins que tout ça ne soit qu'un mauvais rêve).
[img(200px,131px)]http://24.media.tumblr.com/d1c586f86e13df16dada9a4e5b875b83/tumblr_mgj3thETku1qhn0rao2_250.gif[/img]Matt et Shawn finirent par arriver dans un endroit... grand très grand. Ils se posèrent au milieu d'une place où tout le monde avait l'air d'être occupé. Plusieurs regards se osèrent sur eux mais personnes ne vint les voir, ce fut quelques minutes plus tard qu'un.. homme cheval approcha avec un grand sourire du duo. Il se présenta comme Chiron; Chiron comme le monsieur qui avait entraîné plein de héros dont Matt lui contait les histoires? Waaaah! Le petit eut du mal à tout comprendre; d'après ce qu'e lui racontait Chiron, tous les gens présents ici étaient des demi-dieux, comme Persée, Hercule et plein d'autres. Est-ce que ça voulait dire que lui aussi il était un demi dieu? Un héro? Non c'était pas possible son papa était un pompier! On fit tout visiter au petit, on lui donna quelques vêtements et une fois qu'il fut installé on lui fit faire le tour de la colonie comme ce lieu s'appelait. On lui expliqua tout ce qu'il avait à savoir, pourquoi il s'était retrouvé ici et pourquoi cette dame bizarre les avait poursuivi Matt et lui. On lui dit que, tant qu'on ne saurait pas qui était son père, il logerait dans le bungalow des Arès où dormaient tous les demi dieux non déterminés. Shawn passa donc plusieurs semaines dans le bungalow des Arès a attendre le signe d'un père absent et inconnu; il se mit donc à penser à sa parenté divine. Est-ce qu'il pouvait être un enfant de Poséidon? Non, il avait une peur bleue de l'eau. Dionysos? Non pas possible il ne se sentait pas l'âme d'un acteur et encore moins d'un ivrogne. Apollon? Il chantait comme un casserole et jouait comme un pied. Quelques semaines plus tard, alors qu'il s'entraînait au combat contre un garçon un peu plus âgé que lui, il se prit un violent coup à la tempe; il fut pris d'une colère si soudaine que son regard se voila d'un hâle blanc comme s'il était aveugle et il se mit à combattre comme une furie comme une bête sauvage, poussant des hurlements. Il enchaînait les coups avec une force et une agilité phénoménales, mais ça ne dura que quelques secondes; il envoya valser son adversaire contre un mur lui brisant quelques côtes puis baissa la tête, s'appuya sur son épée comme une canne, épuisé, vidé de son énergie. Il ne se savait pas capable de ça; était-ce une aptitude propre à lui? Après tout, il y avait des demi-dieux capable de voler, de contrôler le feu et de plein d'autres choses; et si cette façon de combattre et d'envoyer valser ses adversaires était son pouvoir à lui? Tous les regards se posèrent sur lui, ou plus précisément au-dessus de sa tête; quoi, il avait un pigeon sur le crâne? Il leva la tête et vit un halo rouge brillant au-dessus de lui, avec un symbole qu'il n'arrivait pas trop à voir; aux murmures qui se faisaient entendre il comprit. Il était fils d'Arès, enfant de la guerre, de la destruction, du carnage.
[img(230px,112px)]http://media.tumblr.com/tumblr_lstqcdkVF41qmvico.gif[/img]Au fil des années, le jeune garçon devint de plus en plus exécrable à l'image de certains de ses frères et sœurs (en même temps, Clarisse n'est pas forcément le meilleur exemple à suivre en matière de bonne conduite mais elle était une bonne guerrière alors de ce côté là elle eut une bonne influence sur le petit). Méprisant, mauvais, on évitait de fréquenter Shawn qui ne se plaignait pas de sa solitude, toute sa vie il avait été seul ce n'était pas maintenant qu'il allait se plaindre. Quand Percy Jackson arriva à la colonie, il ne tenta pas de se rapprocher de lui comme le firent certains parce qu'il était l'enfant d'un des trois grands. Non, à vrai dire il se fichait pas mal du brun, qu'il fasse donc sa vie. Lors de la bataille de Manhattan, le garçon combattit comme jamais il n'avait combattu; pour la colonie, pour ses quelques amis, pour le monde. Sous son caractère sombre se cachait un jeune homme attaché à sa maison (comme il considérait la colonie) et à ses connaissances, attaché au monde, attaché à la vie. Avec tout ce qu'il se passa ensuite, l'arrivée de Jason Piper et Léo, Gaïa, la disparition des sept, la re naissance des partisans (à qui il veut faire la peau) Shawn n'a qu'un but; devenir plus puissant, plus fort pour pouvoir se rendre plus utile. Il se méfie des romains (à qui il aurait volontiers fait la peau si Reyna n'était pas arrivée à temps -surtout à ce blondinet comme il s'appelle déjà? ah oui Octave-) et ne sait pas s'ils peuvent s'allier à eux; mais avec la menace de Gaïa sa raison lui dit que ce serait une bonne idée de mettre de côté leur mauvaise entente pour renverser pour de bon la Terre Mère. Ensuite, ils pourront se taper mutuellement sur la gueule.[/color][/size][/justify] [size=12] [/size]
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Autres forum. Lun 19 Mar - 20:58
thalès isodore xx
ft. eddie redmayne
carte d'identité
NOM(S) › son nom est dimopoulos, qui se transmet depuis plusieurs générations maintenant. il est très répandu en grèce - mais il ne s'est jamais vraiment intéressé à la signification de ce nom de famille. ce n'est pas ce qui le définit - pourquoi accorder tant d'importance à son sens? PRÉNOM(S) › thalès, qui lui a valu quelques blagues à l'école en cours de mathématiques - mais il n'a jamais eu honte de son prénom bien au contraire. il est fier de porter le même nom que cet antique savant. isodore, prénom hérité de défunt son grand-père paternel, un homme qui riait à grands éclats de voix, parlait fort et avec les mains - tout le contraire de lui. ÂGE › l'homme est âgé trente ans, même si on a tendance à lui donner un petit peu moins à cause de ses traits juvéniles - il vit très bien son statut de trentenaire. DATE ET LIEU DE NAISSANCE › premier janvier, à athènes même. la neige tombait à gros flocons - un spectacle rare dans ces contrées si chaudes. NATIONALITÉ › thalès est grec de toute part. ses parents étaient grecs, ses grand-parents et ses arrière grand-parents aussi - l'on pourrait continuer longtemps ainsi. peut-être qu'en remontant assez loin on lui trouverait des origines autres, mais en attendant il se considère comme grec et seulement grec. STATUT CIVIL › célibataire, il a bien eu quelques amourettes mais ce n'est pas sa plus grande priorité - il vit pour son métier et c'est ce qui a gâché toutes ses relations avec ses quelques partenaires, hommes et femmes. ORIENTATION SEXUELLE › pansexuel - homme ou femme, ça lui importe peu. il est séduit par la personne en face de lui, non son sexe - il n'accorde aucune importance à leur genre. MÉTIER › médecin urgentiste, métier qu'il pratique depuis cinq ans maintenant. il a dû se battre pour avoir sa place - mais son talent n'a pas été ignoré. MILIEU SOCIAL › respectable, sans être aisé il n'est pas pauvre - il a largement de quoi vivre et ça lui suffit amplement. il n'a pas besoin de beaucoup de choses. SITUATION FAMILIALE › parents décédés, aristide et amos ont tous les deux succombé à la maladie (quand thalès avait respectivement vingt et vingt-sept ans). enfant unique, il n'a ni frère ni soeur sur qui se reposer ou à qui se confier - il ne lui reste que quelques cousins par-ci et par-là, ses quelques oncles, ses quelques tantes. mais il ne les voit presque jamais - c'est un solitaire.
TA SINGULARITÉ › touché guérisseur; thalès peut, d'un simple touché, apaiser la douleur d'une personne ou refermer ses plaies (voire même, en puisant dans son énergie, réparer un os mais il serait certainement hors de course après cette utilisation). le revers de la médaille est cependant violent pour lui - il absorbe les maux des autres dans son propre corps, ressent leur douleur le temps d'un instant - et sa vue en pâtit. asclépios était un dieu guérisseur, il est normal qu'il possède ce pouvoir de guérison. // affinité avec les serpents; un des attributs d'asclépios était le serpent, ce même serpent qui se trouve autour du bâton d'asclépios, symbole de la médecine. thalès est proche de ces reptiles et en possède quelques uns chez lui - ils ne le craignent pas, ne lui veulent aucun mal et il peut les comprendre (que ce soit par leur sifflement, ou leurs mouvements). ils le comprennent également - il a toujours trouvé cela étrange mais n'en parle à personne. ils lui tiennent compagnie - ils doivent bien être une des seules compagnies qu'il peut s'offrir. ils le soulagent de sa solitude - ce sont d'adorables créatures jugées à tort à cause de leur physique. connaissance des plantes médicinales; il s'est intéressé très jeune à toutes ces plantes aux vertus aussi variées les unes des autres. il possède un carnet dans lequel il y note tout, et les redessine - cela l'aide à mémoriser le tout de manière plus efficace. il ne se sert pas énormément de cette aptitude, mais il croit aux bienfaits de l'homéopathie. ses connaissances pourraient également s'avérer redoutables s'il décidait d'empoisonner quelqu'un - mais il est trop bienveillant pour vouloir blesser autrui. la vie est un cadeau qu'il n'oserait jamais retirer à quelqu'un.
ASCLÉPIOS › asclépios était le fils d'apollon et de coronis. cette dernière le trompa avec un mortel alors qu'elle était enceinte de leur fils - le dieu des arts envoya sa jumelle impétueuse ôter la vie à l'infidèle par ses flèches d'or, mais fut pris de pitié pour l'enfant qu'il arracha du ventre de sa mère et le confie au centaure chiron. ce dernier enseigna alors l'art de la guérison au jeune asclépios qui finit par bien vite dépasser son maître. il fut foudroyé par zeus car il aurait réussi à ressusciter les morts grâce au sang de gorgone - abominable poison comme merveilleux remède - qui lui avait été remis par athéna. mais zeus reconnaîtra son erreur et toutes les bonnes actions d'asclépios envers l'humanité lui vaudront d'être grassement récompensé - transformé en la constellation du serpentaire, il aurait été également désigné comme dieu de la médecine.
caractère
TA PERSONNALITÉ › sa froideur n'est qu'une façade qui l'aide à se protéger - sous cette couche de glace et de râlements affectueux se cache un homme au coeur d'or. fidèle au mythe qui dépeint asclépios, thalès possède cette même bienveillance que l'on attribue au dieu - altruiste voulant aider son prochain c'est certainement sa plus grande qualité. amoureux de l'humanité il espère qu'un jour la maladie sera vaincue pour de bon afin de permettre à tous de vivre dans de bonnes conditions. le cancer lui a arraché sa mère, et le diabète son père - la maladie a été un fléau violent dans sa famille et c'est pour cette raison qu'il a souhaité devenir médecin. discret, c'est un homme très silencieux et réservé, secret, qui a du mal à s'ouvrir aux autres. pouvant se montrer cassant dans sa franchise crue, thalès ne s'encombre pas de diplomatie et de tact - il n'en est pas doté. les seuls moments où il se montre diplomate sont avec ses patients - et seulement là. en dehors de l'hôpital, c'est autre chose. il n'hésite pas à critiquer les autres et leur travail s'il ne le juge pas assez bon car il est perfectionniste et intransigeant - à l'hôpital c'est une qualité, mais en dehors, ça lui porte préjudice. très ouvert d'esprit, il n'est pas du genre à juger les autres ou à les repousser pour une raison x ou y - il accepte que l'on puisse penser différemment de lui. terriblement intelligent, il a beaucoup à apporter mais reste d'une nature humble car il n'aime pas être au premier plan. il préfère rester dans l'ombre. son sarcasme et son humour noir peuvent en déconcerter plus d'un, ce qui le pousse un peu plus dans sa solitude. car oui, thalès est très seul. c'est une personne de confiance à qui l'on peut parler de ses problèmes et soucis - il donne toujours de bons conseils. thalès aime les autres, thalès aime aider son prochain. mais thalès est différent - trop investi, prenant tout trop à cœur. il ne veut que faire le bien et ça pourrait le mener à sa perte.
anecdotes. l'utilisation trop fréquente de son pouvoir (sur lui-même ou sur d'autres personnes) a fini par avoir des répercussions sur sa santé physique - sa vue a énormément baissé et il doit désormais porter des lunettes, sans lesquelles il voit terriblement flou. il arrive également que la sur utilisation de son pouvoir cause d'atroces douleurs au niveau de son genoux droit (de manière très aléatoire) - il possède donc une canne rétractable qu'il a toujours sur lui, pour s'aider à marcher lors de ces pics de douleur intenses que son donc ne peut soulager car il en est lui-même la cause. cette canne est noire sombre, et la poignée est gravée en tête de serpent. (canne/bâton d'asclépios vous voyez le rapprochement héhé). il a la phobie des orages et chaque coups de tonnerre le plonge dans un effroi terrible. (merci zeus c'était sympa de me foudroyer).
derrière l'écran
thestral | elise
âge : 17, bientôt la majorité les mecs. + présence : tous les jours les gars, j'suis obligée. + personnage inventé ou scénario/pv : inventée depuis un bail! + un dernier mot ? benoît hamon 2022.
version pour fwtt:
Code:
<div class="fwtt-intro-container"><h1 class="fwtt-intro-title">Andrea Leo Bonamici</h1><div class="fwtt-intro-quote">My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl</div><div class="fwtt-intro-identity-container"><div class="fwtt-intro-avatar"><img src="http://www.zupimages.net/up/16/15/l149.png"><div class="fwtt-intro-credit">ft. matthew gray gubler by masayme</div></div><div class="fwtt-intro-identity"><div class="fwtt-intro-identity-title">The story of gods and men</div><div class="fwtt-intro-overflow"><span class="fwtt-intro-label">Identité</span> écrire ici <span class="fwtt-intro-label">Âge</span> [u]Trente-neuf[/u] ans. uc. <span class="fwtt-intro-label">Nationalité & Origines</span> écrire ici <span class="fwtt-intro-label">Statut civil</span> écrire ici <span class="fwtt-intro-label">Orientation sexuelle</span> Il est [u]asexuel[/u], et [u]aromantique[/u] car son obsession et amour pour l'humanité prend toute l'affection dont il bénéficie. Il ne ressent pas d'attirance sexuelle, ni romantique - il aime l'Homme, pas un en particulier. <span class="fwtt-intro-label">Occupation</span> Il a obtenu son statut de médecin à ses [i]vingt-quatre ans[/i] après [i]six années[/i], donc quatre d'études acharnées et deux d'[i]internship[/i]. Il s'est spécialisé dans le domaine de la neurochirurgie, où il a exercé pendant [i]dix ans[/i] - il s'est fait un nom, et aujourd'hui encore son nom est parfois cité par les plus grands. Mais il a fini par trouver un grand intérêt dans le chaos que sont les urgences - depuis deux ans, il est [u]médecin urgentiste[/u] - certains hurlent au gâchis, mais lui, il s'y plaît. Et rien ne l'empêche parfois de se remettre sur les rails de la neurochirurgie, quand la situation le demande. <span class="fwtt-intro-label">Traits de caractère </span> Froid en apparence, râleur, généreux, parfois affectueux, bienveillant, altruiste, compatissant, réservé, ronchon, doté d'une franchise assez crue, remonte les bretelles des gens qui ne prennent pas soin d'eux, diplomate seulement avec ses patients - sinon, il peut se montrer très cassant (mais ça part toujours d'une bonne intention), on le surnomme [i]"doctor house"[/i] à cause de son caractère ronchon (et de la canne, pas la peine de se mentir), intransigeant et critique du travail des autres - on raconte que les internes dont il a la charge se plient en quatre pour parvenir à lui tirer un compliment, intelligent, ouvert d'esprit, humble et n'aime pas être au premier plan, perfectionniste, un peu maniaque - il met un point d'honneur à stériliser lui-même ses instruments quand il a le temps, protecteur, humour parfois cru ou assez noir - on aime ou on n'aime pas. <span class="fwtt-intro-label">Groupe</span> écrire ici <span class="fwtt-intro-label">Stade de conscience actuel</span> Il se situe au [u]troisième stade[/u] - il a compris depuis longtemps que l'esprit de l'amoureux de l'humanité Asclépios l'habite. <span class="fwtt-intro-label">Hybris</span> L'[u]astraphobie[/u] - petit déjà, il n'était pas fan du tonnerre. Mais depuis que l'esprit d'Asclépios l'habite, il en a une sainte horreur. Dès que le ciel se met à gronder, l'angoisse l'habite - parfois, il se cache même sous ses draps. En public, il essaye de faire bonne figure - mais quand il est seul et que le tonnerre se met à hurler, c'est une autre histoire. Se faire foudroyer par Zeus n'a pas laissé le dieu médecin intact. <span class="fwtt-intro-label">Faction</span> Associé de la [u]Nuova Camorra[/u] - avoir un médecin dans les rangs, c'est toujours utile. Il est là quand on a besoin de quelqu'un pour [i]rafistoler les soldats[/i] - un coup de fil, et il est là dans la demie-heure qui suit, s'il est libre. Sinon, va falloir attendre - parce qu'il l'a bien fait comprendre : son travail reste sa première ligne de mire. Parfois, les membres se pointent aux urgences avec un blessé et le demandent lui, [i]"et personne d'autre"[/i] - personne pose de question, mais tout le monde s'en doute. <span class="fwtt-intro-label">Theme song</span> How to safe a life - The Fray ; Healed - Rag'n'Bone Man ;</div></div></div><div class="fwtt-intro-info-container"><div class="fwtt-intro-info-title">Gods of Violence</div><div class="fwtt-intro-info-overflow"><span class="fwtt-intro-label">Récurrence</span> Je suis un [X] Primus [] Novum <span class="fwtt-intro-label">Réincarnation</span> Depuis ses seize ans, l'esprit d'[u]Asclépios[/u] s'est éveillé chez lui. Il s'y attendait - ses parents l'avaient prévenus. Maman, qui était habitée par l'esprit d'une nymphe - et papa, qui était une récurrence d'Hermès. On lui avait dit, très tôt. "Un jour, peut-être, tu seras spécial !". uc. <span class="fwtt-intro-label">Attribut</span> Le [u]bâton d'Asclépios[/u]. Seulement, ici bas, c'est une canne sur laquelle il s'appuie, pour pallier à son problème de boitement. Elle est en bois d'hibiscus, et la poignée est gravée dans la forme d'une tête de serpent (couleuvre) à l'air bienveillant. Il l'a mystérieusement trouvée dans le grenier familial, quand ses problèmes de genoux ont commencé à faire surface - il s'est pas posé de question, et l'a toujours gardée. <span class="fwtt-intro-label">Facultés</span> veuillez aborder la maitrise de votre personnage et RESTER réaliste quant à celle-ci - fatigue si abus, voire mort, besoin de reprendre de l'énergie etc.) [b]touché guérisseur[/b] - <span class="fwtt-free">actif</span> - Le nom parle de lui-même : son touché est guérisseur. Il doit s'effectuer de peau à peau, par sa main [i]droite[/i]. Il peut apaiser la douleur, guérir les blessures, agir comme antidote (ingéré dans son propre corps et relâché sous forme de larmes noires) - mais les effets sont [i]désastreux[/i] sur le propre corps de son utilisateur. C'est comme s'il absorbait la douleur ou les blessures dans son propre organisme - et ça a été, très tôt, [i]la raison de son boitement[/i]. Et de sa vue qui a [i]considérablement baissé[/i]. Mais Asclépios, comme son hôte, sont tous les deux des amoureux de l'humanité et des Hommes - altruistes, prêts à se sacrifier pour eux. Alors, son pouvoir, il en use, en abuse parfois : parce qu'il aime les autres. Et qu'il veut les sauver. [b]omniscience médicale[/b] - <span class="fwtt-reserved">inactif</span> - Un regard lui suffit à prendre conscience de tous les antécédents médicaux d'un patient. Il est conscient de ses allergies, anciennes blessures (épaule déboîtée il y a cinq ans, cicatrice dans le dos suite à une chute de vélo, etc.) - ou même révéler certaines choses dont le patient n'a pas conscience (par exemple, un cancer qui commence à naître, une myopie qui va se développer). [b]résurrection[/b] - <span class="fwtt-reserved">inactif</span> - La légende raconte qu'Asclépios fut puni pour être parvenu à ramener les morts à la vie. Pour ce faire, il lui faudra parvenir à retrouver le [i]sang de méduse[/i], qu'il est le seul à être capable de préparer de manière à ramener les morts à la vie. Cependant, il y a [i]une condition[/i] : la personne doit être décédée dans les 24 heures précédentes, sachant que la préparation prend une demi-journée et doit être utilisée dans les deux heures qui suivent (elle ne peut être conservée). De ce fait, les conditions sont assez sévères et il ne peut pas ramener n'importe qui à la vie. [b]chuchotements sauvages[/b] - <span class="fwtt-free">active</span> - Il a la capacité de communiquer avec les serpents - leurs sifflements sonnent comme des paroles à ses oreilles. Il est particulièrement proche d'eux, et ces-derniers l'apprécient naturellement. Cependant, à force de l'utiliser, on lui fait remarquer l’exagération de ses "s" - et lui en rit, mine de rien, prétextant maîtriser le fourchelang. <span class="fwtt-intro-label">Offrande(s)</span> (petit texte sur votre dieu et son rapport aux offrandes, est-ce qu'il cherche la puissance à tout prix ?) <span class="fwtt-intro-label">Rumeurs</span> ce que l'on dit sur votre personnage (et qui peut être vrai comme faux)</div></div><div class="fwtt-intro-hj-container"><div class="fwtt-intro-hj-title">Panem et Circenses</div><div class="fwtt-intro-hj-content"><div class="fwtt-intro-hj-text"><span class="fwtt-intro-label">Pseudo</span> écrire ici <span class="fwtt-intro-label">Âge (ou plat préféré) </span> écrire ici <span class="fwtt-intro-label">Comment j'ai connu le forum </span> écrire ici <span class="fwtt-intro-label">Questions, suggestions </span> écrire ici</div><img class="fwtt-intro-hj-icon" src="https://2img.net/r/hpimg15/pics/747383iconficheprsentation.gif"></div></div> </div>
Dernière édition par thestral. le Lun 9 Avr - 0:11, édité 2 fois
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Autres forum. Mer 4 Avr - 23:18
mika vaskos
ft. millie bobby brown
carte d'identité
NOM(S) › vaskos. c'est là l'unique vestige de son passé - la seule chose qui la garde liée à ses défunts parents, dont elle n'a jamais pu voir le visage. PRÉNOM(S) › mika. semblable à la fameuse marque de chocolat - mais mika est loin d'être une vache. elle se fait surnommer "mike" la plupart du temps, mais mika lui convient tout aussi bien. ÂGE › quatorze ans. elle est encore jeune, très jeune - mais ne vous fiez pas à ses apparences, car c'est une adolescente très débrouillarde. DATE ET LIEU DE NAISSANCE › premier janvier deux mille deux, à athènes. c'est ce qu'il y a d'écrit sur son certificat de naissance, qu'elle a volé avec un grand nombre d'autres de ses papiers avant de fuir de l'orphelinat. NATIONALITÉ › grecque. mika est née sur ce sol, et a la certitude que ses parents l'étaient aussi - cependant, elle n'est pas sûre à cent pour cent de n'avoir aucune origine. mais elle n'en a aucune connaissance. STATUT CIVIL › célibataire. mais c'est le cadet de ses soucis. ORIENTATION SEXUELLE › hétérosexuelle. nul doute qu'elle aime les garçons - elle les regarde de loin, masque sa rougeur quand ils lui adressent la parole. mais c'est tout. elle est encore trop jeune pour penser à autre chose. MÉTIER › enfant des rues. elle est l'ombre qui se glisse dans les ruelles, discrète, rapide, insaisissable - elle fait les poches des passants dans la plus grande des discrétions. petite voleuse sans scrupule, cela fait longtemps qu'elle ne va plus à l'école; elle n'a pas de quoi se payer ce sont elle a besoin. MILIEU SOCIAL › pauvre à en pleurer. cela se voit à ses vêtements, la plupart son déchirés - et elle n'en a pas beaucoup. elle vole des t shirts dans les boutiques de touriste, des vêtements de garçon. rien de ce qu'elle a n'est vraiment à elle; l'argent se fait rare ces temps-ci. SITUATION FAMILIALE › orpheline, sans famille. Ses parents sont une zone d'ombre de sa famille, morts dans un tragique accident alors qu'elle avait à peine un an. Sans autre famille, c'est à l'orphelinat d'Athènes qu'elle a terminé - mais elle a fuit, avec quatre autres filles d'âges différents. Ensemble, elles ont fait les quatre-cent coups, volant les touristes et les magasins; mais ses quatre compères ont été attrapées et mises en maison de correction. Mika a fui - pas par égoïsme, plus par instinct de survie. Maintenant, elle a Nikias, Séraféim et le reste des myrmidons: c'est assez.
TA SINGULARITÉ › super vitesse. il court il court, le furet. mika a toujours été rapide, que ce soit dans ses mouvements, ou la course. terriblement rapide. si rapide, qu'il arrive qu'on ne la voie pas pendant un court instant; cette capacité l'a sorti de situations problématiques un grand nombre de fois. et aujourd'hui, elle met ses compétences au profit du sien, et de ses camarades.
instinct animal. son instinct de survie est très développé, de même qu'elle peut ressentir quand un orage approche ou qu'une catastrophe naturelle est sur le point d'arriver - elle a un esprit animal en elle, ce qui peut aussi en partie expliquer son comportement craintif. avec ceci, son odorat, son goût et son ouïe se sont exacerbés - elle ne mangera jamais quelque chose qui risquerait de la rendre malade. aussi, elle a pris l'habitude de renifler sa nourriture avant de la manger - réflexe. avec le temps, elle se découvrira également un instinct maternel très fort - pour l'instant, il ne se manifeste que par la férocité avec laquelle elle protège ses proches.
claustrophobie. les espaces clos la plongent dans un malaise profond. elle y tourne comme un lion en cage - il lui faut de l'espace, une ouverture, une possible sortie de secours. son réflexe premier en entrant quelque part est de regarder les sorties, voire d'ouvrir une fenêtre si possible - elle ne prendra jamais l'ascenseur, ni le métro, ni rien de ce genre. il arrive qu'elle cède à des crises d'angoisses, quand elle se retrouve enfermée quelque part - une fois, à l'orphelinat, on l'a enfermée dans un placard à balais pour la punir. ça a été un calvaire pour elle.
caractère
TA PERSONNALITÉ › avant toute chose, il faut être bien conscient du fait que mika est une enfant très sauvage. méfiante, difficile à approcher elle est semblable à un animal errant qu'il faut apprivoiser à coup de patience et de douceur sans quoi elle montre rapidement les crocs et n'hésite pas à mordre et cracher (dans tous les sens des termes). c'est une petite tornade qui a un caractère bien trempé: elle a été forgée par sa vie passée à l'orphelinat et dans la rue, se battre ne lui fait pas peur. courageuse et téméraire, ce n'est pas le danger qui lui fera peur en partie car elle est irréfléchie et impulsive. elle a tendance à foncer tête baissée dans le tas en se disant que son pouvoir pourra lui sauver la mise. malgré ses airs de dure à cuire qu'elle arbore en partie pour se protéger, c'est une gamine qui ne supporte pas a solitude. il lui faut une meute. une figure d'autorité sur laquelle elle peut se reposer en toute confiance. intelligente et manipulatrice, elle sait que sa petite bouille d'ange est un atout et elle n'hésite pas à s'en servir. mais mika reste une enfant qui cache un manque d'affection flagrant qu'elle tente de combler comme elle le peut. ses proches, elle les aime, elle couvre leurs arrières, elle les protège et leur offre sa confiance aveugle et tout son amour - avec mika, c'est tout, ou rien.
derrière l'écran
thestral | elise
âge : 17, bientôt la majorité les mecs. + présence : tous les jours les gars, j'suis obligée. + personnage inventé ou scénario/pv : inventée depuis un bail! + un dernier mot ? benoît hamon 2022.
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Autres forum. Mer 19 Sep - 13:38
enid ziegler
ft. tsunaina (c) sharkloé
carte d'identité
identité complète il est murmuré, soufflé entre deux lippes rougies, comme un secret que l'on se confie sur l'oreiller - enid, qui sonne entre ses lèvres comme une ode aux tentations les plus osées. il en a fait rougir bien des hommes et des femmes, ce prénom - et au sein de la maison close, il en fait languir encore bien d'autres. prénom emprunté, improvisé auquel elle s'est habituée, la belle muse anonyme, vénus derrière les rideaux - vénus sous les draps. c'est ziegler qu'elle a choisi comme patronyme - pour un renouveau, un futur qu'elle décidera d'elle-même. oui, désormais, elle sera enid ziegler - jillian artz n'est plus. l'identité a été enterrée, jetée aux flammes, démembrée. âge, lieu de naissance elle avait tout pour elle jillian enid. née entre les murs accueillant de sina dans le district de hermiha, élevée dans une famille bien fortunée il y a maintenant vingt-six ans - son avenir semblait déjà tout tracé. père militaire émérite, mère enseignante à l'école reconnue du district - elle était promise à un avenir radieux. mais l'envers du décor a bien vite eu raison d'elle - et l'aînée artz a pris la fuite. lieu d'habitation c'est au district de stohess qu'elle a trouvé refuge - une fois hors de l'enceinte de hermiha. ville bourgeoise où elle a pu retrouver certaines de ses habitudes - et s'en adonner à d'autres. moins fleurie, mais toute aussi bourgeoise. orientation sexuelle peu lui importe le genre, un corps est un corps. que ce soit la fougue des hommes ou bien la lascivité des femmes, elle se plaît à faire languir d'amour les deux. bisexuelle, hommes comme femmes soufflent son nom comme un mot interdit - elle cueille leurs soupirs du bout des lèvres, perdus entre les draps blancs d'une chambre anonyme. situation amoureuse autrefois promise au fils d'une bonne famille, sa fuite a annulé cette union. célibataire, mais sa vie n'en est pas vide pour autant. elle rencontre beaucoup de monde, entend beaucoup d'histoires et de secrets (qu'elle garde farouchement, nulle crainte à avoir - du moins, tant qu'on ne lui donne pas de raison de les révéler). métier ou formation on lui donne beaucoup de nom. catin, salope, traînée, pute, prostituée, fille de joie - nymphe employée au die nymphen depuis quelques années maintenant. elle s'est faite sa réputation, ses visiteurs les plus fidèles. travailleuse des plaisirs de la chair, elle s'applique à aimer le temps d'un soir ceux qui viennent s'égarer en son sein. que ce soit un soldat épuisé, une jeune femme en manque d'aventure, un artiste sans inspiration - elle saura tous les faire se sentir aimés, leur fredonnera ses plus belles et douces berceuses pour les guider vers un sommeil paisible. cette putain dont tu rigoles, elle te susurreras peut-être des mots doux un jour.
questions
QUE PENSES-TU DE VIVRE À L'INTÉRIEUR DES MURS? la sécurité. ils la font se sentir entourée, et lui permettent de dormir sur ses deux oreilles la nuit. elle n'est pas de ceux qui craignent sans cesse le retour des titans, ou que la vie tourne subitement au cauchemar. elle savoure ce qu'ils ont pour l'instant, ne voit pas l'intérêt de se torturer avec des "et si?".
ET LA RELIGION DES TROIS, Y ES-TU FIDÈLE? COMMENT DÉCRIRAIS-TU TA FOI? on a toujours vénéré les déesses à la maison. il le faut bien, pour être bien vus au milieu des bourgeois et des riches. que serait une famille d'infidèles, n'est-ce pas ? on lui a appris très tôt, à enid, du temps où elle s'appelait encore jillian. "prie", qu'on lui disait, "fais des offrandes", qu'on lui ordonnait. mais tout sonnait si faux de la bouche de ses parents qu'elle a fini par se demander si tout ça était réellement vrai - qu'est-ce qu'une religion si l'on y croit que par nécessité, et non par foi ? avec sa fuite, et sa nouvelle vie, sa foi s'est ébranlée - mais elle n'oublie pas sa foi. elle est toujours là, quelque part.
CONSIDÈRES-TU LE GAIN DE POUVOIR COMME UNE DE TES AMBITIONS? SI OUI, POUR FINIR SUR LE TRÔNE OU AUX CÔTÉS DES FIGURES HÉROÏQUES DÉCHUES? le pouvoir l'a totalement dégoûtée. ayant vu le jour dans une famille bien fortunée, toute son enfance a toujours été contrôlée - jusqu'à ses goûts et ses réactions. pour elle, pouvoir est synonyme d'absence de liberté - et elle n'a jamais été aussi heureuse que libérée de ses responsabilités familiales : elle ne compte pas faire demi-tour. si pour certains vendre son corps est une honte, elle y a vu une façon de se réapproprier son avenir. de se rebâtir une identité propre - et ce n'est pas l'approbation des autres qu'elle recherche. loin de là.
ENTRE ADMIRATION ET CRAINTE, L'ARMÉE EST UNE ENTITÉ MONUMENTALE. ET TOI, QU'EN PENSES-TU? elle en reçoit souvent, des militaires. corps fatigué, âme pleine de bleus - ils tentent d'oublier la pression qui pèse sur leurs épaules de plein de façons différentes. certains boivent. d'autres viennent se perdre dans ses bras. et elle les accueillera toujours avec cette affection maternelle qui la caractérise - leur soufflera ses agréables berceuses pour les mener jusqu'à l'étreinte paisible de Morphée. elle ne peut pas dire qu'elle les admire tous, car certains ne sont plus que l'ombre d'eux-même ou totalement pervertis par leur pouvoir. mais elle ne peut pas nier cette bouffée de compassion qu'elle ressent quand, dans l'intimité de sa chambre, elle s'applique à recoller les morceaux de certains.
elle est belle, enid. on a envie de se perdre dans ses bras, de la laisser nous étreindre alors qu'elle nous rassurera, nous murmura que tout ira bien. elle est comme ça, enid. naturellement douce, maternelle - elle a beaucoup d'amour à donner, plus qu'elle n'en reçoit. les clients qu'elle reçoit n'ont pas toujours besoin de s'adonner à des plaisir charnels - parfois, ils discutent. ils parlent de leurs malheurs et elle les écoute - les embrasse, parfois, en leur disant que tout finira par s'arranger. des fois, enid, on a l'impression qu'elle est aussi légère que le vent - rien ne semble la troubler, ou la prendre de court. elle est terriblement détachée - ou du moins, elle se le veut. dans son métier, il le faut bien. elle n'attend rien des autres, se débrouille seule et pave sa propre route - elle a coupé les ponts avec le futur que sa famille avait tracé pour elle. elle a troqué le chatoyant artz pour l'anonyme ziegler, et ce sans aucune hésitation - elle est libre, enid. elle aime sa liberté. c'est un électron libre, du genre indomptable - on ne peut pas lui faire faire ce qu'elle ne veut pas. les nouveau clients s'en rendent compte facilement. enid, elle intrigue aussi. on sait pas forcément sur quel pied danser avec elle - parce qu'elle intimide, avec ses sourires, ses rictus et ses airs lascifs. tout chez elle crie aux passions les plus charnelles - et on peut sans difficulté déceler cet éclat joueur qui brille au milieu de ces prunelles sombres. on l'aime autant qu'on la craint, enid - parce qu'on sait jamais vraiment comment elle va réagir. elle est insondable et énigmatique, à sa façon.
portrait chinois
Un mot pour ta famille ILLUSION. Un sentiment pour ton enfance FRUSTRATION. Une saison pour ton adolescence L'AUTOMNE. Un fruit pour te décrire en amour LA FRAMBOISE. Une sensation pour ta plus grande peur LA LÉTHARGIE. Un animal spirituel LE PAPILLON. L’un des sept pêchés capitaux LA LUXURE. L’un des cinq éléments L'AIR. Un moment de la journée pour ton état d’esprit actuel L'AUBE. Une odeur pour tes ambitions FLEUR DE CERISIER.
mise en situation
il y a des situations dans lesquelles votre beauté et votre charme ne vous sont d'aucune utilité. où vos courbettes et supplications ne vous mèneront à rien. parfois, tous les parfums du monde ne vous sauveront pas - et vous aurez beau susurrer des mots doux, des promesses chastes ou bien des plus osées, rien ne changera. des situations où il vaut mieux simplement fermer les yeux et accepter son destin, plutôt que de se perdre dans des espérances inutiles. parfois, il vaut mieux respirer un bon coup et accepter la mort - aussi terrible soit-elle. parce que vos courbes et vos charmes ne sont d'aucune utilité face à ce qui est supérieur à vous. ça, elle le comprit aussitôt, enid - et quand la main géante du titan l'attrapa et que son corps disloqué tombait dans sa bouche béante, elle était déjà morte.
Dernière édition par thestral. le Mer 19 Sep - 13:48, édité 1 fois
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Autres forum. Mer 19 Sep - 13:47
misha graam
ft. chittaphon (ten nct) (c) solsken
carte d'identité
identité complète misha ;; c'est mignon, misha. on dirait le nom d'un gamin qui va acheter des bonbons à la boulangerie et qui revient avec un sac rempli de friandises. il est chou, misha, pas vrai ? ça sonne comme un petit félin. des petites moustaches. quelque chose qu'on a envie de serrer dans ses bras, de protéger. graam ;; on sait même plus d'où il vient, ce nom. est-ce qu'il veut seulement dire quelque chose ? est-ce qu'il a une signification propre ? pour une famille comme celle de misha, qui se démène dans la misère depuis des générations, c'est le cadet de ses soucis. peut-être que ce nom vient de quelque part, peut-être qu'il a une signification noble, qui en jette - mais elle s'est perdue avec le temps, a disparu entre les ruelles sales du district de monzen. âge, lieu de naissance âgé de vingt-quatre ans, il a grandi dans l'atmosphère vivante néanmoins miséreuse du district monzen - il a toujours nagé dans la pauvreté, et a bien l'impression qu'elle lui colle à la peau. les bourgeois froncent tout le temps le nez face à lui - à croire que l'odeur du poisson ne le quitte jamais. la vérité est qu'un regard le trahi - son regard, son attitude, ses mains abîmées. tout chez lui rappelle la misère du quartier - et l'oeil acéré des privilégiés le remarque immédiatement. lieu d'habitation si autrefois il habitait dans la maison familiale, trop petite et délabrée pour accueillir ses nombreux frères et soeurs, il loge désormais dans une des casernes situées dans le district monzen où il est actuellement déployé. orientation sexuelle la vérité est qu'il ne saurait pas répondre à cette question - la réponse lui importe peu de toute façon. il ne se définit pas. situation amoureuse jeune célibataire, si quelques conquêtes ou aventures ont pu avoir lieu, aucune ne l'a vraiment marqué. métier ou formation tout le poussait à mettre la main à la pâte et à devenir fermier comme tous les autres membres de sa famille - mais la Garnison l'a appelé.
questions
QUE PENSES-TU DE VIVRE À L'INTÉRIEUR DES MURS? c'est nécessaire, le monde n'est pas sûr dehors. mais ce qui est nécessaire n'est pas toujours synonyme de bon - il se surprend à rêver, parfois, d'une humanité qui voit le jour sur les terres extérieures, sous un tout autre jour - mais une ombre menaçante finit toujours par les rattraper.
ET LA RELIGION DES TROIS, Y ES-TU FIDÈLE? COMMENT DÉCRIRAIS-TU TA FOI? il y était fidèle, pour faire plaisir à maman. pour la rassurer. il le voyait bien, qu'elle cherchait du réconfort dans ces figures divines. puis l'habitude est rentrée - il fait des offrandes parce que c'est ce qu'il fait depuis toujours. mais est-ce que la croyance est réellement là ? c'est une question qu'il se pose depuis très longtemps.
CONSIDÈRES-TU LE GAIN DE POUVOIR COMME UNE DE TES AMBITIONS? SI OUI, POUR FINIR SUR LE TRÔNE OU AUX CÔTÉS DES FIGURES HÉROÏQUES DÉCHUES? le pouvoir ne l'intéresse pas. ce qu'il veut, c'est une libération pour l'humanité - comprendre le mystère qui les entoure, et s'en débarrasser pour de bon. c'est tout ce qui l'intéresse. être soldat, obéir aux ordres et protéger de l'intérieur, consolider leurs remparts - tout ça peut lui permettre d'atteindre son but. mais dans le fond, il sait que s'il veut plus de réponses, il va falloir qu'il monte, plus haut, encore plus haut - quitte à se retrouver avec un poids trop lourd sur les épaules. si cela peut signer leur salvation, il est prêt à y dévouer son existence.
ENTRE ADMIRATION ET CRAINTE, L'ARMÉE EST UNE ENTITÉ MONUMENTALE. ET TOI, QU'EN PENSES-TU? l'armée est un lien direct entre l'extérieur et l'intérieur - le mystère et eux. leur première ligne face au danger. elle est nécessaire et leur offre un moyen de travailler pour se défaire de leurs chaînes, symbolisées par ces murs gigantesques et créatures de l'ombre. et si certains éléments tirent un peu trop au flanc et se la coulent douce dans les bars au lieu de faire leur travail, elle n'en reste pas moins importante à ses yeux.
caractère
la première chose qu'il faut souligner, c'est qu'il est foncièrement bon de nature. Misha n'est pas quelqu'un de mauvais, et ne souhaite pas le malheur des autres - au contraire, il est bien plus altruiste qu'on ne pourrait le penser. son silence et sa tendance à observer et analyser à une certaine distance peuvent lui donner l'air antipathique voire froid, mais ce n'est qu'une illusion dont il est lui-même inconscient. il se considère bien plus chaleureux qu'il ne l'est réellement - mais encore une fois, c'est parce qu'il est souvent plongé dans ses pensées que son regard semble si dur. prudent et réfléchi, il n'est pas du genre à foncer tête baissée et préfère passer du temps à travailler sur un plan concis et clair pour préserver le plus de vies, plutôt que de se précipiter face à l'urgence et de déplorer un grand nombre des leurs. c'est peut-être là un de ses défauts - trop perfectionniste, si on ne lui dit pas qu'il est temps de se lancer, il pourra passer des jours et des jours à travailler sur quelque chose. quand quelque chose le tracasse ou qu'il travaille, tout devient superflu - le temps, se nourrir, dormir ... il pourrait littéralement se tuer à la tâche pour mener à bien ses obligations. Misha privilégie les actes aux paroles - don't tell, show me. son affection, il ne la dit pas - mais elle se ressent dans ses attentions, ses regards. visage fermé, toujours calme - il ne semble que rarement s'adonner aux éclats de voix et aux prises de colères. du moins, en public - la plupart du temps, il explose dans la solitude de sa chambre. discret, il a tendance à se fondre dans la masse - ce n'est pas rare qu'on ne l'entende pas entrer et sortir d'une pièce pour prendre quelque chose comme s'il n'y avait jamais mis les pieds. il a surpris beaucoup de gens comme ça - en s'incrustant dans une conversation et faisant sursauter ses camarades.
(( tout le monde le dit, c'est une force tranquille, misha. il ne fait pas dans les éclats de voix, ou dans l'agitation. il pense, réfléchit - savoure le silence et en tire ses réflexions. il a toujours été comme ça - même quand l'hiver arrivait et que maman pleurait parce que certains de se enfants ne le passeraient pas, à cause du froid, du manque de nourriture. lui, il se creusait les méninges en claquant des dents, la nuit, au milieu de ses frères et soeurs qui se collaient les uns aux autres pour essayer de se réchauffer un peu. ))
portrait chinois
Un mot pour ta famille NOMBREUSE, TOUTES LES BRANCHES SOUS LE MÊME TOIT. Un sentiment pour ton enfance INJUSTICE, CELLE QUI LAISSE UN GOÛT AMER. Une saison pour ton adolescence L'HIVER RUDE. Un fruit pour te décrire en amour LA MANGUE. Une sensation pour ta plus grande peur CHUTE LIBRE. Un animal spirituel LE SERPENT. L’un des sept pêchés capitaux ACÉDIE, ÉLOIGNEMENT DU CULTE. L’un des cinq éléments L'EAU, CHANGEANTE. Un moment de la journée pour ton état d’esprit actuel LA NUIT, SILENCIEUSE. Une odeur pour tes ambitions TERRE FRAÎCHE POUR UN RENOUVEAU.
mise en situation
En un instant, il oublie tout ce qu'il a appris. Les théories, les entraînements, les conseils de ses supérieurs - tout s'évapore et se perd, alors qu'il peut voir son reflet dans les gros yeux globuleux qui le toisent. Il n'a rien d'humain. Soudainement, l'équipement tridimensionnel semble peser une tonne - et un ange passe, tandis que les yeux se croisent. Ceux, vides, du monstre - et ceux écarquillés de Misha, dont le coeur semble s'être arrêté sur le coup. Toutes les histoires qu'on lui a racontées - les récits de femmes et hommes dévorés, démembrés - se bousculent dans sa tête tandis que ses doigts se crispent autour de l'étui de ses armes - il lui suffit juste d'appuyer pour activer la manœuvre tridimensionnelle et fuir. Il hésite - s'il fait un mouvement, est-ce que le titan pourra l'attraper d'un geste ? Par quel côté aller ? Il joue plusieurs possibilités dans sa tête, comme un film - en l'espace de quelques secondes, il a fait la plupart des possibilités. Il finit par bondir sur la droite - avec la ferme intention de sauver sa vie. Pendant un quart de seconde, il est en chute libre - puis les grappins de son équipement s'accrochent aux bâtiments d'en face, et une course poursuite s'engage - un concours contre la mort.
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Autres forum. Mer 19 Sep - 13:59
andrea bonamici
ft. ben whishaw (c) ishtar
carte d'identité
IDENTITÉ Andrea, prénom choisi par la mère - typiquement italien, qui lui colle à la peau. Leo, le lion - légué par le grand-père paternel, pas souvent utilisé sauf dans les situations officielles ou quand maman lui passait un savon. Bonamici, le bon ami - un nom qui traîne depuis plusieurs générations maintenant. ÂGE Trente-neuf ans qu'il arpente déjà la planète, qu'il admire l'humanité et veut la voir prospérer. La quarantaine se dessine, et avec vient la sagesse de l'âge - les rides sur son visage, arabesques d'une toile de chair, ne font qu'accentuer ses traits fermés et grognons. NATIONALITÉ & ORIGINES Son nom est assez parlant, il est italien - sa famille l'est depuis des générations. Américain, car né sur le sol des Etats-Unis - à Arcadia même. STATUT CIVIL Bien qu'il ait pu avoir des relations plus ou moins longues, elles ne se sont jamais étendues sur plus d'un an ou deux - toujours rattrapé par le rythme effréné de son travail, ou de son caractère un peu trop amer parfois. Célibataire, mais son amour pour autrui lui suffit bien - du moins, c'est ce qu'il se dit. Il n'y a jamais réellement pensé, à vrai dire. ORIENTATION SEXUELLE Il est pansexuel - amoureux de l'humanité, il ne fait pas de différence parmi les genres. Il aime l'Homme. OCCUPATION Il a obtenu son statut de médecin à ses vingt-quatre ans après six années, donc quatre d'études acharnées et deux d'internship. Il s'est spécialisé dans le domaine de la neurochirurgie, où il a exercé pendant dix ans - il s'est fait un nom, et aujourd'hui encore son nom est parfois cité par les plus grands. Mais il a fini par trouver un grand intérêt dans le chaos que sont les urgences - depuis deux ans, il est chirurgien dans le service des urgences - certains hurlent au gâchis, mais lui, il s'y plaît. Et rien ne l'empêche parfois de se remettre sur les rails de la neurochirurgie, quand la situation le demande. TRAITS DE CARACTÈRE Austère en apparence, râleur, généreux, parfois affectueux, bienveillant, altruiste, compatissant, réservé, ronchon, doté d'une franchise assez crue, remonte les bretelles des gens qui ne prennent pas soin d'eux, diplomate seulement avec ses patients - sinon, il peut se montrer très cassant (mais ça part toujours d'une bonne intention), on le surnomme "doctor house" à cause de son caractère ronchon (et de la canne, pas la peine de se mentir), intransigeant et critique du travail des autres - on raconte que les internes dont il a la charge se plient en quatre pour parvenir à lui tirer un compliment, intelligent, ouvert d'esprit, humble et n'aime pas être au premier plan, perfectionniste, un peu maniaque - il met un point d'honneur à stériliser lui-même ses instruments quand il a le temps, protecteur, sympathique malgré tout. GROUPE Eyes, perfectionniste toujours en quête d'un moyen de se dépasser, il ne se repose jamais, travaille d'arrache pieds pour ce en quoi il croit. STADE DE CONSCIENCE ACTUEL Il se situe au troisième stade - il a compris depuis longtemps que l'esprit de l'amoureux de l'humanité Asclépios l'habite. HYBRIS L'astraphobie - petit déjà, il n'était pas fan du tonnerre. Mais depuis que l'esprit d'Asclépios l'habite, il en a une sainte horreur. Dès que le ciel se met à gronder, l'angoisse l'habite - parfois, il se cache même sous ses draps. En public, il essaye de faire bonne figure - mais quand il est seul et que le tonnerre se met à hurler, c'est une autre histoire. Se faire foudroyer par Zeus n'a pas laissé le dieu médecin intact. FACTION Associé de la Nuova Camorra - avoir un médecin dans les rangs, c'est toujours utile. Il est là quand on a besoin de quelqu'un pour rafistoler les soldats - un coup de fil, et il est là dans la demie-heure qui suit, s'il est libre. Il l'a bien fait comprendre : son travail reste sa première ligne de mire, et il ne compte pas abandonner un patient s'il est déjà occupé. Parfois, les membres se pointent aux urgences avec un blessé et le demandent lui, "et personne d'autre" - personne pose de question, mais tout le monde s'en doute. THEME SONG How to safe a life - The Fray ; Healed - Rag'n'Bone Man ; Heal the world - Michael Jackson ;
récurrence
RÉCURRENCE Je suis un [X] Primus [] Novum RÉINCARNATION Depuis ses seize ans, l'esprit d'Asclépios s'est éveillé chez lui. Il s'y attendait - ses parents l'avaient prévenus. Maman, qui était habitée par l'esprit d'une nymphe - et papa, qui était une récurrence d'Atlas. On lui avait dit, très tôt. "Un jour, peut-être, tu seras spécial !". Alors il a attendu, sagement - et quand Asclépios l'a choisi, il n'a pas eu peur. Il s'y attendait - toute son enfance, on lui avait parlé de cette possibilité. Alors oui, au début, c'était bizarre - surtout que cette puissance était, pour lui, anonyme : jusqu'au jour où il a finalement appris l'identité de la divinité qui l'habitait. ATTRIBUT Le bâton d'Asclépios. Seulement, ici bas, c'est une canne sur laquelle il s'appuie, pour pallier à son problème de boitement. Elle est en bois d'hibiscus, et la poignée est gravée dans la forme d'une tête de serpent (couleuvre) à l'air bienveillant. Il l'a mystérieusement trouvée dans le grenier familial, quand ses problèmes de genoux ont commencé à faire surface - il s'est pas posé de question, et l'a toujours gardée. FACULTÉS touché guérisseur - ACTIF - Le nom parle de lui-même : son touché est guérisseur. Il doit s'effectuer de peau à peau, par un contact avec ses mains. Il peut apaiser la douleur, guérir les blessures, agir comme antidote (le poison est ingéré dans son propre corps et relâché sous forme de larmes noires) - mais les effets sont désastreux sur le propre corps de son utilisateur. C'est comme s'il absorbait la douleur ou les blessures dans son propre organisme - et ça a été, très tôt, la raison de son boitement. Et de sa vue qui a considérablement baissé. Mais Asclépios, comme son hôte, sont tous les deux des amoureux de l'humanité et des Hommes - altruistes, prêts à se sacrifier pour eux. Alors, son pouvoir, il en use, en abuse parfois : parce qu'il aime les autres. Et qu'il veut les sauver. Cette capacité marche également sur les animaux. omniscience médicale - INACTIF - Un regard lui suffit à prendre conscience de tous les antécédents médicaux d'un patient. Il est conscient de ses allergies, anciennes blessures (épaule déboîtée il y a cinq ans, cicatrice dans le dos suite à une chute de vélo, etc.) - ou même révéler certaines choses dont le patient n'a pas conscience (par exemple, un cancer qui commence à naître, une myopie qui va se développer). plus il y a d'informations à gérer concernant le patient, plus les effets secondaires seront lourds (migraine, vertiges). résurrection - INACTIF - La légende raconte qu'Asclépios fut puni pour être parvenu à ramener les morts à la vie. Pour ce faire, il lui faudra parvenir à retrouver le sang de méduse, qu'il est le seul à être capable de préparer de manière à ramener les morts à la vie. Cependant, il y a une condition : la personne doit être décédée dans les 24 heures précédentes, sachant que la préparation prend une demi-journée et doit être utilisée dans les deux heures qui suivent (c'est une injection qui ne peut être conservée). De ce fait, les conditions sont assez sévères et il ne peut pas ramener n'importe qui à la vie. Ça lui coûte également énormément d'énergie vitale - insuffler la vie à un corps qui l'a perdue n'est pas sans difficultés, aussi, pour ramener quelqu'un d'entre les morts il lui faut lui redonner le souffle. Pour ce faire, c'est simple : il doit faire une réanimation (bouche à bouche) au mort - et à chaque souffle, c'est un peu de son énergie qui part pour raviver le corps du défunt. Il lui faut plusieurs jours de repos après ça (presque une semaine), puisqu'il n'a plus aucune énergie et se retrouve totalement vidé - gris et pâle, considérablement affaibli : on le croirait malade. Il ne peut donc réanimer qu'une personne à la fois - et est incapable d'enchaîner deux résurrections (ou bien, cela en résulterait de sa mort, puisque son pouvoir est adapté pour ne ramener qu'une personne à la fois). chuchotements sauvages - ACTIVE - Il a la capacité de communiquer avec les serpents - leurs sifflements sonnent comme des paroles à ses oreilles. Il est particulièrement proche d'eux, et ces-derniers l'apprécient naturellement. Cependant, à force de l'utiliser, on lui fait remarquer l’exagération de ses "s" - et lui en rit, mine de rien, prétextant maîtriser le fourchelang. OFFRANDE(S) Asclépios fut un dieu particulièrement vénéré pendant l'époque classique, puisqu'associé aux guérisons. Les offrandes étaient nombreuses pour s'attirer ses bonnes grâces - l'on restait ensuite dormir dans le temple, afin qu'il puisse guérir les maux d'un simple touché : cette pratique était appelée l'incubation. Les coqs lui étaient le plus souvent sacrifiés - avant, mais aussi après une fois guéris pour lui montrer sa gratitude. Avec le temps, les pratiques antiques se sont perdus et la puissance des dieux avec - mais Asclépios n'a jamais cessé d'être soigneur des maux. Il n'est pas particulièrement demandant de ces dernières, puisqu'il n'est pas féru de la pratique qui consiste à ôter la vie, lui qui se débat pour la conserver. Aussi, il sera appréciera beaucoup plus un panier de fruits sains, un encens ou quelques herbes médicinales brûlées en son honneur plutôt qu'un sacrifice saignant. RUMEURS "Dis c'est vrai qu'il a des serpents chez lui ?" "L'autre jour, j'ai bien cru qu'il allait mettre un sale coup de canne à un de ses internes quand il s'est trompé de symptôme !" "Une fois, il m'a fait un compliment - enfin, je crois que c'en était un. Apparemment, il en fait pas souvent !" "C'est normal qu'il fasse aussi traîner ses "s" des fois ? On dirait Voldemort un peu !" "Je l'ai croisé à un café une fois, il était en train de nettoyer ses lunettes - il m'a même pas reconnu alors que j'étais à deux mètres !" "Avec une vue pareille, c'est une bonne idée qu'il soit médecin ?" "Il fait un peu penser à Docteur House, nan ?" "Apparemment il a déjà rabroué plusieurs fois les patients qui ne prenaient pas leur petit déjeuner" "Il va finir par se tuer au travail un jour" "A son âge, c'est dommage qu'il ait déjà une canne" "T'as vu ? Y a encore des gens en costard qui ont débarqué aux urgences et qui l'ont demandé ... Tu crois que c'est la Nuova Camorra ? On dit qu'il travaille pour eux"
anecdotes
( PAPA ) Leandro Bonamici était un homme de caractère, flamboyant d'une vitalité rare. Récurrence d'Atlas à la langue acérée, fier italien au sang-chaud et au teint mat - rien ne l'arrêtait. Au service de la Nuova Camorra, il a toujours considéré cette dernière comme sa famille et était très investi. Si le père et le fils en venaient souvent à se frictionner à cause de leur caractère respectif, il n'en étaient pas moins proche - après tout, Leandro avait toujours été très fier d'Andrea. Et puis la maladie l'a emporté - rupture d'anévrisme soudaine, fatale. Le crâne qui s'éclate par terre - le cerveau qui se déconnecte. La morte, pure et simple.
( MAMAN ) Main de fer dans un gant de velours, nymphe tantôt tranquille tantôt déchaînée comme l'eau qu'elle incarnait, Isabela ne se laissait jamais laisser marcher sur les pieds. Il le fallait bien - avec son fils et son mari, elle aurait eu vite fait d'être débordée avec leurs désaccords et prises de bec régulières. Elle était celle qui savait stopper leurs éclats de voix d'un regard, ou d'un bon jet d'eau dans la figure. Et puis, après la mort de papa, ça a été de mal en pis - le désespoir, l'abandon. Les nerfs qui lâchent, et l'organisme avec - elle lui a filé entre les doigts comme un ruisseau, et il a rien pu faire pour la réparer, maman.
( ITALIEN ) S'il n'est pas doté du sang-chaud que l'on a tendance à attribuer à ses compatriotes, Andrea est bel et bien italien jusqu'au bout des ongles. Un nom qui chante, un regard profond et la langue de ses ancêtres qu'il parle couramment - papa a été intransigeant pour ça, avec lui. Il le forçait à parler en italien, à lire et à regarder des films - par pure fierté, et par désir de laisser son héritage à son fils. Résultat, Andrea est bel et bien bilingue à ce jour.
( ENFANCE ) Heureuse malgré l'ennui d'être fils unique - il aurait aimé un petit frère ou une petite soeur. Ou alors un animal de compagnie, qui aurait pu l'aider à combler la solitude - il a comblé ce manque par le travail et la lecture. Des résultats très satisfaisants à l'école, une réputation " d'intello " : un parcours scolaire sans faute, en résumé. Cependant, une solitude qui a toujours pesée - manque d'amis, caractère solitaire malgré sa fascination et son amour pour l'Humain : un penchant tardif à la sociabilisation.
( NUOVA CAMORRA ) Une seconde famille, que papa disait. Il a toujours baigné dans l'univers de la Nuova - il y a grandi, pour tout dire. Ses collègues, il les connait - et s'il a tenté de ne pas trop s'investir dans leurs affaires, il reste toujours présent pour remettre sur pied sa seconde famille. Pour papa - et aussi parce qu'ils ont été là, quand ses parents sont morts. S'il a perdu ses deux parents, il est loin de se considérer comme seul. ( VUE ) Elle est totalement misérable. Dès ses seize ans, à partir de la découverte de son pouvoir, elle n'a fait que s'appauvrir - d'abord, ça a été une myopie (difficulté à voir de loin). Puis, quelques temps après, l'astigmatisme (vision imparfaite, floue) a fait surface. Sans ses lunettes, il a du mal à reconnaître les gens - on lui a fait la blague de lui piquer ses lunettes une fois, ça a été un véritable enfer pour lui.
( LUNETTES ) Au vu de son métier, il a plusieurs paires de rechanges puisqu'il dépend totalement d'elles pour être efficace en consultation, au bloc, ou bien dans la vie de tous les jours. Il possède une paire de rechange dans la boîte à gants de sa voiture, et une autre dans le tiroir de sa table de chevet - ça lui en fait donc trois en tout, avec celles qu'il porte. Il en prend très soin et a tendance à les nettoyer pas loin d'une trentaine de fois dans la journée, puisque la moindre poussière le dérange.
( BOITEUX ) Un autre revers de son don de guérison : son boitement. Comme pour la dégradation de sa vue, ça a été progressivement. D'abord, on a cru à un simple problème de croissance qui causait ces douleurs - puis elles sont devenues de plus en plus intenses jusqu'à l'empêcher de marcher correctement, le forçant à dépendre d'une canne dès ses seize ans. Pas très cool pour l'intégration à l'école - mais il n'a pas trop eu le choix. Aujourd'hui encore, les douleurs sont parfois présentes - surtout en fonction de la météo, de son état de fatigue ou alors de l'utilisation de son pouvoir. Mais la plupart de temps, ce n'est qu'une sensation d'engourdissement - raison principale pour laquelle il boite.
( HYGIÈNE ) Il est très à cheval dessus. Son appartement est constamment parfaitement propre - il se lave les mains plusieurs fois par jour, et a sa brosse à dent sur lui dans une petite boîte en plastique. On a tendance à le prendre pour un maniaque, mais lui s'en soucie peu.
( SERPENTS ) Ses compagnons les plus fidèles - il lui tiennent compagnie, dans son appartement. Ils conversent, font passer le temps - chacun a son caractère bien à lui. Il y a Thalès, le python vers flegmatique. Viens ensuite Galilée, le roi de Californie aux répliques acides. Puis c'est au tour d'Hypathie, un serpent des blés femelle qui sait se faire entendre par ses sifflements acides. Une pièce de son appartement leur est spécialement aménagée - un terrarium chacun, d'une taille plus que raisonnable. Mais il a l'habitude de les sortir dans l'appartement - quand il n'a pas de visite, bien entendu.
( RÉPUTATION ) Par le passé, il fut un neurochirurgien reconnu dans la région - un "génie de la médecine moderne", comme on l'appelait, "aux doigts bénis par la grâce des dieux et aux idées novatrices". Il n'aime pas être le centre de l'attention et garde son caractère humble - se fond dans les murs de l'hôpital, et se terre dans les urgences où il oeuvre tranquillement.
( VÊTEMENTS ) En service, il mise sur le confortable : des chemises, pantalons qui lui permettent d'être libre dans ses mouvements, baskets dans lesquelles il peut cavaler (en boitant) d'un côté à l'autre de l'hôpital d'Arcadia. Les urgences sont un enfer, alors il faut bien qu'il prenne ça en compte. Mais il reste un membre de la Nuova - et comme tous, il a un style particulièrement élégant. Deux costumes qu'il garde pour certaines occasions, et un style vestimentaire soigné en dehors des murs de l'hôpital.
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Autres forum. Dim 23 Sep - 14:09
song jin-bae:
SONG JIN-BAE
prénom(s), nom:SONG, son nom de famille qui, comme la culture coréenne le demande, se trouve avant son nom. Ils sont beaucoup à porter ce nom, qui signifie "pin", un arbre majestueux et puissant. JIN quant à lui peut avoir différentes significations : la sincérité, la vérité, la rareté, ce qui est précieux - et BAE, contrairement aux occidentaux qui sont habitués à la version anglophone du mot, pourrait se traduire par "inspiration". surnom: Certains anglophones s'amusent et le surnomment affectueusement "bae", puisqu'il veut dire toute autre chose pour eux. Sinon, on l'appelle Jin tout simplement. âge:VINGT-QUATRE ANS, et toutes ses dents. On a tendance à dire qu'il fait moins, avec sa petite moue boudeuse qu'il a tout le temps au visage. date et lieu de naissance:PREMIER JANVIER à BUSAN, en CORÉE DU SUD.nationalité:SUD-CORÉEN de pure souche. statut civil: Cela fait quelques mois qu'il est CÉLIBATAIRE - sa précédente petite amie l'a lâché, et il a accepté sans trop chercher à se raccrocher à elle. Elle était un peu chiante, aussi - beaucoup trop animée pour lui, qui préfère le calme et la tranquillité. orientation sexuelle:PANSEXUEL difficile à amadouer - il faut savoir se frayer un passage jusqu'à lui. occupation principale:PHOTOGRAPHE anonyme, caché sous le pseudonyme b.lue, il fait parler de lui dans le milieu. L"'étoile montante" comme on l'appelle. On aime ses paysages, ses portraits qui montrent les personnes sous un angle vrai - couleurs naturelles, retouches légères .. beaucoup disent que c'est le genre de talent qu'on ne voit pas souvent. Mais il n'a jamais eu le courage de se montrer sous son vrai visage - c'est pourquoi il n'a jamais donné d'interview, et tient son blog à jour en faisant en sorte qu'il ne puisse être retracé.
pouvoir:INVISIBILITÉ, c'est pas si étonnant. C'est pas qu'il est timide, mais il est clairement effacé - dans une pièce remplie de monde, c'est pas lui qu'on remarque. Il déteste être sous la lumière des projecteurs, ou être mis en avant. C'est un fantôme - et la barrière l'a senti. Alors, elle a fait de lui ce qu'il aimerait être, parfois : invisible. Il contrôle rien, absolument rien - des fois, il peut se mettre à clignoter pendant quelques secondes. Un coup, ses vêtements suivent - d'autres fois, non. Ou alors juste une partie - ne paniquez pas si vous voyez un tee-shirt voler dans les rues de Nuevapolis. C'est sûrement Jin qui a (encore) perdu le contrôle. groupe:JUS ALIENUM. avatar et crédits: min yoongi, skate vibe.
Sympa + détaché + discret + effacé + inspire naturellement confiance + positif + bienveillant + observateur + serviable + altruiste + compatissant + sérieux + du genre méfiant et prudent + sensible + artiste (photographie, peint et dessine - mais n'en parle pas, ou très peu) + rêveur + n'aime pas se sentir forcé à faire quelque chose + réservé + semble constamment blasé + n'aime pas être le centre de l'attention + bon + de nature assez angoissée + perfectionniste + introverti + timide + créatif + travailleur + passionné + investi + intuitif + réfléchi + pas vraiment sociable, mais pas vraiment asocial non plus.
parle un anglais plus que correct - il a étudié pendant deux ans aux états-unis, mais son accent le trahi très vite + pas très impressionnant, il ne marque pas vraiment les esprits - il se fond très facilement dans la masse, et l'instant d'après on l'oublie (c'est le genre de personne à qui on demande plusieurs fois son prénom avant que ça rentre) + il a un peu de mal à saisir le sarcasme et le second degré, étant donné que l'anglais n'est pas sa langue maternelle - ça peut créer des malentendus dans certaines conversations + il a sa bulle qu'il entretient méticuleusement, et c'est difficile d'y entrer pour autrui + sujet à des crisses d'angoisses, parfois - c'était beaucoup plus régulier dans sa scolarité.
--
prénom / pseudo: elif / thestral. âge: dix-huit, dix-neuf dans *roulement de tambour* trois mois les gars ! pays: oui oui croissant. comment as-tu connu le forum?: c'est mon enfant. et t'en penses quoi?: c'est le plus beau. un tour de nuevapolis à dos de pégase, ça te tente?: quand vous voulez les gars.
cobain.
[/justify]
histoire:
be careful, it's weird out there
« Ce qu'il est silencieux, votre fils ! » / « C'est normal qu'il ne sache toujours pas parler à cet âge-là ? » / « Madame, vous devriez essayer de le faire s'intéresser à autre chose que dessiner. Il ne fait que ça de ses journées ! Les autres jouent dehors, et lui, il reste dans la classe à dessiner ! Je n'entends presque jamais sa voix. C'est inquiétant. » / « Vous devriez l'emmener voir un médecin. Le fils de ma soeur ne parlait toujours pas à ses 1 an et demi, on s'est rendu compte qu'il était autiste ! »
Jin a toujours été comme ça. Réservé. Silencieux. Dans son coin, quoi. On s'est inquiété pour lui, très tôt. C'est vrai quoi, "c'est pas normal un gosse aussi calme et silencieux !". Alors on l'a emmené voir tous les médecins possibles et imaginables - les psys se sont suivis les uns des autres, et ses parents désespéraient. Ils avaient peur, aussi. Qu'est-ce qu'ils feraient si leur fils n'était pas comme les autres, hein ? Et s'il était autiste, qu'est-ce qu'ils feraient ? Beaucoup pensaient qu'il l'était - faut dire que les gens aiment ça, se mêler des affaires des autres, jouer les médecins. A croire qu'ils y trouvent une certaine satisfaction. Un jour, le verdict est tombé. Après avoir rencontré plusieurs spécialistes, ils ont fini par avoir leur réponse - Jin avait cinq ans. « Il est juste très introverti a dit le psychologue à la mère, « Ne le forcez pas à aller vers les autres, ça ne ferait que le braquer. Laissez-le cultiver son besoin de solitude - les enfants introvertis sont heureux différemment. C'est normal. Ils sont beaucoup comme lui. » C'est pas si grave, pas vrai ? Il est juste un peu introverti, le petit Jin. Faut juste lui laisser de l'air. Le laisser respirer. Il s'en fera, des amis, faut pas s'inquiéter pour ça ! Faut pas le forcer. Ce serait le meilleur moyen de le foutre en l'air, de le casser pour de bon.
Si seulement ses parents l'avaient compris, ça. Tout aurait été plus simple. Si simple.
--><br><br><table><td><div class="fondpprez3"><pr>○ âge ›</pr> [i]vingt-six ans[/i] qu'elle foule ces terres maudites. <pr>○ date et lieu de naissance ›</pr> née et élevée ici à [i]blackwater falls[/i], un [i]premier janvier[/i]. <pr>○ profession ›</pr> a fait deux ans à la fac dans un cursus de littérature mais a tout arrêté suite au décès brutal de ses parents. elle a vécu chez sa tante après ça - récemment, elle a trouvé un travail de [i]serveuse[/i] à mi-temps dans un bar de la basse-ville. <pr>○ situation amoureuse ›</pr> jeune [i]célibataire[/i] dont les relations se comptent sur les doigts d'une main - elle a toujours été solitaire. <pr>○ orientation sexuelle ›</pr> pour être honnête, elle ne se [i]définit pas[/i]. <pr>○ situation financière ›</pr> il faut bien se le dire - elle est [i]aisée[/i]. ses parents ont toujours mis de côté pour elle - papa cadre haut placé, maman avocate, héritage des grands-parents : tout ça lui a assuré une bonne tranquillité financière une fois la majorité en poche. cependant, on ne s'en doute pas en la voyant - c'est qu'elle est modeste et discrète, l'unique enfant nichols. <pr>○ pouvoir/don et niveau ›</pr> [i]médium de niveau 4[/i], tante mary ne l'a pas lâchée et l'a formée de façon très dure. "ça pourra se retourner contre toi très vite si tu n'apprends pas" qu'elle lui disait tout le temps, "il faut que tu te forges une carapace suffisamment solide sinon ce pouvoir va te détruire de l'intérieur". ça motive, ce genre de paroles. si la maîtrise n'est pas complètement parfaite, elle est suffisante pour lui permettre de vivre sans trop en pâtir - elle peut "éteindre" ses capacités sensorielles, mais le détecteur sera toujours présent en quelque sorte. ça fait un genre de "tilt" dans son esprit quand les énergies se font sentir - elle les capte de plus en plus aisément, et si elle a pris l'habitude d'agir avec ses herbes et petits rituels, elle est apte à faire sans quand la situation le demande. invoquer un esprit sans avoir recours à ses outils habituels est donc possible pour elle. avec un peu de concentration et les yeux fermés, elle peut créer un lien avec l'entre-monde sans trop d'efforts. cependant, elle a toujours été sensible aux énergies, peu importe le temps passé à travailler - comme s'il lui manquait une barrière intérieure. de ce fait, quand les énergies sont particulièrement violentes, il n'est pas rare qu'elle en ressente des effets plus ou moins violents. quand elles sont en lien avec une tragédie, par exemple, c'est très violent à vivre pour elle et elle peut finir par s'enfermer une journée entière dans sa chambre. les réactions peuvent être aussi physiques, parfois - vomissements, souffle coupé, tremblements, chair de poule, convulsions dans les cas les plus extrêmes (même si à ce jour ça ne lui est arrivé qu'une fois). elle est très sensible aux énergies - on pourrait même dire à fleur de peau. <pr>○ groupe ›</pr> smoke and mirrors. <pr>○ avatar ›</pr>zhenya katava. <pr>○ crédit ›</pr> excelsior<!--
--><div class="separationprez2"></div> <pr> ○ pseudo ›</pr> thestral. <pr> ○ et à propos de toi ? ›</pr> elif, 18 ans (19 le mois prochain héhé), région parisienne. :moustache: <pr> ○ comment t'es arrivé ici ? ›</pr> je cherchais un nouveau forum où me poser maintenant que l'été est quasi fini et je suis suis revenue de vacances. :creep: <pr> ○ un dernier mot ? ›</pr> wallaby. <div class="separationprez2"></div> <pr>≡ recensement avatar.</pr> <i>(obligatoire)</i> [code]<bottin>zhenya katava</bottin> ❖ <bott>enis nichols</bott>[/code]
--><td><div class="fondpprez3" style="margin-left: 5px;"><div class="caractprez">discrète, pugnace, lunatique, solitaire, sensible (voire hypersensible), empathique, méfiante, douce, observatrice, protectrice, impulsive, intelligente, sarcastique, compatissante, bienveillante, directe, amère, très intuitive, renfermée, secrète, imaginative.</div> <div class="separationprez2"></div> (01) on dit souvent que son regard est si [i]perçant[/i] qu'il met mal à l'aise. (02) si sa famille a toujours été aisée, elle ne l'a jamais montré : elle est d'un naturel [i]modeste[/i]. (03) son appartement sent toujours l'encens. elle a pris l'habitude de faire brûler des herbes (surtout de la lavande). (04) elle a toujours des herbes dans son sac, des bougies et de quoi les allumer - sa tante lui a appris à maîtriser son don avec, et elle ne s'en débarrassera sûrement jamais. (05) si enis est d'un caractère naturellement discret, elle peut rapidement passer du lac tranquille à la mer déchaînée : elle a toujours été lunatique et imprévisible dans son genre. ajoutez à ça son impulsivité et vous avez un mélange explosif. (06) le meurtre de ses parents a été un gros choc pour elle et il lui a fallu plusieurs années pour s'en remettre - mais la découverte de son don a en quelque sorte aidé la pilule à passer. (07) elle n'a jamais souhaité reprendre ses études après son arrêt brutal en deuxième année - elle n'en voyait pas l'intérêt. (08) l'apprentissage de son don a fait d'elle une personne [i]détendue et tranquille[/i]. elle ne prend pas facilement peur et fait en sorte de toujours garder le contrôle. (09) c'était un vrai garçon manqué dans son enfance. elle passait son temps à se battre avec les garçons à l'école - elle en garde quelques cicatrices et des souvenirs. aujourd'hui, cela se ressent beaucoup dans son franc parler et les éclairs que lancent ses yeux. (10) a fini par adopter le chat qui traînait sur le pallier de son immeuble - misty, grise avec des yeux verts et un peu stupide parfois. elle lui apporte un peu de compagnie - et fait office de réveil (pas très fiable vu qu'elle lui marche sur le visage quand elle a faim, c'est-à-dire très souvent). (11) pour combler son temps-libre étant donné qu'elle ne travaille qu'à mi-temps, elle dessine et peint. pastels, aquarelle, gouache - tout ce qui lui permet de se vider l'esprit et de s'exprimer. c'est très coloré, en général - toutes les énergies qu'elle capte, elle les retranscrit sur la toile. une sorte de [i]catharsis[/i]. elle a l'impression qu'elle pourrait exploser si elle ne les laissait pas sortir. (12) rien sur elle ne pourrait laisser deviner qu'elle vient d'une famille riche. pas de vêtements de marques, pas de mépris de classe - même son appartement est légèrement miteux. elle se contente de peu - et ne pioche que très peu dans ses héritages. (13) on sait jamais vraiment à quoi elle pense, avec ses grands yeux intimidants et son visage secret. elle ne [i]s'ouvre pas beaucoup[/i] aux autres - s'enferme à double-tour et relâche tout par la peinture. elle digère dans son coin la vie comme elle peut. (14) [i]a contrario[/i] elle sait très rapidement capter les énergie des autres et s'avère être une oreille parfaite à qui se confier. elle se tait et écoute, sèche les larmes puis fait comme si de rien n'était par la suite : un genre d'éponge émotionnelle qui aspire les idées noires de tout le monde. (15) elle n'a plus versé une larme depuis l'annonce du décès de ses parents. toutes ces années elle a vécu en apnée et n'a plus rien laissé sortir, à part des accès de colère ou encore des éclats de rire dans les moments joyeux - mais plus aucune larme n'a coulée sur ses joues, comme si son corps avait été drainé de toute eau. une sorte de blocage. (16) vestige de son passé de garçon manqué, elle n'a aujourd'hui aucune retenue à se salir les mains ou justement en venir aux mains si la situation le demande. elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et n'hésite pas à reprendre cette carapace qu'elle s'était forgée durant sa scolarité - reprendre son masque de [i]méduse[/i].</div></td></table><br> <div class="fondpprez4" style="margin-top: -8px;"><pr>○ comment vis-tu ton quotidien à blackwater falls ? ›</pr> enis est née et a grandi ici - c'est chez elle. et si le climat semble devenir de plus en plus tendu, ça restera sa maison. papa et maman sont morts ici - elle ne compte pas faire sa vie ailleurs. elle a a faire ici - et puis, c'est comme si quelque chose d'inconnu la forçait à rester. l'attache émotionnelle - ou peut-être l'atmosphère mystique de la ville que l'attire comme un amant. elle a réussi à refaire sa vie après quelques années de deuil - c'est que papa et maman auraient pas voulu qu'elle se morfonde jusqu'à la fin de ses jours. alors elle fait avec ce qu'elle a - ce qu'elle peut. embaume ses pensées de lilas et de lavande pour essayer d'oublier.</div><br><!--
CETTE PARTIE EST RÉSERVÉE À LA CHRONOLOGIE DE VOTRE PERSONNAGE. VOUS N'ÊTES PAS OBLIGÉS D'ENTRER DANS LES DÉTAILS SI VOUS N'EN AVEZ PAS ENVIE, MAIS N'OUBLIEZ PAS QUE CETTE SECTION POURRA PERMETTRE À VOS PARTENAIRES COMME À VOUS-MÊMES D'AVOIR EN TOUT TEMPS UNE VISION GLOBALE DE LA VIE DE VOTRE PERSONNAGE.
--><div class="fondpprez5" style="margin-top: -8px;"><pr>○ 1er janvier 1991 ›</pr> naissance d'enis à l'hôpital de blackwater falls.<pr>○ août 1995 ›</pr> début de sa scolarisation ([i]elementary school[/i]). <pr>○ juin 2002 ›</pr> fin de sa scolarisation ([i]elementary school[/i]). <pr>○ août 2002 ›</pr> début de sa scolarisation ([i]highschool[/i]). <pr>○ juin 2008 ›</pr> fin de sa scolarisation ([i]highschool[/i]). <pr>○ juillet 2008 ›</pr> part pour vancouver étudier à l'université (littérature). <pr>○ août 2008 ›</pr> début de sa première année d'université. <pr>○ juin 2009 ›</pr> fin de sa première année. <pr>○ août 20010 ›</pr> début de sa deuxième année d'université. <pr>○ 24 octobre 2010 ›</pr> ses parents sont assassinés chez eux suite à un cambriolage qui tourne mal. <pr>○ 25-26 octobre 2010 ›</pr> enis apprend la nouvelle et retourne immédiatement à blackwater falls pour retrouver sa famille, préparer l'enterrement et s'occuper de ce qui doit être fait. s'installe chez sa tante, la soeur de sa mère. <pr>○ 28 octobre 2010 ›</pr> enterrement d'isabel et simon nichols. <pr>○ 30 janvier 2011 ›</pr> rentre pour la première fois depuis leur mort dans la chambre de ses parents, pour vider leurs affaires - à peine fait-elle un pas dans la pièce qu'elle est assaillie par tout un tas d'énergies. c'est la réveil de son don de médium. sa tante la trouve et comprend tout de suite - c'est une médium elle aussi, et elle prend donc ne charge l'apprentissage d'enis. <pr>○ juillet 2015 ›</pr> quitte la maison de sa tante et se prend un appartement en basse-ville. <pr>○ 15 août 2015 ›</pr> première rencontre avec misty. finit par " l'adopter " quelques semaines plus tard. <pr>○ septembre 2017 ›</pr> trouve un job à mi-temps de serveuse dans un bar.</div><!--
--><credits>fiche (c) prima luce</credits></center>
Gamine née sur les terres maudites de Blackwater Falls, surnaturel dans les veines et regard perçant - on pourrait la décrire comme ça, l'héritière Nichols. Enfance passée dans l'opulence et l'aisance - pas de coups durs notables, pas de vie en équilibre sur un fils qui menacerait de s'effondrer à la moindre bourrasque. Son environnement a toujours été stable - et si ses parents n'étaient pas toujours là le soir quand elle s'endormait, ils savaient bien se rattraper par la suite. Vacances improvisées au lac, camping, soirées pizzas et film - ça sonne presque trop parfait, pas vrai ? Elle n'a pas eu une vie difficile - loin de là. Certains la diraient même privilégiée - quelque part, c'est un peu le cas n'est-ce pas ? Elle n'a jamais eu à se poser certaines questions. A voir ses parents se déchirer pour un oui ou pour un non. Maman et papa ne passaient pas leurs soirées à faire des comptes avant de s'effondrer de fatigue, un verre de vin à moitié entamé à côté d'eux - rien de ce genre. Sa vie était le parfait archétype de l'existence poisseuse de lumière et de positivité - tout était si beau et si éclatant qu'on aurait pu en devenir aveugle.
Mais tout ne peut pas toujours être parfait. Vous le savez bien, hein ? Il fallait bien que ça arrive. .... .. ... Pas vrai ? ....... .... Tout ne peut pas rester blanc indéfiniment. .... .. .... [i]Pas vrai ?[/i]
Rien n'aurait dû se passer comme ça, pourtant. Tout s'était si bien passé jusque là. Scolarité parfaite, est-ce qu'on est surpris ? Appréciée des professeurs, de la plupart de ses camarades - pas mauvaise pour un sous, jamais. Le coeur sur la main, mais un peu trop bagarreuse - on ne comptait plus les fois où elle s'était battue avec un garçon au milieu de la cours. "[i]T'as des yeux de serpent ![/i]", les garçons avaient pris l'habitude de la taquiner avec ça, "[i]Enissssss, Enissssssss, Enissssssssss[/i]". Ils l'embêtaient, parfois, jusqu'à ce qu'elle perde patience et qu'elle ne leur en décolle une. Un peu trop impulsive - toujours. Si elle était d'une nature calme, il était bien assez simple de l'enflammer un peu trop. Son caractère un peu garçon manqué, elle ne l'a jamais perdu. Pour être honnête, elle l'a toujours cultivé - langage fleuri, parfois. Pas peur de se salir les mains. D'en venir aux mains, même. Taper du poing sur la table pour se faire entendre - se défendre sans ciller, défendre les autres. C'était comme si elle n'avait jamais peur de se prendre de revers de la médaille - ou de revers tout court. Pourtant, elle en a reçu des coups - quand elle se battait avec les garçons à l'école, ils ne restaient jamais bien longtemps sans réaction. Leur fameux discours du "je touche pas aux filles !" ne tenait jamais bien longtemps face à la tornade serpentine aux yeux pers.
Elle y a même pris goût, à un moment. Jusqu'au jour où ses parents l'ont vue rentrer avec la lèvre en sang - ils ont totalement paniqué et lui ont passé un savon en lui faisant promettre de ne plus jamais se battre avec les garçons de l'école.
Et un Nichols tient toujours ses promesses.
Après ça, sa scolarité a continué sur un ton un peu plus tranquille - mais ses joutes ne s'arrêtèrent pas pour autant. De ses poings, elle était passée aux mots - et se rendit compte que c'était tout aussi pratique pour garder les autres en respect. Surtout les garçons qui se laissaient facilement impressionner par une mine assurée et des paroles tranchantes. Jusqu'au lycée, elle s'en est tenu à ça - personne n'a jamais vraiment osé s'en prendre à elle, où à ses proches. [i]Méduse[/i] qu'on l'avait anonymement surnommée dans les couloirs du lycée - à cause de son regard intimidant et sa tendance à clouer sur place les gens. Sans trop de soucis, elle a terminé le lycée - aucune encombre, pas de problèmes. Le nom aidait un peu aussi, certainement - avoir une mère avocate renommée garde les gens éloignés de vous, de peur de représailles. Elle l'a compris très vite. L'université de la [i]British Colombia[/i] l'a acceptée dans son cursus de littérature - à la rentrée suivante, elle s'est donc envolée pour Vancouver, dans une petite chambre étudiante. "[i]On pourrait te prendre un appartement, tu sais ![/i]" avait dit papa, mais elle a refusé. En partie parce qu'elle n'avait pas totalement envie de dépendre d'eux - et parce qu'elle n'avait pas besoin de plus pour le moment, aussi.
La première année a été une réussite, comme tous s'y attendaient. Si l'acclimatation a été un peu compliquée au début, elle a su se remettre rapidement sur pieds, un peu à la manière d'un chat. Il en faut plus pour l'abattre totalement - et puis, elle s'était fait un bon cercle d'amis. L'ambiance de l'université était plus agréable que celle du lycée, d'une certaine façon - tout le monde s'occupe de soi, personne ne cherche à descendre les autres. Tout le monde est dans sa propre bulle et suit son propre chemin - pour quelqu'un de solitaire comme elle, c'était parfait.
La deuxième année en revanche ..
[center]-[/center]
[right][i][i]I sing the body electric, The armies of those I love engirth me and I engirth them, They will not let me off till I go with them, respond to them, And discorrupt them, and charge them full with the charge of the soul.[/i][/i][/right]
Sous ses yeux, le recueil de Walt Whitman - [i]Leaves of Grass[/i] aux pages parsemées de notations et de remarques. Cela fait plusieurs jours maintenant qu'elle est sur un devoir - et si elle apprécie la prose de feu Whitman, ses vers si particuliers commencent à lui retourner le cerveau. Le travail est à rendre pour demain - il lui reste encore quelques petites choses à régler et ce sera bon. Elle revérifie juste ce qu'elle a noté, histoire d'être sûre, pour aller se coucher ensuite l'esprit tranquille. Dans sa main droite, son crayon - elle le fait doucement taper contre le bureau tout le long de sa relecture. [i]Toc toc toc toc toc.[/i] A la façon d'un métronome, il lui donne un certain rythme à suivre - et si certains de ses camarades ne supportent pas cette mauvaise habitude qu'elle a, elle ne s'en débarrasse pas pour autant. Une vibration soudaine sur le bureau la fait sursauter - son téléphone. Un numéro qui s'affiche - inconnu. Les sourcils se froncent naturellement - à cette heure ? C'est pas normal. Quelque chose cloche. Elle pose son crayon entre les pages de son livre, pour ne pas perdre le fil - puis se saisit de son smartphone.
"[b]Allô ?[/b]" Silence à l'autre bout du fil. "[i]Madame Nichols ?[/i]" C'est une voix d'homme - aux alentours de la quarantaine, à en juger la voix. Elle ne lui dit rien - ce qui ne fait qu'accentuer sa méfiance. "[b]Enis, oui.[/b]" Elle précise - parfois, on l'appelle en pensant qu'elle est sa mère. C'est déjà arrivé quelques fois. "[b]Qui est-ce ?[/b]" Le blanc la rend nerveuse - elle y coupe court. "[i]Officier Miller à l'appareil.[/i]" Son coeur rate un battement, pourquoi la police l'appelle-t-elle à cette heure ? Une terreur soudaine la prend aux tripes - si violemment qu'elle en a le souffle coupé. L'homme à l'autre bout du fil prend son silence comme une invitation à continuer. "[i]Je me trouve actuellement au domicile de vos parents. Quelqu'un s'est introduit chez vous et a dérobé plusieurs objets de valeur. Je suis désolé de vous annoncer ça mais ...[/i]" Pendant un quart de seconde, un poids semble quitter ses épaules - elle respire à nouveau. Seulement un cambriolage - tout le monde va bien n'est-ce pas ? "[i]... vos parents ont été assassinés. Le suspect a été retrouvé. Comme vous êtes leur seule fille, nous vous avons appelée. Votre tante, Mary, a déjà été prévenue.[/i]" Le sol semble se dérober subitement sous ses pieds. Ses doigts se resserrent autour du téléphone tandis qu'elle lutte contre un vertige si brutal qu'elle manque de tomber de sa chaise. L'impression d'avoir la tête plongée sous l'eau lui fait perdre le fil de ce que lui dit l'officier - sa voix est si lointaine qu'elle ne comprend rien à ce qu'il dit. Il lui parle de sa tante, du suspect, des preuves, de tout ce qui va se passer - mais rien ne fait réellement tilt dans son esprit. Tout ce qu'elle retient, c'est que papa et maman sont morts. Partis. "[b]...[/b]" Son coeur se serre - fort, si fort qu'elle en grimace de douleur. "[i]Madame Nichols ?[/i]" Il attend sa réponse. Bien sûr. C'est pour ça qu'il l'a appelée après tout. "[b]Je reviens en ville demain.[/b]" Elle n'écoute même pas sa réponse - raccroche brutalement et balance son téléphone sur son lit avant de cacher son visage dans ses mains. C'est un cauchemar, pas vrai ? C'est pas possible. Pas aussi brutalement. Pas comme ça.
Pas papa et maman. [i]Pas eux.[/i]
[right]Was it doubted that those who corrupt their own bodies conceal themselves? And if those who defile the living are as bad as they who defile the dead? And if the body does not do fully as much as the soul? And if the body were not the soul, what is the soul? [/right]
[center]-[/center]
Après la nouvelle, Enis s'est jetée dans le premier train pour Blackwater Falls. Tante Mary l'a accueillie - la soeur aînée de sa mère. Son portrait craché. Pendant un instant, ça lui a fait mal de la voir - comme mille aiguilles dans le coeur. Maman reviendra pas - papa non plus. Ils sont déjà partis - et il reviendront pas. Le plus tôt elle l'accepterait et le moins elle souffrirait - mais, hé, c'est plus facile à dire qu'à faire. Elle est plus retournée à la fac - à quoi bon ? Le deuil lui avait ôté toute envie de continuer - à la façon d'un vampire, il lui avait aspiré toute son énergie vitale. Plus aucun but - plus aucune sensation. Totalement apathique - instable. D'un naturel déjà lunatique, elle était devenue aussi changeante que le vent - tantôt brise presque imperceptible, l'instant d'après ouragan destructeur. Tante Mary ne savait plus quoi faire - subissait ses crises de colère qui devenaient rapidement larmes. Et ce feu qui grandissait en elle, il ne faisait que la consumer de plus en plus. Ne lui laissait plus la place dans son esprit pour penser à son futur.
[center]-[/center]
[i]La maison.[/i] Elle se dresse devant elle, imposante comme toujours. Mais quelque chose a changé - funeste lieu ayant été laissé à l'abandon pendant quelques mois. Il est temps, maintenant - ça fait deux mois que l'enterrement a eu lieu, il faut s'occuper de leurs affaires. C'est la seconde étape - le plus dur. Elle ne sait pas encore ce qu'elle compte faire de la maison - et ne veut pas y penser. Cet endroit, il est chargé de souvenirs - et elle ne veut pas s'en débarrasser. Pas encore. Quelque part, elle se dit tout de même que le plus tôt sera le mieux.
Inspiration. Les muscles se tendent - elle rentre la clé dans la serrure, la fait tourner jusqu'à entendre ce [i]clic[/i] qu'elle connaît si bien : et elle entre. Derrière elle, tante Mary pose une main sur son épaule - elle baisse la tête. Pas de larmes - elle les a déjà toutes versées. Seulement un poids énorme sur les épaules - ça fait ça, d'être seule ?
L'endroit n'a pas été rangé depuis la tragédie : et on peut comprendre tout de suite ce qu'il s'est passé. Dans l'entrée, les manteaux sont par terre - au salon, des meubles sont renversés : les tiroirs ouverts, quelques cadres photos brisés. Enis se mord la lèvre - c'est un carnage. C'est dur à voir. Elle s'engage vers le deuxième étage - passe devant la porte de sa chambre, n'y jette pas un oeil : elle est vide de toute façon. Tout ce à quoi elle tient est chez tante Mary - sa chambre à l'université a été vidée il y a quelques semaines après un coup de fil à l'administration pour leur annoncer qu'elle quittait le cursus.
Marcher dans le couloir qui mène à la chambre de ses parents lui semble durer dix ans, là où seulement deux secondes passent - pendant tout ce temps, les souvenirs se bousculent dans sa tête. Il s'en est passé des choses dans ce fichu couloir au parquet trop glissant - elle s'est ouvert la tête, une fois. Une autre fois, c'est maman qui a renversé du thé : papa n'est jamais tombé, lui. Il avait de trop bons réflexes - se rattrapait toujours à temps au mur et riait de la maladresse des deux femmes de sa vie.
[i]Allez, ouvre.[/i]
La main tremble un peu quand elle se pose sur la poignée - [i]comme un pansement, rapide et sec.[/i] Enis pousse la porte - prend une forte inspiration et entre. Rien n'a changé - l'équipe de nettoyage a fait son travail. Les murs ont été repeints - pas une tâche de sang, pas un trou là où les balles ont fini. Le lit est fait. Leur odeur est toujours là - elle pourrait jurer qu'ils vont passer la porte d'un moment à l'autre et l'embrasser. Le temps d'une seconde, elle se détend - effleure du bout des doigts le lit au milieu de la pièce éclairée.
[i]Puis vient la claque.[/i]
Une vague violente d'émotions qui la prend à la gorge - elle met du temps à les traduire. Au début, c'est qu'un cafouillis qui lui retourne les tripes, hérisse ses poils et la fait chuter lourdement au sol. Elle s'agrippe au tapis, tente de reprendre difficilement son souffle - mais les tremblements viennent, ensuite. C'est trop fort pour elle - trop soudain. Trop de choses à la fois. Les convulsions la secouent brutalement - sèches, alors qu'elle est à moitié avachie sur le lit. Qu'est-ce qu'il se passe ? Son corps tremble de partout - il ne lui répond plus ! Son esprit divague, elle a l'impression que son coeur va céder sous le choc. Elle a peur. Froid. Au loin, dans l'agitation de son esprit, elle peut entendre des bruits de pas - ça court dans le couloir. "[i]Enis ?![/i]" [i]Attention ça glisse[/i] qu'elle voudrait dire à tante Mary - mais elle ne peut pas. Elle entend seulement un bruit sourd - des jurons, puis la porte qui se pousse à nouveau. Et la tête brune de sa tante, floue, qui apparaît dans son champ de vision. Les convulsions cessent - mais elle tremble toujours. Des sueurs froides coulent sur son visage alors qu'elle reprend un peu des couleurs et tente de comprendre ce qu'il vient de lui arriver. Sa main s'agrippe à celle de tante Mary avec une force désespérée. "[b]C'est ... c'est affreux ... ! Tante Mary je ...[/b]" Silence. Elle se mord la lèvre - passe sa main libre sur son visage. Elle est encore sonnée. "[b]Le désespoir .. la peur .. la colère .. ils flottent partout ![/b]" Elle tente encore de comprendre - mais rien de rationnel ne lui vient à l'esprit. Elle est trop perdue. "[i]Tout va bien mon ange,[/i] lui souffle tante Mary, [i]Ne t'en fais pas.[/i]" Comme maman le faisait, elle lui caresse les cheveux - la berce un peu. L'air hagard, Enis se laisse faire - fixe un point invisible tout en tentant de déchiffrer tout ce qu'elle a ressenti.
[center]-[/center]
Avec le temps, Enis a compris. Tante Mary lui a appris. Elles sont pareilles, toutes les deux - elles peuvent [i]sentir[/i]. Au début, ça l'a mise mal à l'aise. Faire un lien avec l'Entre-Monde, ressentir les esprits - tout avaler n'a pas été si simple. Après tout, qui de sain d'esprit l'aurait accepté du premier coup ? Mais ça a fini par faire tilt assez rapidement dans sa tête - cette atmosphère bizarre autour de la ville, ces mystères irrésolus, ces tragédies soudaines qui continuent encore aujourd'hui, ces légendes : tout a fait brutalement sens dans son esprit, lui a donné un nouveau souffle de vie. C'est papa et maman qu'elle avait senti ce jour-là - leurs dernières émotions. Et ça l'a rassurée quelque par de comprendre qu'ils étaient partis de l'autre côté, et n'étaient pas restés coincés. Tout ce temps passé auprès de tante Mary lui a fait comprendre que rester dans un monde qui n'est pas le sien n'est jamais une bonne chose - et les savoir en paix l'a aidée à surmonter le deuil et à se redonner un objectif, un but.
Pendant quatre années difficiles, tante Mary lui a appris tout ce qu'elle savait du monde surnaturel, et sur leurs capacités de médiums. Enis a bu ses paroles, conseils et enseignements comme l'eau d'une source pure - bonne élève, car rien ne change jamais réellement après tout. Plantes, rituels, protections, créatures, légendes : elle lui a appris à ne pas perdre son calme, à ne jamais avoir peur. Car la peur est le commencement de tous les maux et démarre bien des tragédies. Et si son enseignement s'est terminé, qu'elle a fini par reprendre son indépendance et a retrouvé cette force d'antan qui lui était si caractéristique, Enis n'est pas dupe. Elle a encore à apprendre et est bien trop prudente pour se penser invincible.
[center]-[/center]
[right][i]C'est elle, l'amère aux yeux pers ! La tornade serpentine - Celle au fier regard de fer Qui scintille d'une lueur taquine.[/i][/right] </div><!--
--><credits>fiche (c) prima luce</credits></center>
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Autres forum. Dim 14 Oct - 16:05
nate park
ft. rm (c) venus in furs
carte d'identité
IDENTITÉ PARK, le patronyme purement coréen qu'ils se trimbalent depuis des générations. Et le prénom, NATE, qui lui donne un semblant de sentiment d'intégration. Il l'aime bien, son prénom - c'est déjà un surnom en soit, donc ça lui permet d'échapper à des sobriquets nuls. Il se fond dans la masse, comme lui. ÂGE Il a VINGT-QUATRE ans - parfois, avec un petit rire, il se dit déjà trop vieux. NATIONALITÉ & ORIGINES Est né et a grandi à Arcadia, AMÉRICAIN de souche - SUD CORÉEN de sang, car les gènes ne mentent pas. STATUT CIVIL Aussi loin qu'il se souvienne, il a toujours été CELIBATAIRE - non sans avoir eu quelques aventures, mais ça n'a jamais duré plus de quelques jours. Pourquoi ? Certains dirons qu'il est le problème, qu'il est trop aérien, trop détaché - d'autres qu'il n'a simplement pas trouvé la bonne personne. ORIENTATION SEXUELLE Jusqu'ici, il n'a été attiré que par des filles - et à cette interrogation, il répondrait sûrement hétérosexuel avec un haussement d'épaule, signe de son désintérêt total à la question. Mais la vérité est qu'il n'en sait fichtre rien - il pourrait tout aussi bien tomber sous le charme d'un garçon, pour peut qu'il lui plaise. Il est donc PANSEXUEL. OCCUPATION Il a réussi à trouver un boulot au MEZCAL où il est serveur depuis deux ans. C'était pas facile - vous imaginez vous, un asiat qui bosse dans un bar mexicain ? Le proprio a froncé les sourcils mais lui a accordé une semaine d'essai - et faut croire qu'il a été satisfait, parce que depuis Nate a pas quitté le coin. On l'aime bien, parce qu'il est réglo - il pose pas de questions, fait mine de pas voir tout ce qui se trame sous son nez. Il peut rester jusqu'à la fermeture, aussi - parce que, de toute façon, il sait qu'il dormira pas. Et puis, sa neutralité joue aussi - on sait qu'il se mêlera pas de ce qu'il voit. Tant qu'il est payé à la fin du mois, le reste, il s'en tamponne. TRAITS DE CARACTÈRE Sympa + détaché + discret + effacé + rieur + en général on lui fait confiance, il a une bonne réputation + positif + bienveillant + observateur + neutre + serviable + altruiste + plein de bons conseils + compatissant + plus fleuve tranquille que ruisseau agité + désinvolte + sérieux + du genre méfiant et prudent + plutôt chill, n'aime pas se prendre la tête + sensible + artiste : peint et dessine, mais n'en parle pas + rêveur + n'aime pas se sentir forcé à faire quelque chose, très attaché à sa liberté + réservé + semble constamment blasé + pas très impressionnant, ou marquant : en général, on retient pas son visage/prénom tout de suite - et ça le dérange pas plus que ça + n'aime pas être le centre de l'attention, préfère rester dans l'ombre + bon + angoisse parfois, a du mal à se concentrer sur certaines choses, sûrement à cause du manque de sommeil + sarcastique + héro anonyme : il apporte le sommeil tranquille aux habitants d'Arcadia, particulièrement aux mortels + ne fait jamais de promesses en l'air. GROUPE SKIN, il est pas bien bruyant, Nate. Il fait sa vie dans son coin, suit ses idéaux et ses instincts - se démarque pas plus que ça, reste neutre dans toutes ces histoires de gangs et de bandes. FACTION NEUTRE car, il faut bien le reconnaître - il aime beaucoup trop sa liberté pour se laisser être enchaîné aux dieux, ou à une quelconque allégeance. Sa neutralité lui permet d'aider bien plus de mortels à trouver un sommeil apaisant. Il se démarque pas tant que ça. C'est un bon gars, Nate - il reste neutre, comme ça, il peut aider qui il veut. THEME SONG REI BROWN - I CAN'T SEE YOU IN THE DARK ; J'SAN - JUST A DREAM ; SKOTT - PORCELAIN ; OVERHERTZ - KIMIDAKE ; MYKOOL - IKIRU ; NOCLU - PULSE THIEF ; S'HILL - L'AUBE ; DABIN - IN FLAMES ; KILL PARIS - MADE OF TIME ; AETHER - FLOWER IN WINTER ; FOX STEVENSON - TAKE YOU DOWN ; DANRELL - WHITE NOISE ; BISHOP - DREAMS ; EXO - KOKOBOP ; TRIBE SOCIETY - KINGS ; BTS - SPRING DAY ; J-HOPE - BLUE SIDE ;
récurrence
ESPÈCE Habité par un BAKU, créature du folklore japonais. L'esprit de la créature s'st frayé un passage dans son corps aux portes de la Mort, lui offrant une seconde chance à sa façon. Il se nourrit des rêves, des cauchemars de ses semblables - en puise sa force. Mais il apporte également la tranquillité aux personnes dont il visite les rêves - c'est facile, pour lui. C'est comme construire une tour de kapla - il ajoute juste sa touche au rêve, et une course-poursuite avec un monstre se transforme en une balade dans un champ de fleurs. Les rêves qu'il apporte sont souvent fleuris - il trouve que les fleurs apportent toute une sérénité. Alors, si vous vous retrouvez au beau milieu d'un champ de coquelicot dans votre sommeil, ne vous posez plus de question - c'est sûrement lui. ENTENTE Ils sont d'accord sur beaucoup de points, tous les deux - le Baku qui l'habite est particulièrement bénéfique. Nate étant naturellement altruiste et serviable, les idéaux se sont naturellement mêlés et, ensemble, ils mettent un point d'honneur à apporter la sérénité aux âmes endormies de la ville. C'est comme s'il partageait son esprit avec un colocataire qui fait la vaisselle et s'occupe de la poubelle - un RÊVE. POUVOIRS ONIRISME, qui lui permet d'avoir un contrôle sur le monde merveilleux des rêves. Une situation de transe est nécessaire pour cela - ainsi, son esprit quitte son corps et va se promener dans les rêves des autres, qu'il peut modeler et contrôler à sa guise, ou alors grâce aux informations tirés de l'inconscient de la personne. En une nuit, il peut faire une dizaine de rêves - mais pas plus, les effets sont déjà ravageurs sur son cycle de sommeil qui est quasi inexistant. Il peut vous faire rêver de vos souvenirs d'un proche défunt, ou ressasser une situation gênante qu'il vous est arrivée aujourd'hui - mais, rassurez-vous, ce n'est pas son genre. Il préfère vous bercer de rêves doux et agréables - qui sentent le coquelicot et le chocolat chaud. TELEPORTATION, qui traduit bien la liberté à laquelle il est tant attaché. Les Bakus sont connus pour être insaisissables - ainsi, ils peuvent se faire la malle sans demander leur rester. Eux, et seulement eux - Nate ne peut téléporter personne avec lui. En général, il ne s'en sert que pour rentrer chez lui plus vite, ou éviter une catastrophe, ce genre de choses - il faut dire que c'est fatiguant. Rien qu'une téléportation lui donne l'impression d'avoir couru après le bus - deux dans la journée, c'est déjà trop. ALIÉNATION Il ne les a pas rejoint, et ne COMPTE PAS les rejoindre - sa neutralité, sa liberté lui appartiennent et il les entretient avec une attention toute particulière. Rejoindre un panthéon, les dieux, le limiterait dans le rang de ses bonnes actions - et l'idée de devoir tourner le dos à une partie de la population de la ville le répugne. Il aide tout le monde, sans aucune distinction - lui et le Baku sont bien d'accord sur ce point. Il n'a pas confiance en les dieux - à vrai dire, il est plutôt méfiant et n'a totale confiance qu'en lui.
histoire
Un coup de couteau.
C'est comme ça que tout a commencé.
Un putain de coup de couteau.
Papa, maman - ils l'avaient mis à la porte. "Comment ça, tu continues pas tes études ? Et tu vas faire quoi ? Rester sous notre toi à rien faire ? Pas question ! Débrouille-toi, et reviens nous voir quand t'auras un plan !" Voilà comment il s'est retrouvé à la rue à dix-huit ans, un sac sur l'épaule, une dizaine de dollars en poche.
Il avait pas vraiment été surpris - il se doutait bien qu'ils le prendraient comme ça. Surtout son père, à vrai dire - il avait eu du mal à accepter que son fils ne fasse de longues études, comme lui. Et non papa, tout le monde ne veut pas devenir médecin - désolé. Maman, elle était plus horrifiée par la vision de sa famille parfaite se déchirant sous ses yeux qu'autre chose. Aucun des deux ne s'y attendait - leur fils, le premier de la classe depuis toujours, ne pas aller à l'université ?
Impensable pour les Park ! Ce n'était pas ainsi qu'ils avaient élevé leur fils unique. Tous leurs espoirs reposaient sur lui - mais personne ne s'était jamais demandé si c'était ce qu'il voulait, évidemment.
C'est en ce mois de juin que les ponts ont été coupés avec sa famille - d'un beau pavillon dans le quartier historique, il est devenu vagabond. Son été, il l'a passé à errer un peu partout - le canapé d'un pote, un parc quand il faisait pas trop moche (et que les flics venaient pas le bouger). Des petits boulots (par tous très légaux) histoire d'avoir de quoi se mettre un truc sous la dent.
Rien de bien fou - mais, au moins, il se débrouillait. C'était pas une vie rose, mais pas une toute noire non plus - au moins, il tenait le coup. Ses potes étaient là - mais à la rentrée, y avait plus personne. Il s'y était attendu - l'amitié, ça s'entretient. Et quand un ami devient un parasite - on s'en débarasse toujours.
C'était lui le parasite dans l'histoire.
Un soir, il est passé dans le centre-ville - et tout le monde sait que les rues sont pas très sûres là-bas, la nuit. Un peu louches. Au tournant d'un coin pas trop agité, une ombre s'est détachée du mur et, à la lumière de la lune, la lame a brillé - reflétant le visage pétrifié de l'adolescent.
- Donne ton fric !
Silence. Nate déglutit - regarde autour de lui d'un air affolé, mais pas trop. Il essaye de garder une contenance - mais garde cette attitude nonchalante qui lui est si propre et qui fait rager tout le monde.
- J'ai rien sur moi. - Te fous pas de moi ! - Fouille-moi. J'ai rien. J'suis à la rue depuis quatre mois.
L'autre, en face, s'agite - il grogne, marmonne des insultes et s'approche brutalement. Nate serre les dents, ne quitte pas des yeux la lame - ça fait mal, un coup de couteau ?
Il a pas trop envie de savoir.
- Donne-moi ça alors !
La main libre du mec s'accroche à la montre qu'il porte au poignet - un cadeau de son père, quand il est entré au lycée. Elle paie pas de mine, elle marche même plus à vrai dire - mais la valeur sentimentale y est. Même s'il a insulté mentalement son père pendant les quatre derniers mois.
- Non.
Son agresseur doit être aveugle, drogué, pauvre ou les trois à la fois pour lui demander cette vieille relique.
- Déconne-pas !
En voyant que Nate recule, il agite le couteau sous son nez - l'ado louche sur la lame, mais ne change pas d'avis.
- Lâche !
Nate perd patience et commence à s'énerver, lui aussi - mais il a jamais été très rapide. Trop flegmatique.
Et c'est comme ça que tout a commencé.
Un de coup de couteau - dans l'abdomen. Et ça fait mal, pour le coup. Aïe. C'est tout ce à quoi il a réussi à penser, avant de tomber à genoux - la main sur la plaie. La dernière vision qu'il a eu après s'être étalé au sol, c'était celle de son agresseur prenant la malle - sans la montre en plus.
Ça valait bien le coup de lui enfoncer un couteau dans le bide. Ces camés je vous jure.
Le reste, ça s'est passé très vite - et de façon assez floue. Des sirènes. Des voix inconnues - et une sensation de quitter son corps.
Une expérience un peu flippante, en soit. Il pensait pas que ça ressemblait à ça la mort - à vrai dire, il s'était jamais réellement posé la question de ce qu'était la mort.
Puis y a eu comme une main qui l'a retenu (ou plutôt une patte ?) un poids qui s'est abattu sur sa poitrine. Et des flash - rapides, pas très clairs, qui ont commencé à fuser dans tous les coins de son crâne.
La sensation de ne plus être seul dans son corps, d'entendre une voix dans son crâne qui lui soufflait : Accroche-toi, humain. Une nouvelle vie t'attend. Peut-être que quand on meurt, on perd la boule ?
Et les flashs qui continuent - un mot qui revient, sans cesse. Baku. Baku. Baku. Le mot qui s'inscrit en lettres d'or dans son esprit, et qui prend petit à petit son sens alors que les flashs d'une nature passée s'insèrent dans son esprit.
En face de lui, une silhouette animale qui le toise - une créature, étrange, avec une trompe qui s'agite avec flegme. Des yeux mi-clos, qui semblent le taquiner avec bienveillance - et la voix, qui ne cesse de raisonner dans son esprit. Ne t'en fais pas, je ne te veux que du bien. Est-ce qu'on peut réellement faire confiance à ce genre de visions ?
La créature s'élance vers lui - elle bondit, comme un tigre, et à l'instant même où il s'attend à recevoir un choc, tout fait sens maintenant. Il sait ce qu'il est maintenant - et ces mots qui résonnaient dans son esprit ont tous un sens, maintenant. Il ouvre violemment les yeux. Cherche de l'air, alors que son larynx se serre et se détend sous l'effet de la panique - une main se pose fermement sur son épaule. L'ambulancière a les sourcils froncés.
- Restez allongé, sinon votre blessure va se rouvrir !
Blessure ? Quelle blessure ?
Ah, oui. Le coup de couteau.
C'est un peu le bordel, dans son esprit - mais il reste calmement allongé sur son brancard, parce qu'il peut aller nulle part de toute façon. Il est bloqué entre les quatre murs de l'ambulance, et assourdi par les hurlements de la sirène.
Et, dans les tréfonds de son esprit, il peut presque entendre le rire bienveillant du Baku qui résonne entre ses os.
Une nouvelle vie t'attend, qu'il lui avait dit.
Il sait ce qu'il a à faire maintenant. Le monde des rêves n'attend plus que lui - il a des songes à aller visiter.
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Autres forum. Mar 16 Oct - 20:25
charlie bowie rosenberg
ft. madelaine petsch
carte d'identité
NOM & PRÉNOM Rosenberg, qui signe son appartenance à la famille. Charlie, un prénom qu'elle a toujours aimé et porté fièrement - ça fait un peu garçon manqué, fille à qui il faut éviter de chercher des noises. Quant à son second prénom, Bowie, c'est un hommage direct au chanteur David Bowie - maman lui a dit que la chanson qui passait à la radio alors que son père la conduisait à l'hôpital pendant l'accouchement était Never Let Me Down. Elle a donc jugé que ça ferait un bon second nom pour sa fille. NAISSANCE Née le premier janvier mille neuf cent quatre-vingt douze à Springville dans l'Utah. VIE AVANT L'ÉPIDÉMIE Charlie, c'était la petite dernière de la famille Rosenberg. La gamine au tempérament de feu, qui faisait toutes les bêtises possibles pour pallier au manque d'attention - en effet, sa soeur aînée avait le monopole de l'inquiétude parentale à cause de ses soucis cardiaques. Alors elle dessinait sur les murs, jouait dans la boue, courrait partout .. au grand désespoir de ses parents qui auraient voulu qu'elle soit aussi sage que sa soeur aînée, Ryce. Elle était néanmoins très proche d'eux, malgré ses bêtises incessantes. Elle a sauté une classe, sa deuxième année à l'école élémentaire, pour passer directement en troisième année - elle avait beaucoup d'avance sur ses camarades. Elle a toujours été sportive, et attirée par tout ce qui est en lien avec les sensations fortes - un genre de pacte passé avec sa soeur. Vis ta vie à fond pour nous deux, qu'elle lui avait demandé. T'inquiètes Krispies, qu'elle lui avait répondu. Ainsi, en 2009, elle a obtenu une bourse sportive en athlétisme (course de haies) et a été acceptée à la prestigieuse Yale, en littérature anglaise. Cependant, elle n'a même pas eu le temps de terminer ses études - l'épidémie a frappé au tout début de sa deuxième année, alors qu'elle était en plein envol.VIE AUJOURD'HUI Son premier réflexe après la mort de ses grands-parents en mars 2011 a été de rejoindre la famille Rhodes qu'elle connaît de sa plus tendre enfance. Depuis, elle appartient au groupe des Crimson Riders - et participe à la culture des champs, et au soin des animaux du ranch (notamment les chevaux, qui sont leur plus précieux atout). Cependant, elle nourrit des ambitions plus grandes et aimerait beaucoup rejoindre les éclaireurs. NOMBRE DE RÔDEURS TUÉS Contrairement à d'autres, elle ne les a pas comptés. Elle trouve ça glauque. Là où certains en ont tué un grand nombre, elle n'a pas beaucoup quitté le ranch des Rhodes depuis qu'elle s'y est réfugiée - si elle devait donner un nombre, elle dirait une vingtaine. Peut-être quinze, ou plus. NOMBRE D'HUMAINS TUÉS Aucun. Elle ne sait pas si elle en serait capable, d'ailleurs. ARME(S) DE PRÉDILECTION Comme elle ne se rend pas beaucoup dehors, elle ne les utilise pas souvent - mais elle possède un Glock 41 que son grand-père gardait dans un tiroir. Elle le garde à sa ceinture. Elle possède aussi une machette, qu'elle utilise pour la culture - mais aussi pour se défendre, si besoin. Elle la garde aussi à sa ceinture.
Caractère
Charlie, c'est le rayon de soleil du ranch - positive, solaire, le sourire aux lèvres. Elle se force à l'être, car les temps sont d'autant plus durs depuis l'ouragan - avec tous les travaux qu'il y a eu à faire, et les tensions avec les autres groupes, il faut bien tenter de remonter le moral aux autres. De les aider à garder la pêche - et c'est ce qu'elle fait ! Quand on la voit, avec son sourire, son expression solaire, on a envie d'aller vers elle, d'écouter ses blagues. On lui dit souvent qu'elle est drôle - faut dire qu'elle ne se prend pas beaucoup la tête. Elle rit d'elle-même, beaucoup - et se moque un peu des autres aussi, les taquine pour essayer de le détendre. Puisqu'elle est au camp depuis longtemps, on a tendance à la voir un peu comme la mascotte - même si elle n'a pas cette prétention. A la voir, on se demande si elle appartient au même monde que tout le monde - si elle est consciente que les portes de l'Enfer se sont ouvertes et les ont tous avalés. La réponse ? Bien sûr qu'elle le sait. Seulement, ne veut pas sombrer pour autant - elle a peur de ce qui l'attend dans les ténèbres. Alors, elle s'accroche à tout ce qu'elle peut - son rôle au camp, ses blagues, son sourire, ses affaires qui sont tout le temps parfaitement rangées, et nettoyées. Elle a des penchants maniaques et assez rigides quand ça touche à ses affaires personnelles comme professionnelles - mais ça, on le remarque pas toujours.
C'est facile de savoir ce qu'elle pense, Charlie, parce qu'elle est très expressive - son regard parle à la place de sa bouche, et ce malgré elle. Et un peu trop rentre-dedans, aussi - si quelque chose lui plaît pas, si quelqu'un l'énerve, elle n'aura aucun scrupule à le lui faire savoir. Elle sait répondre du tac-au-tac, comme ça, d'un claquement de doigt - sa répartie est assez effrayante. On a tendance à être surpris, parce qu'on la pense toute gentille, toute douce - mais elle peut aboyer comme un chien hargneux, et lâcher des insultes à la pelle. La faute au sport, qui l'a poussée à s'affirmer et à taper des poings pour se faire une place et être acceptée par les garçons de son équipe. Très énergique et sportive, elle est presque tout le temps en train de s'affairer à la tâche - nettoyer les boxes, s'occuper des animaux, observer leur comportement pour s'assurer que tout va bien, courir pour garder la forme .. On pourrait même dire qu'elle se tue littéralement à la tâche. C'est une façon pour elle de s'assurer qu'elle ne redeviendra jamais la gamine faible, misérable et terrifiée qu'elle était à son arrivée au ranch Rhodes - quand elle y repense, elle a honte. Elle était effrayée par tout, et se cachait derrière tout le monde - plus jamais elle ne veut redevenir ainsi. Charlie veut être forte, et veut être utile au camp - peut-être au point qu'elle s'en demande trop à elle-même. Mais elle est jeune et en bonne santé, alors, qui va le lui reprocher ?
derrière l'écran
thestral | elise
âge : dix-sept ans. + présence : le plus souvent possible (c'est-à-dire tous les jours) après, niveau rp, ça sera plus compliqué. + personnage inventé ou scénario/pv : inventé bébé. + avatar : jeremy (fucking) allan (cutie) white. + un dernier mot ? kebab.
histoire:
where it all started
UTAH, SPRINGVILLE, ROSENBERG'S HOUSE : MAI 1997 Charlie explose de rire alors qu'elle court dans le couloir. Derrière elle, Ryce - sa soeur aînée. Aussi rousse qu'elle, mais trois fois plus lente. Elle chouine, parce que sa cadette lui a piqué sa poupée préférée : du haut de ses cinq ans, Charlie est suffisamment agitée pour deux. « T'as qu'à courir plus vite ! » lui lance-t-elle par-dessus son épaule. Mais bientôt, Ryce ne court plus : elle se laisse tomber contre le mur et quand Charlie se retourne, elle est avachie comme une poupée de chiffon - reprend son souffle, ou plutôt, le cherche. Sa petite sœur la regarde, immobile, en laissant pendre la poupée du long de son cœur. Une moue naît sur son visage : c'est tout le temps comme ça, avec Ryce ! Elles peuvent jamais jouer ensemble ! Et maintenant elle est sûre que ... « CHARLIE ! » hurle sa mère, qui vient de les rejoindre en courant - elle n'a même pas eu le temps de mettre son tee-shirt, elle a débarqué dans le couloir en soutien-gorge et jean.« Tu l'as encore faite courir ?! » Pour toute réponse, Charlie hausse des épaules. Sa mère s'accroupit devant elle et lui agrippe l'épaule - un peu fort. Charlie se met à pleurer parce qu'elle a mal, et que maman la serre fort - le reste, elle comprend pas encore. Ou ne veut pas comprendre. « Quand est-ce que tu vas comprendre que ta sœur n'est pas comme toi ?! Sois plus gentille avec elle ! » Et elle la lâche, court vers Ryce qui est encore en train de reprendre son souffle, alors que Charlie pleure encore. Ryce, Ryce, Ryce, toujours Ryce ! Mais qu'est-ce qu'on en fait d'elle, Charlie, hein ? Frustrée, et en proie à une immense peine, elle lance la poupée contre le mur et va s'enfermer dans sa chambre : elle n'en sort plus jusqu'au soir.
UTAH, SPRINGVILLE, ROSENBERG'S HOUSE : OCTOBRE 1999 Pour une fois, Charlie fait pas de bruit. C'est rare. Ryce dort, elle est fatiguée - alors elle la laisse tranquille. Elle commence à comprendre un peu que sa grande soeur se fatigue plus vite. Alors elle s'est assise derrière un fauteuil du salon et s'est mise à regarder les images d'un livre, en silence. Sur les pages, y a les animaux de la ferme qui racontent une histoire - celle d'une poule avec un bec bleu ! C'est rigolo, alors elle s'esclaffe en silence - papa et maman l'ont pas vue. « La professeure de Charlie m'a appelée. » Derrière le fauteuil, la petite se fige. Mais elle a rien fait aujourd'hui ! Elle le voit pas, mais papa se redresse un peu mais lâche pas son journal pour autant. « Elle s'est battue avec qui cette fois ? » lance-t-il d'un ton las. Charlie se fait toute petite - ça fait mal quand papa parle comme ça. « Non non. » Maman secoue la tête, Charlie retient son souffle. Elle cherche du réconfort dans les gros yeux blancs de la vache Mirabelle, qui fait un clin d'oeil dans le livre. « C'est une blague ! Me dis pas qu'elle a encore glissé des insectes dans les cheveux de Lacie ?! CHARL- » La gamine sursaute. « Non non, ça a rien à voir avec ça ! » Bien sûr, elle a été sage à l'école aujourd'hui ! « Ils disent qu'elle est beaucoup en avance sur ses camarades. Qu'elle s'ennuie à l'école, et qu'elle a tout le temps les meilleurs résultats - ça fait qu'un mois, et elle est déjà première ! » Silence. « Ils veulent lui faire sauter une classe ! » Un ange passe. Voire même tout un troupeau - ils se tiennent tous par la main, rient, et passe au milieu du salon pendant que les parents Rosenberg se fixent. « Ah bah ça pour une surprise ... » Derrière le canapé, Charlie ferme le livre et le pose. Sauter une classe, ça veut dire quoi ?
TEXAS, RHODES' RANCH : JUILLET 2002 Papi et mamie discutent avec les parents Rhodes, à côté de leur 4x4. Comme à son habitude, Charlie s'éloigne un peu pour aller faire le tour du ranch - elle est tout le temps émerveillée par sa taille. Il est énorme ! Tout est si grand pour elle - et les chevaux dans les enclos sont gigantesques ! Chaque été, papa et maman les envoient Ryce et elle chez leurs grands-parents, au Texas - et ces-derniers s'entendent assez bien avec la famille Rhodes, le ranch se situant à une trentaine de minutes en voiture. Quand une silhouette féminine se détache des écuries, Charlie adresse un large sourire à cette dernière. Elle se met à courir vers elle, les bras grands ouverts, en faisant attention à ne trébucher sur rien. Il y a souvent des outils qui traînent par terre - une fois, elle s'est étalée de tout son long en buttant sur une pelle. Ryce s'est bien moquée d'elle. « Jennaaaaaaaaaaaaaa tu m'as manqué depuis la dernière fois ! » s'exclame-t-elle, avant de se jeter dans les bras de la cadette Rhodes. Cette dernière semble lever les yeux au ciel, mais lui ébouriffe quand même légèrement les cheveux - faut dire que Charlie, elle est pleine d'énergie. Et faut la supporter. Mais les enfants Rhodes s'en sortent plutôt bien. Derrière Jenna, un peu plus loin, elle voit Caden qui sort aussi des écuries - avec une brouette. Charlie le salue, un peu plus timidement - c'est qu'il est grand, et beau !
UTAH, SPRINGVILLE'S HIGHSCHOOL : NOVEMBRE 2006 Les autres courent toujours quand elle passe la ligne d'arrivée - dans les gradins, elle entend les cris de ses amis, qui sortent de nulle part une grande banderole avec son nom. « Non mais je rêve ... » Elle est trop fatiguée pour leur hurler de la ranger, alors, pour toute réponse, elle rit et leur adresse un majeur en l'air. Les mains sur les côtes, elle marche encore quelques mètres, le dos arqué, la tête en direction du ciel - et elle respire, prend des inspirations d'air frais. Première arrivée au tournois des classes - un événement comme on en organise souvent, au lycée. Tous ses amis et camarades de classe sont venus l'encourager - ils ont intérêt, car c'est leur honneur qu'elle défend ! Cependant, il y a bien une tête en particulier qu'elle cherche dans les gradins - la tignasse rousse de son idiote de soeur. Puis elle secoue la tête. Pourquoi est-ce qu'elle est déçue ? Ryce lui a bien dit qu'elle ne pourrait pas venir. En même temps, elle a beaucoup à faire - mais elle lui manque un peu, quand même. Mais ça, faut pas le dire.
UTAH, SPRINGVILLE'S HIGHSCHOOL'S LOCKER ROOM : JUIN 2009 Les vestiaires sont terriblement silencieux. Toutes les filles se préparent dans leur coin, se lancent des œillades, lancent des prières dans le vent pour certaines. Charlie, elle, fixe l'intérieur de son casier - une photo de Ryce et elle y est accrochée, et une avec ses amis. Soupir. Depuis quelques temps, Ryce fait la morte - et elle peut pas lui en vouloir, ses études lui prennent tout son temps. Mais elle aimerait bien la voir de temps en temps, surtout qu'aujourd'hui, c'est important pour elle ! Elle va passer devant les examinateurs d'Athletes USA pour obtenir une bourse, afin d'aller à Yale - ses parents sont incapables de l'aider à payer son entrée à l'université, alors elle doit se débrouiller. Et elle compte bien sur ses jambes bénies pour lui permettre d'aller étudier la littérature à New York. « Charlie ! » L'intéressée se fige un quart de seconde. Pas la peine de se retourner, elle sait qui c'est - mais elle n'en croit pas ses oreilles. La seconde d'après, elle est suspendue au cou de sa soeur aînée - un sourire large comme le système solaire collé sur ses lèvres. « Je pensais que tu ne viendrais pas, je pensais que tu devais étudier comme une malade encore ! » Est-ce qu'elle lui a fait croire ça pour lui faire une surprise ? Parce que c'est réussi dans ce cas ! Elle se sent littéralement pousser des ailes à la voir là. Rien n'aurait pu lui faire plus plaisir. « T’es dingue ! Je n’aurais manqué ça pour rien au monde, je n'ai pas encore remporté le titre de sœur la plus nulle de l'année. Alors, t'es prête ? » La cadette Rosenberg lâche sa soeur, recule un peu se se mord la lèvre inférieure - fait craquer ses doigts, signe de son anxiété. « Les recruteurs sont déjà ici, je flippe un peu. » souffle-t-elle. Les autres filles sont déjà sorties - il ne reste qu'elles dans le vestiaire. Rien qu'à l'idée de passer devant des professionnels, elle a envie de partir en courant. Pourtant, c'est pas la première fois qu'elle va se faire juger - mais là, c'est différent. Son avenir va changer, si sa bourse est acceptée. « Tu vas gérer, je vais rejoindre les gradins et éventuellement soudoyer les recruteurs. Je suis certaine qu'ils seront séduits par ma santé de fer et mon physique exceptionnel ! » Sur ces mots, et après avoir échangé leur check secret, Ryce la laisse seule. Charlie prend une grande inspiration, puis regarde son reflet dans le miroir qui se trouve à l'intérieur de son casier. « Allez ma fille ! Tu vas pas faire ta mauviette, pas vrai ? » se lance-t-elle à elle-même, avant de froncer les sourcils. Déterminée, elle l'est. C'est sa seule chance de faire ce qu'elle veut - Yale lui a déjà tendu les bras, elle n'a plus qu'à courir pour y accéder.
TEXAS, ROSENBERG'S FARM : DECEMBRE 2010 En face d'elle, mamie se passe une main sur l'épaule. Papi, lui, est posé au coin du feu - il lit pour la dixième fois le même journal. Ils se sont tous faits vacciner hier, en ville - mais le bleu est toujours là. C'est un mal pour un bien - au moins, ils sont tranquilles maintenant, pas vrai ? Ils risquent rien du virus ? Du bout des doigts, effleure la couverture de Leaves of Grasse de Whitman, qu'elle feuillette pour se changer les idées. Il y a encore ses notes de cours dessus. Charlie se fait beaucoup de soucis pour tout le monde. Papa et mamans sont en Europe, mais elle a plus beaucoup de nouvelles. Et Ryce ... Elle sait pas où elle est. La dernière fois qu'elles se sont appelées, elle était encore en Californie - mais elle a dû bouger, depuis. Les morts reviennent à la vie - ils l'ont dit à la radio, tout le monde se méfie. Qu'est-ce qu'ils vont faire, maintenant ? L'Enfer est arrivé jusqu'à eux - est-ce qu'ils sauront se frayer un chemin parmi les flammes, ou seront-ils brûlés vifs ?
TEXAS, RHODES' RANCH ENTRANCE : MARS 2011 Mal. Elle a mal. Partout. Ses poumons sont en feu, toutes ses articulations lui font mal - et son coeur, son coeur est déchiré en des centaines de milliers de miettes qui ont été balancées dans les flammes de l'Enfer. Dans sa main, le Glock de son grand-père. Sur ses mains, le sang de son grand-père. Ils se pensaient à l'abri pourtant - ils se sont débrouillés pour tenir, tous les trois. Se sont promis de tenir jusqu'à ce que tout le monde revienne à la ferme, et qu'ils puissent survivre tous ensemble. Mais l'Enfer les a rattrapés. Papi est revenu, après être mort à cause du virus - et il s'est jeté sur mamie. Elle a rien pu faire, son corps a pas répondu - elle s'est juste mise à trembler, pendant que mamie hurlait et lui criait de partir. De courir. Puis elle s'est tue, pour toujours - elle a fermé les yeux, mamie. Et Charlie a couru jusque dans leur chambre - et fouillé tous les tiroirs, parce qu'elle savait que papi avec une arme. C'était un vieil homme, après tout. Alors, ses mains sont tombées sur le Glock - et, pendant qu'en bas, papi festoyait sur les tripes de mamie, Charlie est descendue. La mort à l'âme. Dix balles. Elle pourrait toujours s'en tirer une après, hein ? Quand il l'a vue revenir, papi a grogné - mais il a continué de manger. Alors, Charlie a prié - alors qu'elle ne priait jamais, avant. Elle a jamais été une fervente croyante. Mais elle a prié, pour papi et mamie - et elle a collé le Glock contre l'arrière du crâne de papi, qui mangeait toujours. Elle a tiré. Trois fois. Le sang l'a éclaboussée, et a éclaboussé le sol aussi - alors, elle s'est mise à frotter. Frénétiquement. En pleurant toutes les larmes de son corps - puis après, elle est partie. Elle s'est mise à courir, sans trop savoir où aller - jusqu'à ce que ses pas la mènent naturellement jusqu'au ranch des Rhodes. Elle a couru, le long de la route, pendant une heure. Avec la mort aux talons. Et l'entrée se tient là, devant elle - il y a des gens qui gardent l'entrée. Elle connaît aucune des silhouettes. « Jenna ... Caden ... » C'est tout ce qu'elle parvient à murmurer, alors qu'elle s'effondre contre le sol poussiéreux.
TEXAS, THE WOODS NEAR RHODES'S RANCH : JUIN 2012 Jenna est revenue, enfin. Quand Charlie est arrivée, il n'y avait qu'Abel et Caden - la cadette des Rhodes n'était pas au ranch. Et elle s'est inquiétée, pour la brune - se demandait si elle aussi avait fini comme papi. Mais elle est revenue - et maintenant, elle l'entraîne. Elle veut faire d'elle une survivante - et Charlie veut laisser derrière elle toutes ses peurs. Elle ne veut plus pleurer. Elle ne veut plus être un poids, ou un fardeau - avoir peur de tout, ça l'énerve. Mais c'est instinctif. Pourtant, Caden s'est battu comme un forcené pour convaincre Abel de lui permettre de rester - elle peut pas rester un boulet toute sa vie. A part pleurer et être roulée en boule dans un coin à ressasser le passé, qu'est-ce qu'elle fait de bien pour le ranch ? Rien. Alors, maintenant que Jenna l'entraîne, elle est décidée. Elle lui apprend plein de choses - notamment tirer avec une arme à feu, et à l'arc. Elles font ça dans la forêt, pas loin du ranch - il y a de quoi s'entraîner. Ça permet à Charlie de se familiariser avec l'extérieur - cet extérieur dont elle ne veut plus entendre parler. Et elle monte à cheval aussi, maintenant - ça faisait des années qu'elle avait plus monté un des chevaux du Ranch, mais elle reprend son assiette petit à petit. Du mieux qu'elle le peut. Il le faut bien, si elle veut prouver qu'elle est prête à tout pour s'intégrer et rendre aux autres ce qu'ils ont fait pour elle.
TEXAS, RHODES' RANCH : MAI 2014 Dans sa cabane, Charlie broie du noir en regardant le plafond. Elle a revu Ryce, aujourd'hui. Les retrouvailles se sont passées comme dans les films - elles ont pleuré, se sont jeté dans les bras l'une de l'autre, et se sont plus lâché pendant de longues minutes. Charlie s'est littéralement effondrée - toute la façade de la nouvelle Charlie qu'elle est en train de construire est tombée à l'instant même où sa sœur a passé l'entrée du Ranch Rhodes. Après tout, Ryce la connaît mieux que personne - ce n'est pas un vulgaire masque qui va la tromper. Elle est plus intelligente que ça - beaucoup. Mais elle a demandé à Charlie de venir avec elle, à Olympia. C'était soudain, imprévu - alors, Charlie lui a dit de venir ici, chez les Rhodes qu'ils connaissent depuis si longtemps. C'est un peu leur famille, après tout. Mais non. Ryce a refusé. Elle représente une fortune en médicaments - ce qui n'est pas faux en soit. Charlie lui en veut, un peu - elle n'a même pas voulu essayer de demander. Non. Elle est juste partie ... Encore une fois. Et le goût amer de la rancune lui colle au palais, maintenant, à la cadette.
TEXAS, RHODES' RANCH STABLES : FEVRIER 2015 Dans un claquement qui se veut professionnel, Charlie referme son carnet dans lequel elle vient de noter quelques informations. Une des juments se comporte un peu bizarrement, elle a l'air fatiguée - elle ira en toucher deux mots aux Rhodes, quand elle en aura fini. Derrière elle, Riley la suit - c'est une adolescente un peu grognon, mais qui l'aide de temps en temps. Alors qu'elles se dirigent vers les étables où se trouvent les bovins, une tâche mouvante pas loin des écuries, au milieu de l'herbe, attire son attention. En s'approchant un peu, la rousse découvre un chiot à la démarche maladroite et chancelante. Quand il les voit arriver, l'animal agite la queue et court vers elles - plutôt sociable. C'est un beagle, en même temps - une des races les plus douces qu'il soit. « Qu'est-ce que tu fais là, toi ? » souffle-t-elle en le prenant dans ses bras. Tout se fait très naturellement - et elle sait déjà qu'il va rester ici pour toujours. Une des tâches noires sur la côte droite du chiot attire l'attention de Charlie - et elle la montre à Riley. « Eh, tu trouves pas que cette tâche ressemble à une planète, genre Saturne, avec l'anneau et tout ? » lance-t-elle, avec un sourire lumineux. L'adolescente regarde la tâche, l'observe sous toutes ses coutures, tourne la tête - puis elle pose ses poings sur les hanches et soupire. « Tu racontes de la merde. On dirait une tâche, c'est tout. » La rousse l'écoute pas, Riley est tout le temps comme ça de toute façon. « Je sais comment je vais t'appeler ! » s'exclame-t-elle alors, faisant fi de la mauvaise humeur habituelle de la gosse. « This is ground control to Major Tom, you've really made the Grade ! » Et elle jette un regard en direction de Riley, s'attendant à ce qu'elle chante la suite. Mais .... Seuls les couinements du chiot se font entendre. « J'ai pas la référence, désolée. » Là, c'est le drame. Charlie fait les yeux ronds, et ouvre grand la bouche en "O", choquée. « ... euh hello, David Bowie ça te dit rien ? » Elle claque des doigts sous le nez de Riley, comme pour tenter de réveiller la mélomane qui sommeille en elle - tout ce qu'elle obtient, c'est un bâillement de la part de la môme. « J'ai quatorze ans, pas quarante ! » Pour toute réponse, Charlie lui donne une tape à l'arrière du crâne. Riley pousse un petit cri de douleur et se frotte la tête, en lui jetant un regard assassin - mais la rousse est déjà passée à autre chose. « Je rêve ... » marmonne-t-elle dans sa barbe. David Bowie ! Tout le monde connaît David Bowie ! Dans ses bras, le chiot pousse un petit jappement. Charlie sourit, et lui embrasse le sommet du crâne avant de se relever d'un bond dynamique. « Allez, en route Major Tom ! » s'exclame-t-elle en brandissant le chiot devant elle, un peu à la façon de Rafiki dans The Lion King. Derrière elle, Riley lève les yeux au ciel - Charlie, c'est tout un sketch.
TEXAS, RIDERS' CABINS' RUINS : SEPTEMBRE 2017 Ses bottes en caoutchouc s'enfoncent dans la terre mouillée, qui est plus proche de la boue maintenant. Dans ses bras, Major Tom chouine, s'agite. Elle finit par le poser au sol tandis qu'il court en direction des ruines qui leurs font face. Le campement des Riders a été complètement ravagé par l'ouragan - sans parler de la grange, qui a morflé aussi dans le processus. Tout en gardant un oeil sur le chien, Charlie fait craquer sa nuque avant de se mettre au travail, histoire de déblayer un peu tout ça. Autour d'elle, d'autres s'y sont déjà mis - ils n'ont pas vraiment le temps de pleurer. Il va falloir qu'ils mettent les bouchées doubles pour tout reconstruire - surtout que les temps sont durs. On sait jamais si une nouvelle merde va pas leur retomber dessus.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Autres forum.
Autres forum.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum